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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 octobre 2007
Je trouve que ce film est plustôt plat. une histoire que l'on a déjà vue, un enchaînement qui peine à vous tenir éveillé (n'y allez pas le soir ça risque de vous achever), des acteurs qui font plustôt le cirque que de la comédie. En bref tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon navet. Je ne parle pas non plus des espèces de flash back censés donner un quelconque intéret cinématographique au film, parce que leur seul effet est de vous plonger dans la confusion la plus totale au moment précis ou vous pensiez justement commencer à comprendre quelque chose. En bref, un navet qui ne vaut pas une patate, économisez plustôt vos sous pour louer un film.
Si on oublie deux secondes que maître Sidney Lumet est aux commandes, on se dit pendant toute le premier tiers de ce "samedi-là" qu’une intrigue policière tout ce qu’il y a de plus classique se profile à nous. Mais la patte du maître finit par se faire sentir à la longue, et d’un banal polar à la trame un peu machicotée à une belle histoire rondement menée. Au final, on s’est laissé surprendre par ce petit bijou de raffinement qui s’offre à nous sans crier gare et on en ressort ravi. Du très beau spectacle comme on en demanderait plus souvent.
Je viens de sortir de la séance de ce "7h58 ce samedi là" et tout ce que je peux dire c'est qu'il s'agit d'un très très bon film . Pourtant le démarrage du film de Lumet est plutôt poussif : rythme très lent, structure bizarroide (ponctuée de flashbacks mal amenés) et surtout scénario semblant reposer sur un fait divers assez banal révélé au début du film. Après 30 mn, on se demande comment Lumet va tenir durant 2 heures et comment il va intégrer un peu de suspense dans ce polar faiblard...Et il le réussit le bougre ! Simplement en deviant légèrement son film qui bascule du petit polar à la grande tragédie familiale . Le fait divers ,que relate Lumet, n'est pas très original ou important mais ce sont les conséquences de l'événement qui l'intéresse . Un simple braquage foiré qui fait basculer dans l'enfer une famille complète. Et dans ce petit jeu de massacre, Lumet se libère complètement en accélèrant son rythme et incluant une bonne dose de noirceur dans chacun de ses personnages. A vrai dire on fleurte même avec la vraie tragédie grêcque ,genre film à la James Gray. Pour soutenir le très bon scénario : 4 acteurs absolument épatant : M.Tomei en épouse infidèle, E.Hawke en fragin dépassé et faible mais surtout A.Finney génial en patriarche rigide et P.S.Hoffman grandissime dans le rôle du grand frère mal-aimé et camé . Bref, malgré tout ses défauts, ce "7h58" se révèle être une oeuvre dense et passionnante moins définitive dans la carrière de Lumet que les chef d'oeuvre "Serpico" ou "à bout de course" mais à classer dans les meilleurs films de l'année.
Coup de génie du vieux mais toujours vert Sydney Lumet, qui nous entraine dans un thriller oppressant et surprenant, retrouvant les accents d'une tragédie greque. La destruction d'une cellule familiale sur fond de meutres et de trahison, nous rappelle le destin des Atrides. Merveilleusement filmé, interprété et structuré, ce film est une leçon de cinéma.
Ce film qui retrace l'histoire et les conséquences d'un braquage raté est monté de façon imaginative permettant de suivre la descente aux enfers de chaque personnages. Par ailleurs de trés bons acteurs, Philip Seymour Hoffman et Ethan Hawke permettent d'effacer le rythme parfois trop lent du film.
Attention on est tout proche du chef d'oeuvre du film noir! Scénario original exceptionnel. Réalisation magistrale. Direction des acteurs remarquable Des personnages avec une vraie épaisseur. Le thème: le désenchantement d'une famille lorsque le vernis craque et que les repères éclatent... Alors l'inimaginable barbarie devient possible. Un vrai film new yorkais!
Lumet nous offre ici un film dérangeant, remarquablement interprété par P.S Hoffman et Ethan Hawke. Mais de sérieuses longueurs viennent gâcher l'ensemble...
Un bon film qui tient en grande partie sur la prestation de Philip Seymour Hoffman. Tendu, stressant et réaliste. Au-dèlà de la réalisation on peut tout de même se demander ce qu'apporte un tel film : une descente aux enfers tragique sans rédemption - qui montre sans fioritures toute la violence de la société américaine. Le message général (le mal entraîne le mal, il vaut mieux faire le bien) est pas très palpitant.. Mais bon j'en demande peut-être un peu trop et puis, j'ai tout de même bien aimé.. :)
ce film m'a laissé KO. J'ai tout aimé, le scénario, la construction,les acteurs, la musique, même le filmage en DV. C'est la claque de l'année pour moi et c'est un réal de 83 ans qui nous la file, que beaucoup estimaient fini. Philip Seymour Hoffman est un dieu, jamais je ne l'avais vu comme ça même dans Capote. Ce film inspire ce que seuls les grands chefs d'oeuvre peuvent susciter, dans la ligner des tragédies grecques: la crainte.
Un grand Lumet, de Grands comédiens, une histoire simple portée par une dramaturgie dantesque...Une réalisation parfaite qui résonne en échos aux jeux des comédiens...On se délecte de ce film noir, tragédie familiale avant d'être un thriller...échec des choses de la vie...Résonnance des choix personnels...Lumet condense et nous parle de tout ça en à peine 2h. Bravo !!! La notion de film, prend ton son essort quand on nous offre un tel objet. Fin, simple, dense et intelligent...à voir et revoir...
Ce qui aurait pu être un thriller de plus, malgré un scénario de haute facture, se révèle une machine démoniaque conduite de main de maître par un Sydney Lumet en grande forme. En dynamitant la linéarité de la narration, il propose un kaléidoscope jamais touffu où tous les éléments s'emboitent parfaitement. Les comédiens excellent et le cinéaste, sans jamais chercher à balancer de la poudre aux yeux avec force pyrotechnies, rejoint son collègue Eastwood dans l'art de minimiser les effets et de ralentir là où beaucoup joueraient le crescendo de l'accélération. Il n'en ménage que mieux le suspens tout en évitant une déshumanisation des personnages, véritable épicentre du propos. Le cinéaste les fait vivre et vibrer parce qu'il les aime, tout simplement. Et nous les rend forcément terriblement attachants. Magistral !
Je mets 2 étoiles mais ça tend quand même vers les 3 étoiles. Les acteurs jouent super bien et surtout le principe de la narration est splendide. On peut suivre le parcours de chaque protagoniste avant et après ce fameux moment à 7h58 ce samedi-là. Ah les histoires de famille!!!
En voyant certains films, et en suivant le parcours de certains personnages, on se dit "putain, j'aimerais pas être à leur place !"… C'est vraiment ce qui arrive pour 7h58 ce samedi-là. Plongé au cœur d'une famille engluée dans le mal-être et les non-dits, on assiste en frissonnant à sa lente agonie… Le film débute par le hold-up d'une bijouterie. Celui-ci tourne mal et, par le biais d'habiles flash-backs, on comprend peu à peu pourquoi ses auteurs en sont arrivés là. Puis par le même jeu de séquences se faisant échos, on en mesure les conséquences pour chaque membre de la famille. Loin du clinquant de la majorité de la production américaine, sans effets de grues, de filtres ou de scènes spectaculaires, Lumet (83 ans !), nous propose un film d'une rare modernité qui se joue d'un scénario astucieux, d'un montage brillant et d'une distribution parfaite, pour nous embarquer dans un drame familial aux accents tragiques. A chaque saut temporel on en apprend un peu plus, on en imagine davantage, pour ensuite découvrir à nouveau une autre pièce du puzzle. Au fur et à mesure que le film avance, la pesanteur s'installe, notre estomac se noue, les motivations câchées surgissent au grand jour, et la tragédie s'écrit jusqu'au final qui nous glace le sang. Le procédé qui introduit les flash-backs est un peu lourd, mais c'est vraiment le seul bémol de ce film brillant et captivant aux accents 70's …
Un braquage tourne mal et c'est la vie d'une famille toute entière qui est bouleversée. Avec "7h58 ce samedi-là", Sidney Lumet, du haut de ses 83 ans, nous offre l'un des meilleurs polars de ces dernières années. Un polar noir qui ne nous lache pas une minute. Un polar familiale, pour Nanette et Charles (les parents), et Andy et Hank (les fils), il y aura un avant et un après, le braquage étant avant tout le pivot narratif du démembrement familiale. En effet, plus qu'une simple histoire de braquage qui tourne au vinaigre, ce film va détruire la vénérable institution qu'est la famille, transformant l'oeuvre en tragédie grecque. Dans sa forme, le film a un côté un peu désuet,le procédé (redondant) utilisé pour lancer les flash-backs ou l'utilisation du zoom par exemple,et pourra peut être en rebuter certains. Quant au titre français, il n'a plus rien à voir avec l'original "Before the devil knows you're dead" (avant que le diable n'apprenne ta mort), provenant d'un voeu irlandais et certainement plus inquiétant et poétique que notre "pseudo" traduction. Enfin, saluons une interprétation magistrale d'acteurs bluffants, Phillip Seymour Hoffman (Décidemment génial) et Albert Finney en tête.