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Eselce
1 386 abonnés
4 238 critiques
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4,0
Publiée le 7 août 2017
Je suis assez partagé. Les deux acteurs principaux sont très biens et je les apprécie de plus en plus à mesure que je découvre leur filmographie respective. Il ne se passe cependant pas beaucoup de choses, l'ambiance est assombrie, terne comme les personnages qui ne semblent pas avoir apprécié la vie à sa juste valeur mais trouvent ensemble un équilibre. On s'en doute depuis le départ spoiler: Le donneur sera le jeune homme, mais l'arrivée des faits... Brutal est triste . Un très beau film qui brille par l'émotion morose de ses personnages. Ils auraient mis du Elliott Smith dans la BO... J'aurai adoré ! :)
L'islandais Dagur Kari est un réalisateur qui prend son temps : un film tous les 4 ans environ. Est-ce pour cela qu'ils se révèlent tous fort intéressants ? Certes, "The Good Heart" me parait un peu inférieur à "Noi Albinoi" et, surtout, à "Dark horse" mais c'est quand même un film très attachant et qui sort des sentiers battus. On attend le prochain "Rocketman", avec une certaine impatience.
Très jolie petite histoire quasiment tournée en huis clos dans un bar où nos trois personnages s'en donnent à coeur joie pour nous faire rire et nous émouvoir sur un sujet parfois sensible ou tout simplement un canard. C'est le 1er film de Dagur Kari que je vois et il a su m'intéresser avec une très bonne mise en scène pour me donner l'envi de découvrir ses autres oeuvres...
Un drame humain qui ose s'aventurer dans l'humour cynique avec réussite, dont les acteurs sont très bons, mais dont la fin se devine très rapidement... Assez dommage cette conclusion rapide, prévisible, qui ternit carrément la bonne impression que l'on avait de ce duo d'hommes, l'un clochard suicidaire devenu barman et l'autre vieux propriétaire d'un bar croulant qui tente de sauver son cœur malade. L'arrivée d'une jeune femme bouleverse le statu quo des deux hommes qui nous font sourire (et pourquoi pas rire) au milieu d'une tragédie bien pessimiste jusque-là. Paul Dano brille (comme à son habitude) dans ce rôle attachant, excellemment doublé en français par Donald Reignoux. Les seconds rôles sont crédibles, les piliers de bars sont tous les reflets différents d'une société en recherche de chaleur humaine, et l'intrigue se suit avec intérêt. Le seul vrai point noir est cette fin hyper-prévisible et manquant un peu de joie. Quelques notes d'humour cyniques qui font toutes mouche, une relation touchante et une bonne interprétation pour The Good Heart. Sympathique.
Une comédie assez particulière. Visuellement c'est glauque, une imagerie sombre et humide. Cette histoire d'un barman imbuvable qui recueille un jeune S.D.F. pour lui apprendre le métier à sa manière est intéressante. Brian Cox dans le rôle du vieux type malade et mauvais est excellent, Paul Dano et Isild Le Besco plus effacés. Une curiosité à découvrir.
Lorsque j'avais vu la bande annonce, une envie folle me venait pour voir ce long métrage d'un réalisateur méconnu, de plus Paul Dano était vraiment époustouflant dans "Little Miss Sunshine". Et bien, je dois dire que ... une nouvelle fois, je suis déçu du rendu final. Ce qui est assez exaspérant dans le cinéma moderne, c'est ce côté fataliste et dramatique à souhait, on veut toujours nous montrer se qu'il y a de pire ... certains savent le faire à merveille mais d'autres (comme dans ce cas) sont plus maladroits. Le jeu des acteurs est certes, assez bon dans l'ensemble, les personnages sont originaux et attachants mais voilà, on ne rit que vers le début du film (légèrement) et puis c'est la descente aux enfers. C'est dommage lorsque l'on voit que le casting est à la hauteur, que l'environnement est atypique et que l'on a tout pour en faire un bon film. Sans être parti prit, je pense que "The Good Heart" à trop ce côté américanisé qui colle souvent aux nouvelles productions, on veut faire pleurer le téléspectateurs à tout prit parce que l'on sait pertinemment que le faire rire est une tâche bien plus délicate. Dans l'ensemble, on finit par s'ennuyer et au fil des minutes, tout s'use, comme une chose fini à la va vite. Plus que mitigé donc, à vous de voir. 11/20.
Un petit film indépendant qui ne surprend jamais mais franchement touchant et bénéficiant de comédiens exemplaires même si l'on peut regretter que le rôle d'Isild Le Besco ne soit pas plus étoffé.
Un film qui, comme celui-ci, mêle aussi habilement les émotions et l'humour ne peut être considéré que comme une réussite totale. A partir du sempiternel pitch rendant amis deux êtres que tout oppose, Dagur Kari est parvenu à rendre son film extrêmement touchant, le rendant comparable à un BAGDAD CAFE européen. Outre la délicatesse avec laquelle est traité le sujet j’ai particulièrement apprécié les performances des acteurs, à commencer par Brian Cox qui reste parmi mes acteurs favoris, la photographie qui nous plonge dans un milieu maussade et les dialogues pleins de cynisme.
Dagur Kari peut se vanter de m'avoir fait verser une petite larme. Avec "The good heart", il nous sert un plat associant délicieusement sucré et salé, tendresse et méchanceté. La rencontre des deux personnages principaux, campés par Paul Dano et Biran Cox, s'avère aussi improbable que fertile en émotion. Le scénario est intelligent et parvient à éviter l'écueil de la niaiserie, chose peu évidente avec un tel film. Il se suit avec grand plaisir, du début à la fin, cette dernière étant une belle réussite, élément ô combien important comme chacun sait. L'atmosphère dans laquelle baigne les personnages est savoureuse, tant au niveau visuel que sonore. La BOF est en effet un pur bijou. Les dialogues constituent un autre des nombreux points forts du film, à condition toutefois d'avoir des accointances avec la causticité et le cynisme. Les habitués des débits de boisson apprécieront un peu plus que les autres "The good heart", l'univers de la picole étant un peu le fonds de commerce de ce film. J'ai rarement autant vibré devant un film.
Non seulement ce drame à hauteur d'hommes bénéficiant d'un traitement de l'image sublime et de dialogues savoureux est un petit bijou que l'on pourra se faire une joie de revoir mais il est également un théâtre ambulant où chaque acteur s'en donne à cœur joie pour nous exploser son talent en plein visage. Une belle surprise comme on aimerait en voir plus souvent.
Un agréable film sucré/salé où tout se joue dans l'interprétation magnifié avec des dialogues acerbes. Une main tendue issue d'une carapace trop grande à porter, qui vacille. Presque un poème raconté dans le plus précis de la définition, une leçon, pas de vie, d'échanges (à double sens, comme le titre). Quelques scènes inutiles mais on excuse. Un film sans complaisances, entre noir et blanc, plutôt gris clair. 4/5 à découvrir !!!