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traversay1
3 644 abonnés
4 876 critiques
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3,0
Publiée le 29 mars 2010
En traversant l'Atlantique, jusqu'à New York, le réalisateur islandais Dagur Kari (Noi Albinoï, Dark Horse), n'a pas perdu son humour absurde ni son aptitude à décrire des personnages hauts en couleurs. Dans The Good Heart, on apprend pourquoi le brocoli est l'incarnation du pet, on croise un canard nommé Estragon et une hôtesse de l'air qui a peur de voler. Et on s'accoude volontiers au bar tenu par un vieux misanthrope (Brian Cox) secondé par un garçon trop gentil (Paul Dano), lequel bar n'accepte pas les inconnus (sic). Bien ficelé et riche en scènes tonitruantes, le film connait une baisse de régime certaine avec l'arrivée de LA femme (Isild Le Besco) qui introduit une sentimentalité qui n'était pas de mise, dans cette ambiance quasi bukowskienne, et l'entraîne sur des rives plus fréquentées (celles du cinéma américain indépendant). De bons moments tout de même dans un New York sordide qu'on a rarement vu filmé de la sorte.
Plutot improbable, cette rencontre entre un patron de bar et un SDF mais le film bénéficie de l'alchimie entre Brian Cox et Paul Dano. Les scènes dans le bar fonctionnent bien, les dialogues aigres-doux sont savoureux. Dommage que le scénario se fasse un peu trop sentir mais ce que le film perd en crédibilité, il le gagne en poésie et en douceur.
Une belle histoire d'amitié entre deux êtres vivant en marge de la société et qui ne semblaient avoir rien en commun. L'un, patron d'un bar miteux au caractère ronchon, et l'autre, jeune homme perdu à tendance suicidaire, se rencontrent dans une chambre d'hôpital et vont par la suite partager un moment de leur existence. L'arrivée d'une jeune femme va quelque peu semer le trouble entre ces deux âmes solitaires. Un film plein d'humanité et d'humour qui bénéficie d'une belle interprétation de Brian Cox et Paul Dano, sans oublier Isild Le Besco qui apporte une touche discrète mais lumineuse à ce long métrage.
Un film qui ne paye pas de mine mais qui se révèle être une perle humaniste à la fois grave et comique. Beaucoup de réparties très drôles. Brian Cox est absolument énorme, Paul Dano une nouvelle fois exceptionnel et Isild Le Besco véritablement touchante. Un chef d'oeuvre intimiste.
The Good Heart (2010) c'est la rencontre improbable entre deux êtres en marge de la société, à savoir un jeune adulte à tendance suicidaire et un vieillard grincheux qui cumule les arrêts cardiaque. D'un côté, celui qui tente de mettre fin à ses jours et de l'autre, celui qui donnerait tout pour perdurer malgré une santé désastreuse. En découle de cette rencontre, une amitié où le vieillard voit en son jeune acolyte, le futur repreneur de son bar (lorsqu'il passera l'arme à gauche). On suit leur vie de tous les jours, faites de rencontres et de déconvenues, sans oublier l'arrivée d'une femme (Isild Le Besco), qui ne sera pas sans conséquence. Dagur Kari réalise ici un drame étonnant, imparfait mais pas déplaisant, grâce aux acteurs (Paul Dano & Brian Cox) et à leurs interprétations pleines de justesse.
Film art et essai plein de charme. La rencontre improbable entre un SDF gentil et un barman vieux con qui se cherche un héritier. L'osmose entre Brian Cox parfait en vieux grincheux solitaire et Paul Dano en petit oiseau tombé du nid est certaine. Les scène sdu bar restent les seules vraiment intéressantes, c'est là que tout se passe, c'est là que les dialogues sont les plus savoureux, où l'ambiance générale du film prend réellement forme. L'idée d'y inclure une femme, en l'occurence Isild Le Besco aurait pu être bonne mais au final son personnage reste alimentaire, comme un passage obligé. La dernière scène déçoit par son manque d'émotion. Cependant ça reste un très joli film sur la vie et l'amitié. A conseiller.
Dans la catégorie film indépendant américain,qui se veut feel-good movie,mais qui n'est que dépressif et plombant,je vous présente "The Good Heart"(2009)?La rencontre entre un jeune SDF légèrement abruti et trop magnanime,et d'un vieux patron de bar imbuvable et misanthrope dans un hopital,leur donne à tous les 2 une raison nouvelle de vivre.Deux êtres à la dérive,qui perçoivent le bout du tunnel en remettant d'aplomb le bar en question.Les dialogues cyniques,voire truculents par moments,provoquent un décalage bienvenu avec les situations souvent scabreuses.Le burlesque pointe parfois le bout de son nez,notamment la présence du canard Estragon.Paul Dano,neurasthénique,reste dans un registre qu'il ne connaît que trop bien,alors que Brian Cox étonne dans un rôle de vieux bougon difficile à rendre aimable.La bande-son délicate,et le message sur le fait que pour se faire du bien,il faut d'abord souffrir,sont d'autres points positifs.Mais l'atmosphère est trop codifiée,les les personnages trop caractérisés,et surtout la fable est un peu trop pessimiste et désespérante,sans véritable fond derrière.Un essai limité.
Une histoire touchante sur la rédemption d’un homme qui, voyant sa fin arriver, se cherche un héritier. Seule la fin déçoit, prévisible et bâclée : à trop vouloir éviter d’en rajouter le réal tue l’émotion avant qu’elle n’arrive.
Bon il y a Isild le Besco donc attention film spécial, bien qu'ici son role soit des plus limité, dommage. J'ai bien aimé l'ambiance du bar et de ses alentours, le jeu de Brian Cox et du canard par contre Paul Dano joue un peu trop les demeurés à mon gout c'est pénible par moments .
« L.I.E. » (Long Island Expressway), le magnifique (premier) film que Michael Cuesta écrivit et réalisa en 2001, réunissait Paul Dano dans le rôle d’un adolescent tourmenté, et Brian Cox dans celui d’un pédophile éclairé. De toute évidence, Dagur Kari a été marqué par ce film. Un excellent point de départ. Et puis la première partie de « The Good Heart » est particulièrement réussie. Situations et dialogues sont bien souvent désopilants. Il y avait de quoi réussir ces retrouvailles entre les deux acteurs (personnages). Clin d’œil assez touchant avec la scène du rasage… Mais hélas, hélas, la deuxième partie du film est une catastrophe. Quelle idée de convoquer la déplorable, la misérable Isild Le Besco ?! Allez-y quand même pour la première partie du film !
Prototype du film indépendant américain labellisé Sundance, The Good Heart évite les écueils et clichés de ce type de projet grâce, sans doute, à une audacieuse combinaison de parti-pris: d'une part, par son charme désuet et d'autre part, par l'origine géographique de son équipe -acteurs exclus-: la Scandinavie. On se prend au jeu de cette classique histoire de rédemption, de transmissions des valeurs entre père et fils adoptif. Le ton balance entre tendresse et humour -notamment par la morgue très Eastwood de Brian Cook. A noter, l'excellente prestation de Paul Dano qui se révèle être une des plus grandes révélations au niveau du jeu d'acteur de ces dernières années (Little Miss Sunshine, There Will Be Blood).
Sympathique histoire d'amitié entre deux êtres indépendants, en marge de la société. Le scénario n’est pas trop étoffé, mais ce film d'atmosphère et de bons sentiments est une fable chaleureuse. Les dialogues sont savoureux, le casting sympathique et certaines anecdotes pleines d’humour tendre.