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    La Vie des autres
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    4,2
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    1 430 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    C'est un des meilleurs films que j'ai jamais vu. Et d'ailleurs j'essaie de le revoir en VOD mais j'ai toutes les peines du monde à trouver comment il faut procéder
    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2020
    C'est gris comme un film qui parle d'Allemagne de l'Est. D'accord, on retient que la Stasi était une police secrète intrusive, oppresive et aux méthodes plus que litigieuses (ici surtout basées sur les écoutes téléphoniques). Mais le scénario est un peu gros ( spoiler: l'agent secret exemplaire qui est fasciné par ceux qu'il est sensé espionner jusqu'à chercher à les protéger
    ), interprété de façon monocorde (Wiesler a le même visage fermé tout le long, les autres ne montrent pas plus d'émotion) et finalement ce ton soporifique étouffe totalement le propos.
    Cela ne m'étonne pas que cela ait trouvé son public en Allemagne tant il traite d'un point délicat de son passé relativement récent mais je n'ai pas réussi à accrocher.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2020
    Nous pouvons définitivement être assurés que les Allemands sont le meilleurs pour mettre leur histoire en scène ! C'est un des films les plus émouvants qu'il m'as été donné de voir avec une évolution de personnage absolument incroyable et une interprétation à couper le souffle autant du coté du regretté Ulrich Mühe que de Sebastian Koch et de Martina Gedeck.
    Montrez ce film à ceux qui vous diront que l'Allemagne n'est pas capable de rivaliser avec les grandes puissances du cinéma.Ce film aux allures sombres dans un contexte des plus désespérant nous laisse d'un coup percevoir de l'espoir et de l'humanité et ce même aux plus haut d'un de Etats les plus inhumain de l'époque.
    spoiler: Ce personnage que l'on commence par détester nous terminons en pleurant sur une scène final nous présentant son visage
    et bien c'est cela que j'appelle un chef d'oeuvre, un chef d'oeuvre tout à fait capable de rivaliser avec n'importe quellle productions américaine comme l'avait fait La Vie est Belle 10 ans auparavant.
    A regarder absolument
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Douze prix amplement mérités, dont César et Oscar du meilleur film étranger.

    Cela se passe à l'Allemagne de l'est, à l'époque de la guerre froide, où la dictature et le régime totalitaire régissait ; ce film exhibe et met au grand jour l'humanité et la bonté qui logent bien soigneusement au fin fond des âmes des gens bien tandis que le monde s'écroule sous la haine et l'amertume.

    On passe un moment sensationnel grâce à la subtilité des dialogues, et les décors sublimes, ainsi que le message profond qu'on capte sans se rendre compte.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Je dois dire que depuis quand j'ai regardé La Vie des autres (hier), j'ai senti qu'il était largement surévalué. Principalement en raison de ses limites artistiques et parce que je sentais qu'il ne rendait pas justice à son battage médiatique. Bien que les méthodes d'enquête de la Stasi décrites soient définitivement correctes et méticuleusement recherchées par le réalisateur. Les personnages semblent extrêmement peu profonds. Il semble que le réalisateur et scénariste ait d'abord choisi un certain jargon de la Stasi puis construit son film autour plutôt que de travailler à partir de personnages existants. Cela donne à l'histoire une sensation résolument artificielle. Le film a toutes les caractéristiques d'un téléfilm sophistiqué et soporifique plutôt qu'une sortie en salles. Pire que tout la bande originale de Gabriel Yared (que j'aime beaucoup normalement), ici sa musique ressemble parfois à de la colle. Il semblerait que c'est précisément cet aspect kitsch-cliché qui a fait de ce film un tel succès auprès des critiques américains et des intellectuels. Il a ajouté à une superficialité calculée qui a servi à gagner un Academy Award...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    « La Vie des Autres » (2007), « Good Bye Lenin ! » (2003), « L'Expérience » (2003), « Cours, Lola, Cours » (1999) : les films allemands qui sortent au Cinéma en France sont rares mais d'une qualité bien au-dessus du tout-venant de la distribution cinématographique française ! La grande qualité de ce film est de nous faire percevoir le sentiment de terreur et de surveillance imposé à la population - et pas seulement aux artistes -, d'ailleurs il n'y a qu'à voir les scènes terribles spoiler: de la voisine du personnage espionné ou de l'enfant dans l'ascenseur et le grand moment de solitude du fonctionnaire racontant une blague à table dont la chute va à l'encontre du pouvoir en place,
    pour se rendre compte de la généralisation du « système de surveillance » à l'ensemble de la population. Ce n'est sûrement rien par rapport à ce qui se passe encore de nos jours en Corée du Nord mais c'est déjà terrifiant. Ce film nous fait encore plus prendre conscience de la chance que nous avons de vivre dans un pays comme le notre à notre époque.
    Loubm974
    Loubm974

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2020
    Une œuvre tendre et haletante, entre course poursuite et moments de génies on est porté par le rythme certes un peu lent du film mais qui permet une analyse de la situation et un développement plus complexe et pensé des personnages qui ne se bornent pas à des pensées manichéennes adoptées notamment par le régime visé. Une très belle œuvre
    Aurélia P
    Aurélia P

    24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2020
    Quel beau film. On plonge dans l'univers d'avant la chute du mur. L'impitoyable Stasi. Le manque de liberté et ceux qui se sont battus pour. Une histoire prenante et un casting génial. À voir !
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    3 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2020
    Session de rattrapage en 2020 pour ce film sorti il y a quelques années et que je visionne donc qu'en 2020. Je suis sensible au sujet qui dépasse bien sûr la "petite république de RDA" comme semble regretter l'un des protagonistes, mais s'adresse à toutes les sociétés qui d’auto-espionnent et et se complaisent dans la délation. Je crois que malheureusement, avec nos téléphones portables et nos réseaux sociaux nous avons reversés dans les mêmes travers avec terriblement moins d'humain dans nos vies. Sinon, je trouve le film un peu longuet, seul défaut dans sa construction, car tout est bien construit. L'acteur principal est absolument génial !!!
    Le fameux canard
    Le fameux canard

    2 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    J'ai découvert ce film en classe d'allemand et j'ai été époustouflé par le scénario et la mise en scène. Ce film sur cet agent secret d'Allemagne de l'est qui remet en doute ses idées et le régime soviétique en espionnant un couple est absolument fascinant. Les acteurs réussissent la prouesse de jouer avec justesse dans ce drame social captivant ayant remporter un oscar du meilleur film étranger mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Des critiques tape-à-l’œil, ça attire naturellement presse et spectateur au sujet de ce film qui change de la seconde guerre mondiale nazi fureur Hitlérienne axe alliance, le communisme d’Allemagne de l’Est a l’air de plaire au public de cette page, la RDA ne rigolait pas, surveillait ses concitoyens subversifs n'adhérant au parti.
    Ce sont les ennemis d’état dépeints dans cette fiction dramatique sensationnelle pour rien plus que objective, c’était l’élite ou plutôt les intellectuels étatistes communistes, écrivain, poète, metteur en scène, actrice, théâtre, en faite tout n'était que théâtral politiquement correct, les élitistes contre l’élitisme du peuple collimateur.

    Ce fut de la paranoïa, un peu de vicieux pervers manipulateur envoyant ces espions écouteurs, toute votre vie privée les intellos jusqu’au lit mis sur le fil ! Ainsi le rôle attribué à la STASI, police secrète étatisme symbole du régime.
    Totalitaire bureaucratie dictature du prolétariat poésie politique Stalinisme, un absolu drastique microcosme confiné utopie cette république démocratique allemande, en attendant le match de football ennemi de tant en tant amical diplomatie réchauffement RFA, défection Ouest prévoyance.

    La réunification arrive à point nommé pour nous dévoiler des archives infos croustillantes, les résultats du score camouflés, tel un roman photo dans la vie de l’autre écrivain privilégié et sa femme obstinée simulatrice shooté.
    A corps perdu dans les vapes se jeter sur les roues calculatrices par le scénario, pendant décennie de rideau ferraille rouillé en 2020, maintenant et bonne année !🎊🥳🎆 ..........non et non, ce n’est pas une simulation du futur après 1984.

    Ensuite la chute en 1989, le monde Fassbinderien créa la matrice allemande au passé antérieur, une pilule somnifère puissant marche dans cette réalisation aristocrate moyennement, Florian Henckel Von Donnersmarck aussitôt nom rayé vite oubliée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Peu avant la dislocation des blocs mais toujours en pleine période fraîche durant la guerre froide, "La vie des autres" revient sur les méthodes peu catholiques et immorales du gouvernement de l'ex Allemagne de l'Est et met l'accent sur la Stasi, le service de renseignements et d'espionnages de la RDA afin de traquer les opposants au Régime.

    Officiellement traqué car "trop poli pour être honnête" d'après le ministre de la culture, ce dramaturge attire également la suspicion car il est ami avec un metteur en scène interdit de travail car il est contre le mouvement communiste, mais officieusement c'est surtout car il est le concubin de la maîtresse du ministre dont il s'est amouraché ... Elle souhaite sauver sa carrière et choisit les bons procédés, quand lui veut définitivement évincer cet homme de théâtre.

    Sous fond de délation et de pure jalousie on assiste à une mise sur écoute d'un appartement truffé de micro et supervisé par un officiel instructeur montré volontairement par le réalisateur comme assez froid, inflexible, monolithique aux méthodes rigoureuses.
    Le spectateur pense avoir à faire à un gros con de communiste et conservateur à l'image du bloc soviétique alors qu'il va s'avérer être le plus humain d'entre eux.

    En partageant la vie de ce couple par procuration il va se prendre d'affection pour eux et comprendre leurs agissements.
    Tourmenté par ce cycle infernal il va devoir prendre les bonnes décisions : sauver sa carrière ou aider ce couple en proie à l'austérité dictatoriale et de la censure prônée par le gouvernement de la RDA ?

    Un film qui démontre la difficulté pour les citoyens de s'épanouir dans un régime oppressant et totalitaire qui ne respecte pas les droits de l'homme ainsi que la liberté de pensée et de s'affirmer face à un parti unique répressif.
    Le suicide et aussi en plein coeur du centre de ce film et pose question.

    le film offre une très belle fin.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    123 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    C’est décidément le destin des réalisateurs allemands que de se tenir en pensée sur le Mur de Berlin pour relater, depuis un côté ou l’autre de son histoire, à quel point il a influé sur le pays. Et si c’est pour produire des films de cette facture, autant continuer !

    La Vie des Autres est le premier film de Von Donnersmarck, et cela se sent dans la façon qu’il a de nouer son scénario comme Ulrich Mühe son nœud de cravate : trop vite. Mühe, il est de la Stasi ; il est cet Est-Berlinois tout gris, chauve, cynique et consciencieux qui a alimenté l’imaginaire de tant de dystopies d’après-guerre. L’inhumain qui épie et réclame le nom des gens, quitte à laisser tout le monde soupçonner qu’ ”il en est”.

    Si l’on ne savait pas que Mühe n’a eu qu’à se rappeler de la RDA qu’il a vécue pour jouer si bien dans sa version fictive (et que l’acteur, à l’instar d’un personnage du film, a consulté son propre dossier de la Stasi après la chute du Mur), on croirait que Von Donnersmarck recrée tout le cliché du fascisme fantasmé de l’époque. Mais la machinerie a eu le temps de se mettre en place, et la caméra d’hériter d’un rôle tout particulier, puisque davantage que le son, elle fait passer le spectateur pour l’espion, le vrai.

    Dans ce petit monde filmique guidé officieusement par un accessoiriste féru de réalisme qui a passé lui-même deux ans dans les prisons de la Stasi, on peut craindre le règlement de compte ou l’hommage, mais pas du tout : plus qu’un mémorial, l’œuvre est un souvenir enveloppé dans cette empathie allemande qui, osé-je le dire, semble toujours dériver en ligne droite d’un siècle de regrets pour leur histoire récente, sous cette forme humble et artistique qui fait des ravages entre autres chez Werner Fassbinder et Wolfgang Becker.

    Pourtant, cette empathie ne donne pas lieu à des situations bien exceptionnelles : le cynique qui se met à réfléchir et à se sortir tout seul de l’autoritarisme qu’il a toujours défendu, on a déjà connu ça chez George Orwell ou Terry Gilliam, mais c’est bien vu de le mettre sur le compte de cette petite phrase : ”les gens ne changent pas”. Non, mais un peuple, oui. Pour finir, les rôles s’inversent carrément : l’écrivain pro-Ouest se tâche les mains d’encre rouge comme de sang tandis que c’est l’officier de la Stasi, chargé de l’écoute, qui invente une histoire servant à remplacer son rapport et à protéger sa nouvelle cause. Et ça, on y arrive après un déroulé politico-artistique vraiment sensationnel quoique par le biais d’un couple un peu terne.

    Non content de m’absorber, le film me fait me poser une autre question : fallait-il que l’Allemagne vive dans la honte de ses dirigeants entre 1933 et 1989 pour faire d’aussi bons films à propos de cette période ?

    → https://septiemeartetdemi.com/
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2019
    Un film remarquable qui nous en apprend un peu plus sur les conditions de vie en Allemagne de l'est. Glaçant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2019
    Voilà le film parfait à regarder pour les 30 ans de la chute du mur de Berlin, événement qui nous, fit dire à nos enfants devant la TV le 9 novembre 1989: » regardez bien, c’est exceptionnel, vous vivez un moment historique ».

    Si ce premier film évoque en toile de fond la grande Histoire, le metteur en scène s’attache avant tout à parler des individus: comment vit-on le fait d’être espionné, espionnable ou contraire le rôle d’agent de la police d’Etat. D’une façon plus convaincante et glaçante que le Conversation secrète de Coppola, la mise en scène décrit par le menu l’énergie considérable consacrée à l’époque à la surveillance permanente de toute une population.

    Les hommes gris aux impers démodés de la Stasi débarquent sans prévenir, petits pions d’un système totalitaire dans lequel chacun apprend à jouer en permanence un double-jeu. Dans le genre, Ulrich Muhe est au sommet de son art d’agent modèle en proie au doute. Car comme souvent les systèmes oppresseurs s’écroulent par l’intérieur plus que par l’action muselée des opposants.

    Quant de plus la fatalité s’en mêle, plus rien ne peut être sauvé et le fameux taux de suicides que l’ex RDA s’évertuait à cacher restera élevé.

    Le final nostalgique dans la Karl Marx Allee symbolise astucieusement la fin d’une époque historique, mais ce qui est remarquable- et quelque part inattendu- c’est la nouvelle modernité que La vie des autres a acquise. Aujourd’hui, son thème central reste complètement d’actualité, dans un monde technologique dans lequel les systèmes de surveillance, d’écoute, de reconnaissance faciale et de suivi de tous vos déplacements sont en pleine explosion. Qui seront les nouveaux maitres du monde: le patron de Google ou Xi Jinping?
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