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On a peur au départ d'avoir à faire à un film politique ( comme sait le faire si bien Costa-Gavras) dénonçant le système politique qui a sévi pendant quelques décennies en R.D.A. .
Sauf qu'ici c'est l'humain et non la froideur de la machine administrative qui est au centre de l'intrigue.
Ullrich Mühe campe un agent du gouvernement exemplaire chargé de mettre sur écoute un dramaturge pris injustement pour cible par un haut dignitaire du régime.
Ce personnage insignifiant et transparent ne vit d'abord que pour sa fonction.
Puis on assiste pas à pas à l'éveil de sa conscience.
Le film n'est pas démonstratif et s'attarde sur les personnages et leurs sentiments.
La fin est minimaliste comme l'ensemble du film mais véhicule une émotion intense.
Sauf qu'ici c'est l'humain et non la froideur de la machine administrative qui est au centre de l'intrigue.
Ullrich Mühe campe un agent du gouvernement exemplaire chargé de mettre sur écoute un dramaturge pris injustement pour cible par un haut dignitaire du régime.
Ce personnage insignifiant et transparent ne vit d'abord que pour sa fonction.
Puis on assiste pas à pas à l'éveil de sa conscience.
Le film n'est pas démonstratif et s'attarde sur les personnages et leurs sentiments.
La fin est minimaliste comme l'ensemble du film mais véhicule une émotion intense.
Grosse claque. La vie des autres est un film allemand sur l'espionnage pendant le régime de la RDA. Le scénario est intelligent, les acteurs, que je ne connaissais pas, sont tous excellents, les personnages sont attachants, la réalisation est superbe, la BO accompagne bien l'histoire et le film réussit à captiver du début à la fin. Le totalitarisme y est violemment critiqué et surtout le régime en RDA, qui nous dégoûte toujours plus au long de l'histoire. La puissance qui se dégage de ce film est indescriptible tant il est touchant et profondément humain. Je ne sais pas trop ce qui le rend à ce point exceptionnel : est-ce les relations très bien construites entre les personnages, le côté stressant et imprévisible de l'histoire, l'atmosphère oppressante de la vie en RDA qui est parfaitement retranscrite ou la fin qui est juste exceptionnelle ?
Un chef-d'œuvre allemand d'une efficacité et d'une puissance dramatique rare. A voir.
Un chef-d'œuvre allemand d'une efficacité et d'une puissance dramatique rare. A voir.
Surfant sur le modèle classique occidental de "l'intellectuel opprimé" en Union Soviétique, La vie des autres brille par sa naïveté sordide et propagandiste. Le modèle manichéen ainsi que la vision occidentale manipulée par la presse complaisante nourrissent un imaginaire absurde. Les intellectuels sont opprimés partout dans le monde, et surtout ceux qui ne vont pas dans le sens de l’État. Avec La vie des autres, ont maintient l'illusion d'un monde oriental totalitaire et obscurantiste ; mais aussi qu'il existe dans les chiens de garde du système des êtres capables de s'émanciper, de se sacrifier, pour la liberté d'expression et de pensée. Le modèle du héros est typiquement un modèle US : sens du devoir, de sacrifice et de justice. Film hybride, donc, dominé par la volonté de montrer l'Est obscurantiste mais habité par des héros de l'Ouest libertaires et révolutionnaires. Sans queue ni tête.
N'en déplaise à la critique instituée, il n'y a pas vraiment ici matière à dithyrambes! Certes, Florian Henckel s'est bien documenté, et «Das Leben der Anderen» (2006), intéressant par son sujet, se laisse regarder sans ennui. Ajoutons que, pour leur part, les acteurs tiennent leur rôle avec une sobriété bienvenue. Mais il n'y a pas ici le moindre petit commencement d'un début d'une ombre de réalisation originale! L'ensemble est aussi convenu que le discours de circonstance d'un président d'assemblée de collectionneurs de papillons. Les ficelles du scénario sont notamment par endroit tellement épaisses qu'on se surprend à prévenir le futur avec davantage d'infaillibilité qu'une Madame Soleil. La photographie enfin ne brille pas par son intérêt et la musique, non dépourvue d'idées, est trop envahissante. Un réalisateur prometteur? C'est avec une brindille de scepticisme et le sourire en coin qu'on attend de voir...
Coup de Maitre ! passez le cap des préjugés (une affiche peu aguichante, un thème pas très affolant, des acteurs et un metteur en scène sans notoriété hollywoodienne, une construction cinématographique peu classique...etc etc) et découvrez comment Florian Henckel von Donnersmarck vous amène tranquillement à vous dire à la fin "mais quel chef d'oeuvre de perfection que voici là !!!"La sombre période de la Stasi est décortiquée au scalpel, les radiographies des pensées intimes des protagonistes passent à la dimension du scanner, ce film parle d'Histoire, d'être Humains, de Vie, et aussi d'Amour - Travail du réalisateur et de toute l'équipe (en particulier admirable BOF de Gabriel Yared qui colle aux images) dans la lignée de celui des maitres de la renaissance, ce film est digne de la chapelle sixtine - tout le monde n'aimera pas, mais la beauté , la finesse et l'émotion sont au rendez vous!
Malgré un début un peu lent, plus le film avance et plus il devient passionnant ! Le scénario est intéressant, bien ficelé, bien rythmé et le contexte peut exploiter ! Les acteurs sont justes tout comme la façon de filmer... À voir et à conseiller.
Mise en scène insipide pour un film plat et d'un rythme ennuyeux. Je m'attendais au chef d'œuvre du septième art allemand et au lieu de ça j'ai eu le droit à un mauvais drame sur fond de conspiration. On oublie vite les manières moins académiques de la vraie STASI, ici on a le droit à une banale police secrète qui se la joue subtile et ça ne colle pas du tout au coté authentique que veut se donner le film. Un récit banale qui ne mérite pas tous ses éloges.
Scénario extrêmement limé jusqu'au bout des ongles. Pour qui veuillent s'enorgueillir d'avoir vu un film intellectuel politico-dramatique tant encensé par les critiques t'as vu (faut pas mourir inculte). Mais la lenteur. Mon dieu quelle lenteur. On nous propose pourtant ici un film très astucieux dans son scénario, et nous montrant les coulisses d'une Allemagne de l'Est qu'on ne connaissait pas trop sous cette facette au cinéma. Mais la mise en scène. Qu'est-ce qu'on nous propose qui puisse capter le regard ? Ça parle beaucoup je trouve. Et je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi sobre, ça rend le rythme du film très lourd, déjà que l'histoire l'est (bien qu'élaboré bien sûr, mais s'étirant sur plus de 2h, forcément...).
Un très beau film, intelligent, aussi réussi dans les scènes intimistes que dans sa description des réalités politiques et historiques de la RDA.
Un point faible scénaristique tout de même, on a un peu de mal à croire qu'un intraitable et très expérimenté agent de la stasi deviennent aussi brutalement sensible à l'amour, à la beauté, à l'art, à la musique (comme si cela sauvait de la barbarie d'ailleurs) et qui comme par enchantement rejoindra le camp du bien.
Un point faible scénaristique tout de même, on a un peu de mal à croire qu'un intraitable et très expérimenté agent de la stasi deviennent aussi brutalement sensible à l'amour, à la beauté, à l'art, à la musique (comme si cela sauvait de la barbarie d'ailleurs) et qui comme par enchantement rejoindra le camp du bien.
Je dois dire que depuis quand j'ai regardé La Vie des autres (hier), j'ai senti qu'il était largement surévalué. Principalement en raison de ses limites artistiques et parce que je sentais qu'il ne rendait pas justice à son battage médiatique. Bien que les méthodes d'enquête de la Stasi décrites soient définitivement correctes et méticuleusement recherchées par le réalisateur. Les personnages semblent extrêmement peu profonds. Il semble que le réalisateur et scénariste ait d'abord choisi un certain jargon de la Stasi puis construit son film autour plutôt que de travailler à partir de personnages existants. Cela donne à l'histoire une sensation résolument artificielle. Le film a toutes les caractéristiques d'un téléfilm sophistiqué et soporifique plutôt qu'une sortie en salles. Pire que tout la bande originale de Gabriel Yared (que j'aime beaucoup normalement), ici sa musique ressemble parfois à de la colle. Il semblerait que c'est précisément cet aspect kitsch-cliché qui a fait de ce film un tel succès auprès des critiques américains et des intellectuels. Il a ajouté à une superficialité calculée qui a servi à gagner un Academy Award...
Pourquoi tant d'éloges sur ce film ?? Il n'a absolument rien d'exceptionnel. Il ne montre même pas les vrais actes de la STASI. Juste une banale histoire d'espionnage et d'écoute. De plus la réalisation est très académique. Franchement, pas de quoi s'extasier.
et bien moi je rejoins les mauvaises critiques sur ce film car je ne suis absolument pas la cible malgré que je sois un cinéphile qui tente toutes les catégories de films je ne suis absolument pas la cible il faut vraiment aimer l'histoire allemande pour s'y accrocher surtout plus de 2h. c'est ennuyeux à mourir en tout cas pour ma part.
Un très bon film allemand sur la Stasi , le service politique de Berlin-Est durant la guerre froide.
Un drame romanesque juste passionnant et bouleversant, servi par des acteurs exceptionnels.
Je viens de revoir ce film pour la 3ème fois sur Arte. Avec encore plus de passion pour la progression géniale de cette conversion d'un petit homme gris de la Stasi. J'ai vécu 11 ans avec une fille d'une femme de RDA réfugiée à Paris. Dès noël 78 j'ai passé plusieurs vacances dans sa famille. Et je peux témoigner que si l'on veut se faire une opinion réaliste sur ce pays, il faut compléter ce film
en regardant aussi "Good baye Lénine".
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