AlloCiné
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Un premier long métrage magnifique,qui vous prend aux tripes et se révèle en plus un éloquent témoignage historique.En 1985,un officier de la Stasi doit surveiller constamment un couple d'artistes,et s'humanise à leur écoute.Le cinéma allemand se porte très bien,merci pour lui!!Porté par une grande génération d'acteurs,dont le regretté Ulrich Muhe,le film se voit comme un documentaire et est plus convaincant que tous les documents d'archives.Il traite de thèmes universels comme la rédemption,la compassion,l'inhumanité et tant d'autres.Le réalisateur maitrise totalement sa mise en scène et n'use jamais d'artifices techniques(les décors sont austères)ni émotionnels.Alors faites fi de vos préjugés sur le cinéma d'Outre-Rhin et savourez ces 2h18...
TTNOUGAT
Ce film vient de paraitre en DVD,j'avais entendu des dizaines de compliments sur lui et aussi des reproches pour ne pas l'avoir vu à sa sortie.
C'est fait et je n'ai pas été déçu car le scenario est sans faille et la mise en scene académique à souhait pour retracer cet enfer glacé.Les 3 representants de ce pouvoir paranoîaque sont bien présents (les faibles,les crapules profiteuses et les idéaliste convaincus)et c'est bien sur cet idéaliste qui confére au film son grand interet.
Pourtant je n'ai pas été transporté car l'art cinématographique est absent ,seuls les moyens techniques sont utilisés ,il manque tout ce qui fait le talent des grands cinéastes mais c'est vrai aussi qu'il n'y en à plus beaucoup de vivants;
C'est fait et je n'ai pas été déçu car le scenario est sans faille et la mise en scene académique à souhait pour retracer cet enfer glacé.Les 3 representants de ce pouvoir paranoîaque sont bien présents (les faibles,les crapules profiteuses et les idéaliste convaincus)et c'est bien sur cet idéaliste qui confére au film son grand interet.
Pourtant je n'ai pas été transporté car l'art cinématographique est absent ,seuls les moyens techniques sont utilisés ,il manque tout ce qui fait le talent des grands cinéastes mais c'est vrai aussi qu'il n'y en à plus beaucoup de vivants;
Allez, encore une couche d'éloges pour ce film passionnant de bout en bout, intelligemment mené, toujours juste, assorti d'une musique magnifique. Les vies humaines sont disséquées, mises à nu et à vif par le regard des autres, et chacun s'épie et se dissimule, menant à une inévitable implosion de cette société de la paranoïa. Construit entièrement en miroir reflétant une dualité des personnages humains, et l'implacable linéarité figée de ceux qui ne vivent que pour leur fonction (Ulrich Tukur, Ulrich Mühe en début de film), le film éradique subtilement la facilité tout en demeurant dans le domaine de la parabole de "l'homme bon", sans redondance ni lourdeur. Acteurs parfaits, avec domination sur l'ensemble de l'incroyable Ulrich Mühe, au jeu sublime d'émotion rentrée. Quelqu'un dans les critiques s'est trompé en disant qu'il s'agissait de Kevin Spacey : ce dernier n'a pas à rougir de la méprise, ce qui n'est quand même pas la moitié d'un compliment.
S'il y a une chose à savoir sur ce film, c'est qu'il ne peut pas plaire à tout le monde, je vous conseille vraiment de le voir si le synopsis vous intéresse. Pour ma part je l'ai regardé aux vues de son succès. Je ne m'étais jamais autant ennuyé devant un film je crois.. Un film dont la mise en scène est grise, fade, lugubre, digne d'un téléfilm de france 2. Aucune émotion, même la scène du suicide est plate.. Le casting est nul, impossible de trouver des acteurs plus banals.. Rien à retenir du côté de la bande son non plus. Je suis étonnée de voir qu'autant de monde trouve que le communisme dans les années 80 est un sujet passionnant.. Je vais retourner à mes films traitant de la seconde guerre mondiale, sujet que je trouve bien plus intéressant, en sachant que j'oublierai bien vite ce film dans lequel il n'y aucun suspens.
Gros tapage médiatique autour de ce film Allemand qui devait en théorie passer inaperçu parmi les multiples longs-métrages remplissant chaque semaine les cinémas d'art et essai. Et puis finalement, de fil en aiguille, de critique en critique, le bouche-à-oreille aidant, il s'est construit une jolie carrière qui a d'ailleurs amené certains à lui accorder des jugements élogieux à mon sens complètement disproportionnés, jusqu'à cette apothéose dans le genre que fut la (souvent grotesque) cérémonie des Oscars. Allez, rédigeons ces quelques lignes de façon logique et intéressons-nous tout d'abord aux qualités de "La Vie des Autres". Traitant d'un sujet passionnant, tout sauf anodin, il retient dans un premier temps l'attention du spectateur grâce à une approche historique assez fidèle (par rapport à ce que j'ai déjà pu voir et lire sur la Stasi) et à une reconstitution d'ambiance dans l'ensemble réussie. Un peu de cynisme et de froideur viennent également pimenter cette solide production qui s'appuie sur des bases plus qu'acceptables. Bien mené, conduit avec métier, il ne souffre d'aucune longueur et parvient à éviter le gros mélo. Cependant, il faut bien constater que la mise en scène statique est extrêmement consensuelle et ne vient jamais au secours d'une interprétation monolithique voire fausse pour certains acteurs. Les personnages caricaturaux (tous les schémas attendus sont présents) n'aident pas à remonter la pente, pas moins que cet humanisme naïf ne sert des sentiments téléphonés, mal mis en valeur par une bande-son plus que lourde. Il y a en outre un côté "à la mode" assez agaçant et facilement perceptible dans l'utilisation de couleurs criardes ou d'une photo mal nuancée. Arrivé au générique, on se relève de son fauteuil, satisfait d'avoir passé une agréable soirée. Puis, on va se coucher, conscient que ce film conformiste sur bien des points ne restera guère longtemps dans notre mémoire. Destiné à ceux qui se satisfont des bonnes réalisations bien carrés.
Soporifique.
Ni originalité, ni réalisation extraordinaire.
Tout est gris et morne. Le film aussi.
Ni originalité, ni réalisation extraordinaire.
Tout est gris et morne. Le film aussi.
Quel film!!!! époustouflant!!! A voir absolument!!!!
mou, mal filmé, sans ambiance, dommage que le cinema allemand n'est pas évoluer techniquement depuis l'inspecteur derick car il y avait à faire beaucoup de chose avec ce sujet et on se retrouve malheureusement devant un film des années 50.
C’est décidément le destin des réalisateurs allemands que de se tenir en pensée sur le Mur de Berlin pour relater, depuis un côté ou l’autre de son histoire, à quel point il a influé sur le pays. Et si c’est pour produire des films de cette facture, autant continuer !
La Vie des Autres est le premier film de Von Donnersmarck, et cela se sent dans la façon qu’il a de nouer son scénario comme Ulrich Mühe son nœud de cravate : trop vite. Mühe, il est de la Stasi ; il est cet Est-Berlinois tout gris, chauve, cynique et consciencieux qui a alimenté l’imaginaire de tant de dystopies d’après-guerre. L’inhumain qui épie et réclame le nom des gens, quitte à laisser tout le monde soupçonner qu’ ”il en est”.
Si l’on ne savait pas que Mühe n’a eu qu’à se rappeler de la RDA qu’il a vécue pour jouer si bien dans sa version fictive (et que l’acteur, à l’instar d’un personnage du film, a consulté son propre dossier de la Stasi après la chute du Mur), on croirait que Von Donnersmarck recrée tout le cliché du fascisme fantasmé de l’époque. Mais la machinerie a eu le temps de se mettre en place, et la caméra d’hériter d’un rôle tout particulier, puisque davantage que le son, elle fait passer le spectateur pour l’espion, le vrai.
Dans ce petit monde filmique guidé officieusement par un accessoiriste féru de réalisme qui a passé lui-même deux ans dans les prisons de la Stasi, on peut craindre le règlement de compte ou l’hommage, mais pas du tout : plus qu’un mémorial, l’œuvre est un souvenir enveloppé dans cette empathie allemande qui, osé-je le dire, semble toujours dériver en ligne droite d’un siècle de regrets pour leur histoire récente, sous cette forme humble et artistique qui fait des ravages entre autres chez Werner Fassbinder et Wolfgang Becker.
Pourtant, cette empathie ne donne pas lieu à des situations bien exceptionnelles : le cynique qui se met à réfléchir et à se sortir tout seul de l’autoritarisme qu’il a toujours défendu, on a déjà connu ça chez George Orwell ou Terry Gilliam, mais c’est bien vu de le mettre sur le compte de cette petite phrase : ”les gens ne changent pas”. Non, mais un peuple, oui. Pour finir, les rôles s’inversent carrément : l’écrivain pro-Ouest se tâche les mains d’encre rouge comme de sang tandis que c’est l’officier de la Stasi, chargé de l’écoute, qui invente une histoire servant à remplacer son rapport et à protéger sa nouvelle cause. Et ça, on y arrive après un déroulé politico-artistique vraiment sensationnel quoique par le biais d’un couple un peu terne.
Non content de m’absorber, le film me fait me poser une autre question : fallait-il que l’Allemagne vive dans la honte de ses dirigeants entre 1933 et 1989 pour faire d’aussi bons films à propos de cette période ?
→ https://septiemeartetdemi.com/
La Vie des Autres est le premier film de Von Donnersmarck, et cela se sent dans la façon qu’il a de nouer son scénario comme Ulrich Mühe son nœud de cravate : trop vite. Mühe, il est de la Stasi ; il est cet Est-Berlinois tout gris, chauve, cynique et consciencieux qui a alimenté l’imaginaire de tant de dystopies d’après-guerre. L’inhumain qui épie et réclame le nom des gens, quitte à laisser tout le monde soupçonner qu’ ”il en est”.
Si l’on ne savait pas que Mühe n’a eu qu’à se rappeler de la RDA qu’il a vécue pour jouer si bien dans sa version fictive (et que l’acteur, à l’instar d’un personnage du film, a consulté son propre dossier de la Stasi après la chute du Mur), on croirait que Von Donnersmarck recrée tout le cliché du fascisme fantasmé de l’époque. Mais la machinerie a eu le temps de se mettre en place, et la caméra d’hériter d’un rôle tout particulier, puisque davantage que le son, elle fait passer le spectateur pour l’espion, le vrai.
Dans ce petit monde filmique guidé officieusement par un accessoiriste féru de réalisme qui a passé lui-même deux ans dans les prisons de la Stasi, on peut craindre le règlement de compte ou l’hommage, mais pas du tout : plus qu’un mémorial, l’œuvre est un souvenir enveloppé dans cette empathie allemande qui, osé-je le dire, semble toujours dériver en ligne droite d’un siècle de regrets pour leur histoire récente, sous cette forme humble et artistique qui fait des ravages entre autres chez Werner Fassbinder et Wolfgang Becker.
Pourtant, cette empathie ne donne pas lieu à des situations bien exceptionnelles : le cynique qui se met à réfléchir et à se sortir tout seul de l’autoritarisme qu’il a toujours défendu, on a déjà connu ça chez George Orwell ou Terry Gilliam, mais c’est bien vu de le mettre sur le compte de cette petite phrase : ”les gens ne changent pas”. Non, mais un peuple, oui. Pour finir, les rôles s’inversent carrément : l’écrivain pro-Ouest se tâche les mains d’encre rouge comme de sang tandis que c’est l’officier de la Stasi, chargé de l’écoute, qui invente une histoire servant à remplacer son rapport et à protéger sa nouvelle cause. Et ça, on y arrive après un déroulé politico-artistique vraiment sensationnel quoique par le biais d’un couple un peu terne.
Non content de m’absorber, le film me fait me poser une autre question : fallait-il que l’Allemagne vive dans la honte de ses dirigeants entre 1933 et 1989 pour faire d’aussi bons films à propos de cette période ?
→ https://septiemeartetdemi.com/
Un film allemand qui reprend un sujet intéressant de l'histoire, ça se laisse regarder, mais quand l'histoire au départ n'est pas très prenante, le film ne l'est pas plus. Disons que la mise en scène est bonne, les acteurs aussi, surtout Ulrich Mühe qui incarne bien son personnage. Mais bon, c'est de l'espionnage pendant deux heures, ça en devient lourd, il ne se passe presque rien. Un long métrage réalisé en grande partie pour plaire à la presse, ou concurrencer aux Oscars. Mais pour ma part, je l'ai trouvé ennuyeux. Une belle fin cependant.
« La vie des autres » de Florian Henckel von Donnersmarck (2007) est un film d’espionnage se déroulant en RDA en 1984 où la STASI surveille étroitement Georg Dreyman (Sebastian Koch), un dramaturge côté, même si en fait … mais on ne peut en dire plus sur cette histoire pleine de subtilités psychologiques qui ne sont d’ailleurs pas toutes évidentes lors de la première vision de ce film tant les attitudes, les mimiques, les regards, les mots, les silences … ont une très grande importance. Pour ne rien dévoiler, disons simplement que quelques années plus tard, malgré le caractère dramatique de cette histoire, Dreyman publiera un roman – « Sonate de l’homme bon » - qu’il dédiera avec toute sa gratitude à l’agent HGW, le capitaine Gerd Wiesler (Ulrich Mühe qui est magistral même si tous les acteurs sont excellents), qui était chargé de sa surveillance.
La photo et la lumière sont d’une grande qualité ainsi que les décors que ce soient les locaux de la STASI ou de l’appartement de l’écrivain.
Un petit bijou ayant reçu à juste titre l’Oscar du meilleur film étranger. A voir et - comme déjà dit – à revoir pour en comprendre toute la finesse et l’intensité de ce film qui dure 2 h 14 !
La photo et la lumière sont d’une grande qualité ainsi que les décors que ce soient les locaux de la STASI ou de l’appartement de l’écrivain.
Un petit bijou ayant reçu à juste titre l’Oscar du meilleur film étranger. A voir et - comme déjà dit – à revoir pour en comprendre toute la finesse et l’intensité de ce film qui dure 2 h 14 !
Sujet fort, parfaitement traité, avec un acteur principal dèjà remarqué chez Haneke qui nous offre une prestation remarquable. A voir.
Après une séquence d'introduction complètement réussie, La Vie Des Autres tient le spectateur en haleine jusqu'à son merveilleux final (très beau moment d'émotions) grâce à un scénario solide situant le film dans un contexte politique où socialisme égal fascisme, à des acteurs absolument parfaits (le regretté Ulrich Mühe en tête, aussi froid qu'humain) et à une réalisation très sobre contournant sans mal tous les poncifs du genre.
Suite au visionnage de La Vie Des Autres, on comprend aisément le succès public remporté par cette oeuvre intelligente, aussi bien en France qu'à l'étranger, tant son propos est fort et certaines séquences anthologiques.
Du bon cinéma !
Suite au visionnage de La Vie Des Autres, on comprend aisément le succès public remporté par cette oeuvre intelligente, aussi bien en France qu'à l'étranger, tant son propos est fort et certaines séquences anthologiques.
Du bon cinéma !
Les tortures présentés sont exclusivement des tortures Psychologiques avec en autre du chantage.
Mais les tortures physiques sont envisagées. avec les sieges lors des interrogatoires où l'intérrogé doit poser ses mains et y laisse son odeur, sa transpiration... tout cela pour aider les chiens a les rechercher.
Cela montre a quel point il était facile d'entrer dans la Stasi (police secrete de l'époque), et que tous le monde pouvais y entrer .
En effet je trouvais très étrange qu'il n'y ai pas de topic car c'est un très bon film.
Je ne voulais pas créer de topic car je trouve que c'est moins joli sans les photos.
Ce film ne faisait pas partie de mes priorités.
Mais je ne regrette pas du tout. Et c'est vrai que pour un premier film, c'est un très bon film!!
Mais les tortures physiques sont envisagées. avec les sieges lors des interrogatoires où l'intérrogé doit poser ses mains et y laisse son odeur, sa transpiration... tout cela pour aider les chiens a les rechercher.
Cela montre a quel point il était facile d'entrer dans la Stasi (police secrete de l'époque), et que tous le monde pouvais y entrer .
En effet je trouvais très étrange qu'il n'y ai pas de topic car c'est un très bon film.
Je ne voulais pas créer de topic car je trouve que c'est moins joli sans les photos.
Ce film ne faisait pas partie de mes priorités.
Mais je ne regrette pas du tout. Et c'est vrai que pour un premier film, c'est un très bon film!!
Tellement de choses ont été dites sur ce film que je ne vois pas quoi écrire de nouveau. Juste du grand cinéma; Rien d'autre à dire; pas de thèse à écrire ;
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