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Votre avis sur La Face cachée ?
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Le réveil est le pire moment et je sens que le temps passe et que la vie continue sans moi, dit François en se levant et en dessinant un rébus (plutôt puéril) pour dire à Isa qu'il l'aime. François et Isa, près de la cinquantaine vivent une vie de routine, on ne les voit jamais travailler mais on suppose qu'ils appartiennent à la classe moyenne et ils ne semblent pas avoir d'enfants même s'il y a parfois des allusions bizarres. François traverse une crise de confiance et une crise de conscience. Un homme très anxieux, ces bêtises acheter des vêtements neufs ou un piano ne le satisfont plus et il se confie à son meilleur ami. Mais sa femme ne le satisfait plus semblent et elle ne s'ouvre pas facilement. C'est le sujet principal de La Face cachée un couple vit ensemble depuis des années et à la fin du film, ils se rencontrent vraiment et communiquent pour la première fois même si l'avenir reste plutôt sombre. Trois grand acteurs Campan lui-même, Karine Viard et Jean-Hugues Anglade donnent de la substance aux personnages et même si parfois on a envie de bâiller ils portent un film dont le scénario est plutôt dérivé. Ce qui manque définitivement c'est un peu d'humour car parfois c'est trop bavard et il faut tout le talent des trois acteurs principaux pour faire asseoir le spectateur à travers le film...
Caine78
D'un côté, difficile de critiquer un Bernard Campan s'étant manifestement beaucoup impliqué dans le projet, d'autant que sa prestation comme acteur est également excellente. Malheureusement, si certaines scènes sont justes et sa volonté de rendre invisible à travers le hors-champ, les ellipses et le silence le malaise de ce couple louable, sa démarche s'avère beaucoup moins subtile qu'il ne devait l'espérer, et surtout bien peu captivante. A force de ne quasiment rien voir, on finit presque par se désintéresser totalement de ces derniers, pas antipathiques pourtant, juste terriblement banals, l'ex-Inconnu oubliant l'essentiel : nous raconter une histoire. Alors OK, je comprends l'idée de ne justement rien montrer pour mettre en avant la fameuse « face cachée » du titre afin d'expliquer que la douleur est parfois insondable : pourquoi pas. Mais à force de nous proposer des petits moments du quotidien sans réel intérêt, on s'ennuie assez rapidement, loin de l'émotion recherchée. Heureusement, la révélation finale atténue (un peu) cette impression d'occasion manquée, justifiant certains choix précédents de l'apprenti réalisateur. Campan voulait nous présenter une histoire d'amour vue de façon différente, celle-ci s'avère en définitive banale et très loin du trouble qu'elle imaginait susciter, soit l'exact contraire des intentions de départ. Pas honteux, juste un peu raté.
Vèritable premier long-mètrage de Bernard Campan derrière la camèra qui se nourrit ici de films d'auteur (Pialat, Haneke, Cassavetes, Bresson...) et qui, du coup, lui ont permis d'aller vers un sujet plus personnel! Un film tout en suggestion, et tout par en dessous, des choses cachèes en permanence! Malheureusement, "La face cachèe" est un premier long-mètrage plombant qui souffre de pas mal d'imperfections! De plus, c'est un film qui se veut terriblement ennuyeux et qui nous surprend minute après minute par son austèritè! Campan mange, boit du cafè, joue du piano, bricole, se blesse maladroitement avec une caisse à vins ou se jette comme ça du haut d'un pont! Rien d'autre à signaler au niveau de la performance! Toutefois, ne pas trop lui jeter la pierre, Campan est loin d'être un mauvais acteur! C'est juste son film qui est pesant! Pètrie de culpabilitè, le personnage de Karin Viard est complètement à l'ouest et n'arrange pas les choses en cultivant son malaise jusqu'à la fin de projection! Un calvaire! Même Jean-Hugues Anglade n'est pas bon! 0,5* pour le côtè mystère / non-dits...
Campan est plutôt bon devant comme derrière la camera (pour la forme), le sujet n'est pas inintéressant et l'idée de départ aussi. Mais tellement que la monotonie, la mélancolie et l'ennuie ont prit le dessus sur ces personnages et tellement l'histoire est plate, que le film en devient lui aussi ennuyeux.
Il ne s'agit pas ici d'un chef d' oeuvre du 7ème art, mais ce petit film reste subtil et intelligent sans tomber dans le "pseudo-intellectuel" barbant. Finement observé de Bernard Campan qui à écrit et réalisé ce film (en plus bien sûr de tenir le premier rôle).
La Face Cachée, ou La Face Cachée (du cinéma français)... Désolé pour les fans du genre, ce n'est que mon avis, mais quelle molesse... Outre le fait que l'on attends la fin d'un pseudo suspens digne d'un "où est charlie ?", ce film est une accumulation des gestes simples que l'on fait au quotidien, prendre un café, se netoyer le visage, prendre la voiture, lire le journal, voir un pote, se galérer à monter un meuble, aller au resto, etc.. Heu voilà, j'ai tout dis je crois bien, plus besoin d'aller le voir.
Non plus sérieusement, oui il y a la pseudo remise en question du couple qui s'enfonce dans une routine, ou comment vivre sur la longueur sans s'enfermer dans une spirale d'ennui, sauf que là, on ne ressent que ça, l'ennui. Et j'ai beau vouloir essayer de rester ouvert à ce cinéma français au chauvinisme bien ancré, une chose est sûre ce long métrage vient alimenter ma longue liste d'exemples de films qui ne raconte rien et qui a la prétention d'inteclectualiser les rapports d'un couple, qui lui aussi ne raconte rien. Une philosophie de comptoir, un dénouement ultra prévisible (ma copine en est témoin lol), au final un scénrio ressassé des centaines de fois, mais avec cette fois-ci Campan et Viard, donc forcement ça change tout et c'est "mieux" !
Donc pour celles et ceux qui ne sont, à la base, pas fan de ce genre de cinéma mais qui ne sont pas encore totalement désespérés de tomber sur une bonne surprise (comme moi), et bien celui-ci ne vous donnera certainement pas envie de dépasser vos aprioris respectifs. Et pour celles et ceux qui subliment ce genre de film et qui se sont toujours pris des claques cinématographiques semblable à l'orgasme le plus divin de leur vie, en regardant des bons cultes parisiens, continuez donc de vous goinfrer de plaisirs visuels en racontant à qui veux l'entendre que "ah non, mais tu n'as pas du tout compris les subtilités qui donnent tout le sens profond de cette face cachée !!"
Sur ce, aurevoir.
Ah non pas aurevoir, ma copine vient de me faire prendre conscience d'un détail important : c'est Campan le réalisateur ! Pour ceux qui étaient fan des Inconnus, vous souvenez-vous de leur sketch qu'ils avaient fait sur le cinéma français, où l'on voit des extraits hyper barbants et vide de sens ? Avec toute une troupe d'intelectuels qui débattent par-dessus ? Et bien a croire que Campan n'a pas camper sur ses positions !
Non plus sérieusement, oui il y a la pseudo remise en question du couple qui s'enfonce dans une routine, ou comment vivre sur la longueur sans s'enfermer dans une spirale d'ennui, sauf que là, on ne ressent que ça, l'ennui. Et j'ai beau vouloir essayer de rester ouvert à ce cinéma français au chauvinisme bien ancré, une chose est sûre ce long métrage vient alimenter ma longue liste d'exemples de films qui ne raconte rien et qui a la prétention d'inteclectualiser les rapports d'un couple, qui lui aussi ne raconte rien. Une philosophie de comptoir, un dénouement ultra prévisible (ma copine en est témoin lol), au final un scénrio ressassé des centaines de fois, mais avec cette fois-ci Campan et Viard, donc forcement ça change tout et c'est "mieux" !
Donc pour celles et ceux qui ne sont, à la base, pas fan de ce genre de cinéma mais qui ne sont pas encore totalement désespérés de tomber sur une bonne surprise (comme moi), et bien celui-ci ne vous donnera certainement pas envie de dépasser vos aprioris respectifs. Et pour celles et ceux qui subliment ce genre de film et qui se sont toujours pris des claques cinématographiques semblable à l'orgasme le plus divin de leur vie, en regardant des bons cultes parisiens, continuez donc de vous goinfrer de plaisirs visuels en racontant à qui veux l'entendre que "ah non, mais tu n'as pas du tout compris les subtilités qui donnent tout le sens profond de cette face cachée !!"
Sur ce, aurevoir.
Ah non pas aurevoir, ma copine vient de me faire prendre conscience d'un détail important : c'est Campan le réalisateur ! Pour ceux qui étaient fan des Inconnus, vous souvenez-vous de leur sketch qu'ils avaient fait sur le cinéma français, où l'on voit des extraits hyper barbants et vide de sens ? Avec toute une troupe d'intelectuels qui débattent par-dessus ? Et bien a croire que Campan n'a pas camper sur ses positions !
Ca y est, je l'ai vu. Rien à dire du côté du jeu de Bernard Campan et de Karin Viard, tout le monde sait à quel point ils sont talentueux. Il est clair que ce film est davantage destiné aux adultes, car les questions que le film amène à se poser concernent le sens de la vie et comment gérer ses soucis. Le film est sans doute trop court, pas assez poussé, c'est dommage. Mais les images gardent une certaine intensité. Je ne vous conseille pas de voir la bande annonce, à elle seule elle résume le film.
Je trouve ce film pas mal du tout
et je me dis en lisant les critiques des:
"Cahiers du cinéma" et de "Chronic'art.com",
qu'il y a quand même, de sacrés merdeux !
et je me dis en lisant les critiques des:
"Cahiers du cinéma" et de "Chronic'art.com",
qu'il y a quand même, de sacrés merdeux !
Le début est très difficile, les questions philosophiques de Campon nous énerve vite, les futilités nous agace et sa ne dégage rien mais quand la fin arrive on est bouleversé et on comprend ( surement trop tard) la finesse de la mise en scène.
"C'est le reveil qui fait peur, c'est surtout le reveil.
Des fois j'ai l'impression que la vie se deroule sans moi, independamment de moi. Comme si je n'etais pas la.
Moi d'un cote et la vie de l'autre.
J'ai peur que ça me fasse comme cet effet, tu sais quand tu t'es endormi dans un train avec le bruit, le tengage, et tout à coup tu réalises que le train s'est arreté, et c'est justement l'absence de bruit et de mouvement qui te sors de ton sommeil.
C'est ça qui me fait peur, c'est de me reveiller au dernier moment.
C'est de realiser qu'il y avait un voyage, quand c'est la fin du voyage."
Des fois j'ai l'impression que la vie se deroule sans moi, independamment de moi. Comme si je n'etais pas la.
Moi d'un cote et la vie de l'autre.
J'ai peur que ça me fasse comme cet effet, tu sais quand tu t'es endormi dans un train avec le bruit, le tengage, et tout à coup tu réalises que le train s'est arreté, et c'est justement l'absence de bruit et de mouvement qui te sors de ton sommeil.
C'est ça qui me fait peur, c'est de me reveiller au dernier moment.
C'est de realiser qu'il y avait un voyage, quand c'est la fin du voyage."
Pour son premier long métrage en solo, Bernard Campan choisit le drame et révèle une facette de son talent jusque là peu exploitée (si ce n‘est dans ‘L’homme de sa vie’ en tant qu’acteur aux côtés de Charles Berling, où il se révèle touchant de sincérité dans un rôle à contre-emploi bien plus profond que dans ‘Le cœur des hommes‘) avec LA FACE CACHEE, oeuvre tourmentée, fragile et authentique. Il nous livre un film simple, touchant, à la mise en scène sobre, tout comme les acteurs tous très justes et où le scénario excelle en matière de subtilité, de tendresse, de philosophie; car au delà du caractère dramatique, le propos se veut aussi optimiste. La névrose que traverse le couple Viard/Campan est irrégulière, l’orage menace d ’éclater, la vérité effraie, les redoutables réponses sur la finalité du couple et de l’amour s’annoncent dramatiques mais l’emprise des sentiments est telle que le récit amorce les craintes et les peurs, enrichi l‘œuvre et évite les pièges du mélo convenu. Karin Viard, d’un minimalisme d’interprétation déconcertant, offre à son personnage bien plus de complexité et de matière malgré les quelques facilités du rôle et des situations parfois prévisibles. L‘immensité de son talent est encore une fois incontestable. LA FACE CACHEE s’appui sur le silence des non-dits, sur une quête du bonheur décortiquée où l’émotion n’est pas additionnelle car provoquée par l’ambiance tantôt palpable, tantôt plus légère qui ne laisse pas indifférent face à la justesse du ton qu’emprunte Bernard Campan pour nous toucher. Une agréable surprise.
Film décevant car il aurait été plutôt bien avec une fin plus croustillante ou plus affinée . Là j'ai l'impression d'avoir supporté le film pour finir par constater que j'ai perdu mon temps pour une intrigue qui aurait pu se dérouler au mieux en un court métrage. C'est dommage!
belle surprise que ce film bergmanien, réalisé sobrement, utilisant les gros plans à la bergman, à la fois rempli de poésie, de silences éloquents, de faux-semblants. et du suspense à couper le souffle... terriblement angoissant... suffoquant... je suis ressorti marqué, touché. bravo à bernard campan pour sa mise en scène, sa direction d'acteurs, sa finesse et son ambition!
Pas si mal tout compte fait avec une fin assez original et qui donne un vrai interet à tout ce qui précéde.
Ce film nous plonge d'entrée dans des malaises incommensurables,et même Karine Viard n'arrive pas à nous faire surnager.Pathétique , rien n'est crédible,rien n'est audible, rien n'est risible.Seul le boulot de bricoleur de Campan aurait justifié un court métrage façon J Tati ou Buster Keaton !
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