Avis sur Death Sentence

"Death Sentence" est une pure merveille que nous offres James Wan. Une mise en scène parfaite, servis par un scénario superbement inspiré du roman de Brian Garfield. Ce thriller musclé, mené de main de maître, nous entraine du début à la fin, dans une spirale de violence tonitruante. Kevin Bacon, dans son personnage de justicier assoiffé de vengeance, est tout simplement grandiose.

Death Sentence est un excellent film. Bien qu' un peu trop prévisible, et plein de petites incohérence, ce film est incroyablement sombre et la performance de Kevin Bacon est incroyable. Ce film a tout ce qu'il faut pour etre un grand film d'action, gunfight très violents, course poursuite et émotion.
Bref, on aime ou on aime pas, moi j'adore

Death sentence est un excellent film, une vraie belle bande plus intelligente que son titre ne le laisse supposer.
D’abord il repose sur une interprétation de très grande qualité. Kevin Bacon est remarquable dans le rôle principal, lui donnant une consistance impressionnante. Transcrivant à merveille les émotions de son personnage, le glissement de celui-ci est retranscrit avec une précision et une finesse de tous les instants. S’il est nécessaire de prouver que Bacon est un grand acteur, ce film indéniablement peut servir de preuve. A ses cotés un casting de qualité là encore, même si bien sur loin du niveau de Bacon. Je note quand même un Goodman dans un rôle bien poisseux qu’il joue avec conviction.
Le scénario lui est agréable. En fait il laisse supposer au début un film maigrelet, avec une sombre histoire de vengeance, mais en fait Wan creuse intelligemment son affaire. Il y a une sorte d’inexorable gradation dans la violence, l’envie de vengeance, la montée de la haine, et le travail sur le rendu des sentiments est superbes. Il y a une volonté réaliste le plus souvent, et cela rend fort bien à l’écran avec une histoire au final assez crédible. Très prenant, sans temps mort, la conclusion est par ailleurs excellente. Une belle réussite.
Visuellement, Wan fait un travail très convaincant. Sa mise en scène est précise, audacieuse, avec des effets originaux et efficaces. Il fait un excellent boulot, à la fois courageux et professionnel, sans lacune particulière. La photographie rappellera d’autres métrages du réalisateur. Elle est assez convaincante, collant très bien à l’ambiance austère du film. Elle est peut-être un peu trop éclectique par moment. Les décors pour leur part sont suffisamment solides. Ils manquent un peu de recherche, mais leur sobriété s’harmonise bien avec le reste du film. Alors par le réalisateur de Saw on attend un film sanglant. Death Sentence est relativement sobre de ce point de vue, sauf dans la conclusion qui sans être excessive non plus, propose quelques moments musclés comme un pied arraché. C’est très bien fait en tout cas. La musique, plutôt discrète est cependant soignée et efficace, elle colle bien aux images.
En clair Death Sentence est un très bon film, qui, s’il ne paye pas de mine au début, devient très enthousiasmant ensuite. Film sombre et pessimiste, il ne conviendra clairement pas à tout le monde, néanmoins le résultat est parfaitement réussi, pleinement intéressant sur un postulat finalement banal, et le travail formel est excellent. Il mérite vraiment 4.5.

death sentence est un thriller choc sans concession. Le film est dramatique, choquant, violent. Kevin Bacon nous livre l'une de ses meilleures performances.

Film cucu la praline, histoire déja vue plusieurs fois et decevante, seule une scène d'action vaut le coup et encore, il n'y a rien de formidable. Classique du conflit gentil méchant, reglé par les armes, culture américaine au summun, mais même pas bien fait. Kévin Bacon lui même patauge dans la crétinerie, surtout au moment ou il décide de changer de look pour mener sa vengeance jusqu'au bout en un espèce de "skin vengeur".

Avis tres partagé pour ma part, la cohérence de certaines scenes m'echappent encore et que dire de la derniere scene... on passe limite à de la comédie! Mais a part ca, c'est un film tres divertissant avec beaucoup d'actions et où Kevin Bacon parvient à séduire et à rester crédible. Un scénarion interessant mais sans doute un poil mal exploité

Idem, j'ai trouvé ce film nul, il tombe dans tous les excès...dès le début nous voyons la famille modèle et super heureuse comme ça n'éxiste nulle part, puis les malheurs de celle-ci avec les méchants voyous, les insupportables séquences émotions "sortez vos mouchoirs" qui sonnent faux comme pas possible (qui trainent en longueur en plus, ah oui c'est vachement triste quoi) , et le retour de rambo et sa coupe de junkie qui manie les flingues encore mieux que son clavier d'ordi au bureau...j'en passe tellement les clichés sont énormes dans chaque registre, et hélas kevin bacon qu'habituellement j'apprécie m'apparaît faux à tout instant...deception...ce n'est pas l'aspect divertissant qui rattrappe le film, car comme dit précedemment les séquences émotions et guimauve sont tellement nombreuses que le plat ne passe pas. Là c'est clair, je me suis ennuyé de bout en bout devant ce machin.

Après dix premières minutes faisant directement penser au History Of Violence de maître Cronenberg, Death Sentence s’enfonce dans une spirale de violence sans concessions et très brutale où chaque enjeu dramatique atteigne une dimension émotive d’une splendeur totale.
Puis, entre la prestation hallucinante du grand Kevin Bacon et la mise en scène ultra virtuose de James Wan (un travail sur l’image impeccable, un plan séquence anthologique,…), Death Sentence a tout pour devenir un film culte en puissance, à l’image de Taxi Driver de Martin Scorsese dont l’ultime quart d’heure s’en inspire royalement avec une sincérité tellement palpable que l’on ne peut que s’incliner.
Après le sympathique Saw et le plutôt bon Dead Silence, James Wan signe avec Death Sentence son meilleur film et aura sans aucun doute du mal à faire mieux.
Un Vigilante Movie pur et dur !

Death Sentence : Un film qui souffle le chaud et le froid. Puisque, on a le droit à un début trop lent et a un manque d’émotion vraiment dommage. Car, pour la petite histoire, c’est un père de famille qui voir son fils se faire tué lors d’un braquage par un gang. Et il va décider de faire justice lui-même mais encore une fois, elle ne prend pas temps que ça aux trips. Ça manque d’impacte pour un film qui se vaut violent. Pareil pour la réalisation car au début, on dirait que la mise en scène cache la violence a cause du montage trop rapide. Tout comme pour les personnages et les acteurs, ils sont fades dans la première partie. Mais, ce qui rattrape le film, c’est sa monté en puissance. Car, la deuxième partie du film, surtout les 30 dernières minutes révèle un autre film : brute, violent et dur, sans concession et on dirait que c’est la que commence le film et la vrai vengeance. Et c’est à partir de ce moment que tout s’améliore : réalisation montre enfin de façon bonne la violence. Les acteurs transmettent les émotions, surtout Kevin Bacon qui est juste saisissant à la fin : on dirait Robert De Niro dans Taxi Driver, ou encore Max Payne avec l’ambiance pour ce qui connaisse le jeu vidéo. Et pour finir, les musiques sont bonnes car elles transmettent l’émotion. Donc voila, un film qui trouve sont rythme en deuxième partie, vaut mieux tard que jamais mais c’est dommage.

Ne cherchez surtout pas de subtilités dans le scénario, il n'y en a pas. L'histoire du film est simple comme bonjour, c'est une bonne vieille vengeance pure et dure, sans sentiments, sans ou presque pas de regrets. Le film démarre sur des images de bonheur de la famille Hume comme pour nous montrer ce que le gang va briser dans quelques instants. Le fils aîné (et préféré) se fait tuer, le plus jeune pense que son père aurait préféré que ce soit lui (typique), la mère reste effacée tout le long et le père, cadre A dynamique devient champion de combat de rue et de boucherie en quelques secondes.

Alors en effet, la crédibilité de beaucoup de situations dans ce film est loin d'être avérée. Cette bande de tueurs sévit et personne ne fait rien contre eux. Pourtant ils sont reconnaissables avec leurs voitures et leur look et la police connait même leur nom. C'est donc papa qui va se coltiner les 9 membres du gang!!! Quel homme!

Bon vous l'aurez compris, Death Sentence est loin d'être un bon film. Série B en demi- teinte, malgré quelques belles scènes d'action et un look travaillé pour les méchants (pour une fois, ce n'est pas un gang afro ou latino, ça au moins ça change, le seul élément non cliché du film). La scène finale est à mourir de rire, la mort des méchants n'est pas super réaliste non plus ou alors ils sont vraiment nuls.

Rien de nouveau sous le soleil, seule l'accumulation de cadavres. Kevin Bacon est un bon acteur mais malheureusement n'aura pas fait que des bons choix; Kelly Preston sert elle de faire valoir. Garrett Hedlund est efficace en chef de gang. A noter, la participation de John Goodman (The Big Lebowki, Blues Brothers 2000).

Vigilante movie sombre, Death Sentence nous ramène dans le cinéma des années 70, 80. Kevin Bacon est à son top et la violence comme dans tout Vigilante movie est crue. Le réalisateur de Saw montre ses références et réussit son coup.

L’internaute cinéphile MattBD a raison dans son commentaire : ce n’est pas le scénario du siècle car l’histoire est du déjà-vu et somme toute assez classique, mais quand James Wan ("Saw", "Conjuring"…) est à la baguette, ça mérite quand même qu’on y jette un petit coup d’œil. Malgré une certaine prévisibilité due au pitch et au titre, il signe un film plutôt solide, avec certes le concours des acteurs, tous impeccables. Pourtant, concrètement le début ne laisse en rien présager de ce qu’il va arriver. Une famille bien sous tous rapports nous est présentée. Une famille lambda : un couple marié, parents de deux garçons. Une famille unie, et infiniment heureuse depuis qu’elle existe. Et nous pouvons nous en rendre compte par cette belle collection de vidéos de type amateur en intro. Tout n’est pas rose pour autant, puisqu’on y décèle quelques petits problèmes de communication, notamment avec un des deux adolescents, mais rien d’insurmontable. Et puis par un coup de baguette magique, par une mise en scène soignée qui a vite fait d’angoisser le spectateur, James Wan fait tout basculer par l’apparition de ces véhicules qui roulent tous feux éteints. La suite ? Il vous faudra la regarder. Car le véritable intérêt commence ici. Comment va se terminer cette petite virée alors que l’avenir semblait s’annoncer sous les meilleurs auspices à peine quelques secondes plus tôt ? Ça… Nous en sommes donc là. Outre l’histoire, l’intérêt premier est de voir Kevin Bacon se transformer du tout au tout. Encore une fois, il livre une prestation à la mesure de son talent. L’autre intérêt réside dans le maniement de la caméra de James Wan. Je ne sais pas vous mais moi je le trouve magique ce mec. Pourquoi ? Parce qu’il nous gratifie d’un plan-séquence monstrueux à l’occasion de la scène du parking. Il a une faculté à changer d’étage pour traverser le parking de long en large qui est absolument hallucinante. Là oui, c’est du grand art. Les cadrages, la lumière (très lumineuse quand tout va bien, avant qu’elle ne bascule dans la noirceur), tout est maîtrisé de A à Z. Et il réussit même à nous surprendre lors de la scène violente dans la maison familiale car on pense que la poursuite va se poursuivre à l’extérieur et alimenter tout le reste du film. Eh bien ce n’est pas tout à fait ça. Pire, on va être estomaqués car on s’attend à ce qu’on a l’habitude de voir. Sauf que. La musique, très immersive, participe à garder le spectateur en haleine. D’autant plus que Garrett Hedlund est très inquiétant en Billy Darly tant on sent que son personnage n’a aucune limite. D’ailleurs on en aura la confirmation. Il EST no limit. Et puis l’autre intérêt réside dans la réflexion qui nous est proposée : les conséquences quand on décide de se faire justice soi-même, à savoir les répercussions sur sa vie de famille, sa vie professionnelle, sa propre personnalité. Des questions clairement posées à travers des répliques qui ont l’air de rien et qui pourtant sont lourdes de sens : « mais qu’est-ce que tu fais ? », « regarde ce que j’ai fait de toi ». Un film pas si innocent que ça en fin de compte, même en mettant de côté ce que certains ont vu, c’est-à-dire une amère critique envers le système, et plus précisément les forces de l’ordre et la justice alors que selon moi, le propos n’était pas tout à fait là.

Drame Bouleversant avec beaucoup d'emotions ou l'on peut se poser qu'une question "qu'êtes-vous prêt a faire par amour".... je dirais a tuer ^^. Dans ce film ont comprend parfaitement la vengeance du pere ou la justice ne peut rien faire (une nouvelle fois), ou on le voie changer de jour en jour jusqu'a arriver au plus haut niveau de haine que tout "pere" peut atteindre facilement dans ce genre de situation. (j'ai prie un malin plaisir lorsqu'il c'est subitement décider a passer a l'acte ^^)

tres bon film.... tres bon acteur... tres bonne musique...

On ne sort pas indemne du visionnage d'un tel film... il est si mauvais qu'on se demande si on a la gastro, où si on vient de regarder un film d'action américain. Ca, de l'action, il y en a. C'est l'histoire d'un cadre dirigeant (campé par le jeune Kévin Jambon, égal à lui-même) qui a appris le kung-fu et qui joue certainement à des jeux-vidéos pour savoir viser aussi bien avec une arme à feu. Son fiston se fait égorger sans raison apparente. Bon, c'est pas très sympa de faire ça à notre père de famille héroïque, mais c'est surtout pour donner un point de départ à l'histoire (qui a certainement été écrite durant la grève des scénaristes) ainsi que, dans un fabuleux effet d'annonce, montrer que toute la famille est composée de durs à cuire. En effet le jeune fiston, qui je le rappelle, pisse le sang par l'aorte, réussit à ne décéder qu'à l'hôpital ! S'ensuit une guerre entre Kévin et un gang qui diversifie ses activités : voler les sacs des mémés du quartier ainsi que couper et dealer de la drogue, c'est aussi cohérent qu'un marchand d'arme qui possèderait la presse d'un pays... Bref, si on y ajoute des dialogues écrits sous ecstasy et des rebondissements dignes d'une enquête de Miss Marple, on obtient un gigantesque navet. D'autant plus que c'est un peu l'apologie de l'amérique musclée qui se défend toute seule, et des hockey mums. Super dans le climat actuel. Finalement, ce n'est peut-être pas le plus mauvais film que j'ai vu, mais c'est sûrement le plus ridicule. Et ce n'est pas la seule phrase un peu nuancée prononcée par un méchant bozo à l'agonie à la fin du film qui va sauver ce 1er degré nauséabond. Berk...

La claque. Je n'étais pas du tout familier du cinéma de James Wan. Le bonhomme ayant surtout œuvré dans le cinéma d'horreur, comme ce genre-là n'est pas du tout ma spécialité ni ma tasse de thé, je ne le connaissais, pour ainsi dire, pas. Là, c'est un genre différent. Un hommage aux films noirs de justicier des années 70-80 avec Charles Bronson. Mais modernisé forcément. On y retrouve ce même dégoût pour une justice laxiste ne punissant pas assez voire pas du tout les criminels. Et une police, aux fraises, étrangement absente. Ce qui pourrait constituer une critique du film d'ailleurs. Que ce soit à ce point-là, mouais. En tout cas, elle va transformer en profondeur un de ses citoyens (protéger et servir, une devise bien mal appliquée). Expert en assurances, père de famille tranquille entouré de sa femme et de ses enfants. C'était presque trop beau pour être vrai. Le voici prêt à faire régner la justice, sa justice, à grands coups de fusils, machettes, battes de base-ball. Un peu tout ce qu'il va trouver sur son chemin quoi d'où des mises à mort barbares mais jubilatoires pour qui aime ce cinéma un peu révolu à l'heure actuelle. Du coup, c'est là qu'entre la brillante mise en scène de James Wan. Plan-séquence hallucinant dans un parking à étages, cadrages, lumière (Bacon dans l'obscurité pour souligner son changement de personnalité : classique mais efficace), montage fluide. Ce Wan est un surdoué de la caméra ma parole. Noir comme du charbon, Death Sentence est tout aussi révoltant qu'il fait réfléchir. Ce qui le rend profondément captivant. Ce père, aimait-il ses enfants autant l'un que l'autre ? Est-il vraiment si différent de ces dealers qu'il traque ? Leur mort lui apporte-elle la paix ou n'est-il pas en train de tout perdre ? La misère dans laquelle ils se complaisent est-elle une raison suffisante pour commettre des meurtres aussi gratuits ? Chacun se fera son opinion. De mon côté, je vais continuer à fureter un peu du côté de chez Wan.