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ZiTab
25 critiques
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0,5
Publiée le 19 octobre 2008
On ne sort pas indemne du visionnage d'un tel film... il est si mauvais qu'on se demande si on a la gastro, où si on vient de regarder un film d'action américain. Ca, de l'action, il y en a. C'est l'histoire d'un cadre dirigeant (campé par le jeune Kévin Jambon, égal à lui-même) qui a appris le kung-fu et qui joue certainement à des jeux-vidéos pour savoir viser aussi bien avec une arme à feu. Son fiston se fait égorger sans raison apparente. Bon, c'est pas très sympa de faire ça à notre père de famille héroïque, mais c'est surtout pour donner un point de départ à l'histoire (qui a certainement été écrite durant la grève des scénaristes) ainsi que, dans un fabuleux effet d'annonce, montrer que toute la famille est composée de durs à cuire. En effet le jeune fiston, qui je le rappelle, pisse le sang par l'aorte, réussit à ne décéder qu'à l'hôpital ! S'ensuit une guerre entre Kévin et un gang qui diversifie ses activités : voler les sacs des mémés du quartier ainsi que couper et dealer de la drogue, c'est aussi cohérent qu'un marchand d'arme qui possèderait la presse d'un pays... Bref, si on y ajoute des dialogues écrits sous ecstasy et des rebondissements dignes d'une enquête de Miss Marple, on obtient un gigantesque navet. D'autant plus que c'est un peu l'apologie de l'amérique musclée qui se défend toute seule, et des hockey mums. Super dans le climat actuel. Finalement, ce n'est peut-être pas le plus mauvais film que j'ai vu, mais c'est sûrement le plus ridicule. Et ce n'est pas la seule phrase un peu nuancée prononcée par un méchant bozo à l'agonie à la fin du film qui va sauver ce 1er degré nauséabond. Berk...
La claque. Je n'étais pas du tout familier du cinéma de James Wan. Le bonhomme ayant surtout œuvré dans le cinéma d'horreur, comme ce genre-là n'est pas du tout ma spécialité ni ma tasse de thé, je ne le connaissais, pour ainsi dire, pas. Là, c'est un genre différent. Un hommage aux films noirs de justicier des années 70-80 avec Charles Bronson. Mais modernisé forcément. On y retrouve ce même dégoût pour une justice laxiste ne punissant pas assez voire pas du tout les criminels. Et une police, aux fraises, étrangement absente. Ce qui pourrait constituer une critique du film d'ailleurs. Que ce soit à ce point-là, mouais. En tout cas, elle va transformer en profondeur un de ses citoyens (protéger et servir, une devise bien mal appliquée). Expert en assurances, père de famille tranquille entouré de sa femme et de ses enfants. C'était presque trop beau pour être vrai. Le voici prêt à faire régner la justice, sa justice, à grands coups de fusils, machettes, battes de base-ball. Un peu tout ce qu'il va trouver sur son chemin quoi d'où des mises à mort barbares mais jubilatoires pour qui aime ce cinéma un peu révolu à l'heure actuelle. Du coup, c'est là qu'entre la brillante mise en scène de James Wan. Plan-séquence hallucinant dans un parking à étages, cadrages, lumière (Bacon dans l'obscurité pour souligner son changement de personnalité : classique mais efficace), montage fluide. Ce Wan est un surdoué de la caméra ma parole. Noir comme du charbon, Death Sentence est tout aussi révoltant qu'il fait réfléchir. Ce qui le rend profondément captivant. Ce père, aimait-il ses enfants autant l'un que l'autre ? Est-il vraiment si différent de ces dealers qu'il traque ? Leur mort lui apporte-elle la paix ou n'est-il pas en train de tout perdre ? La misère dans laquelle ils se complaisent est-elle une raison suffisante pour commettre des meurtres aussi gratuits ? Chacun se fera son opinion. De mon côté, je vais continuer à fureter un peu du côté de chez Wan.
Death Sentence ou la descente en enfer de la vie bien ordonnée d'un brave type, un film violent comportant des scènes radicales dont une hallucinante course-poursuite finissant sur le toit d'un parking. La mise en scène de James Wan est d'une efficacité redoutable de plus Kevin Bacon est remarquable dans la peau de ce père de famille basculant dans la violence extrême.
Au delà d'une histoire simpliste de vengeance, un film dans le style coutumier de James Wan, que j'ai découvert grâce aux deux volets de "Conjuring", avec un détournement franchement ingénieux des codes classiques du thriller. Une écriture qui reste basique mais une mise en scène nerveuse qui en fait un long-métrage un peu à part. Une violence sauvage qui ne laisse pas indemne, quelques passages impitoyables, Kevin Bacon apparaît là très impressionnant de présence physique. Certainement pas le film de l'année mais une réalisation suffisamment marquante.
James Wan n’arrête pas de nous surprendre…Il l’avait déjà fait il y a quelques années avec le superbe Saw, puis l’année dernière avec le très original Dead Silence et cette fois ci avec le sidérant Death Sentence.
Malgré le sujet peu innovent, je suis resté scotché sur mon fauteuil et me suis pris au jeu dés la première minute du film. Death Sentence met un sacré coup de boule, là où on ne l’attend pas.
Nick, un heureux père de famille voit sa vie sombrer dans les ténèbres lorsqu’il assiste, impuissant à l’exécution de son fils par une bande de jeunes truands. De ce jour, Nick n’est animé que par la furie de se venger. Une furie tellement énorme qui n’aura de cesse de s’amplifier crescendo…
Ce revenge movie, dévastateur, bien énervé ne passe pas par quatre chemins et fonce dans le tas… ! Radical, il pousse son personnage dans ses plus lointain retranchement, jusqu’à le transformer en bête féroce !
Kevin Bacon signe là l’un de ses rôles les plus extrêmes. Très persuasif, il m’a littéralement laissé bouche bée !
Comme peu de réalisateurs savent le faire, James Wan arrive à imposer sa signature. Pas besoin de savoir que le film est de lui, ça se voit !!! La fluidité de la camera, les plans extraordinaires, l’incroyable photo, la collaboration avec Charlie Clouser pour la musique…Et toujours le Jigsaw qui le suit (regardez bien les graffitis).
James Wan promet une splendide carrière et va très très vite se placer parmi les plus grands cinéastes !
Nick Hume a tout pour être heureux. Cadre dans une importante société, marié et père de deux enfants et résidant dans un quartier cossu. Mais tout ça, c’était jusqu’à ce que son fils ainé se fasse assassiner sous ses yeux. Quelques jours plus tard, devant assister au procès du meurtrier, Nick apprend qu’il y a peu de chance pour qu’il soit condamné à la perpétuité au profit d’une peine de 5ans de prison. Jugeant cela insuffisant, il refuse de reconnaître le coupable à la barre. Innocenté, le père en profite alors pour échafauder sa vengeance une fois la nuit tombée. Une virée sanglante se prépare pour ce bon père de famille.
Début des années 70, Michael Winner adaptait le roman Death Wish ("A Déguster froid") de Brian Garfield et réalisait l’un des vigilante-movie les plus mémorables : Un justicier dans la ville (1974) avec Charles Bronson. Quelques années plus tard, Brian Garfield publie Death Sentence, qui n’est autre que la suite de son premier roman. Le scénario ne sera jamais adapté au sein de la franchise (qui totalise 5 opus). Pour son 3ème long-métrage (en solo), James Wan adapte librement le roman, s’en inspire et prend suffisamment de distance avec la franchise (il n’est donc pas nécessaire d’avoir vu les films précédents).
James Wan délaisse ainsi le torture-porn (Saw - 2004) et l’horreur (Dead Silence - 2007) pour s’atteler à un vigilante-movie décomplexé, porté par un Kevin Bacon parfaitement crédible et qui va peu à peu, se détacher de son image de bon père de famille pour se transformer en justicier, quitte à virer dans l’autodestruction la plus totale.
Sans le moindre temps mort, James Wan nous entraine dans l’inéluctable descente aux enfers de Nick. Une mise en scène à bâtons rompus, à l’image de cet impressionnante course-poursuite en pleine ville débouchant sur un spectaculaire plan-séquence de près de 3min à l’intérieur d’un parking aérien où la caméra passe d’étage en étage avec une réelle fluidité, on se retrouve au cœur même de l’action. Tout au long du film, le réalisateur ne lésinera jamais sur les scènes d’action, clairement, on en a pour notre argent spoiler: (entre le coup de machette dans la gorge, la voiture qui tombe du 5ème étage du parking, la bagarre qui se termine dans les escaliers du pavillon, les gunfights, sans oublier le final à la John Woo).
Un vigilante-movie terriblement efficace, d’une rare barbarie et sans concession, bref comme on l’aime.
Kevin Bacon, c’est un acteur que j’aime bien. Déjà parce qu’il a une tronche bien singulière, il a de la prestance et puis j’ai toujours bien aimé la façon dont il jouait ses rôles. De maton sadique et abusif dans « Sleepers », de petit voyou dans « La rivière sauvage » ou de père de famille qui pète les plombs dans « Hypnose ». C’est pour ça que ça me branchait à mort de le voir dans un vigilante movie. Et puis au vu de l’affiche, il y a avait de quoi saliver nom de dieu et de se dire qu’on allait avoir un film bien violent, bien sombre, à la morale douteuse mais aussi bien jouissif. Un peu dans la même veine que celle du « Justicier dans la ville » quoi. Mais je vous arrête tout de suite. La comparaison entre le film de Winner et ce « Death Sentence » n’a même pas lieu d’être. En effet, le film de James Wan est un véritable navet comme on aimerait ne plus en voir. J’irai même jusqu’à dire que c’est une véritable insulte pour le cinéma. C’est mal filmé, mal joué, les soit disant gangsters font plus rire que peur, mal écrit, c’est vraiment du grand n’importe quoi. Même Kevin Bacon est complètement à côté de la plaque. Déjà, le voir jouer les Charles Bronson, ça m’a fait de la peine. Et sa chevauchée meurtrière en mode Robert De Niro dans « Taxi Driver », frôle le ridicule. Non franchement, Bacon méritait bien mieux (tout comme John Goodman d'ailleurs) que ce film nul et qui file la gerbe. La place de cet objet, vous la connaissez aussi bien que moi, il est donc inutile que je la mentionne.
Un super polar mené tambours battants par l'excellent Kevin Bacon, absolument magistral dans le rôle du père vengeur. Tout y est : action, violence et émotion. La réalisation de James Wan est totalement maîtrisée et les scènes d'action sont efficaces. Un très bon film, on ne s'ennuit pas une seconde.
Mais c'est quoi cette daube en puissance ... Scenario plus que vaseux, acteurs ridicules, il n'ya guère que les répliques qui peuvent paraître amusantes même si elles sont sencées être les plus serieuses du monde...
Un film stupéfiant! Le suspense nous tient en haleine du debut a la fin! Kevin Bacon joue magistralement son role. Une film a voir au moins une fois dans sa vie.
On ne fera pas ici dans la dentelle... Le réalisateur livre un film sur la vendetta d'un homme, qui après moult affrontements avec un gang, voit sa femme et ses garçons mourir sous ses yeux et décide, en unique survivant, de trouver et tuer tous ses fils de p*** quitte à perdre la vie. Voilà, un film sur l'auto-justice, violent, manichéen à souhait, nauséabond par l'apologie du recours à la violence et le caractère auto-destructeur de ce père de famille acculé dans ses derniers retranchements ayant tout perdu et qui n'hésitera plus à se salir les mains pour assouvir vengeance. Un Man on Fire sans fioriture et sans complexe. Un genre qui semble refleurir au cinéma... Pauvre Monde.
la vache ce film et une bombe. j'adore les films de vengeance et avec death sentence je suis résté sur le cul "lol" ça fesait longtemps que j'avait pas vu un film de ce genre aussi terriblement éfficace ! rien de nul dans ce film "CULTE" kevin bacon et tout simplement géniale, avec l'excellent john goodman. scénario, acteurs, music, suspense, action, gore, tout y est ! l'un des meilleur film du genre, un film avoir d'urgence en DVD.