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    Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo
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    ninilechat
    ninilechat

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    2,0
    Publiée le 5 décembre 2018
    Vous n'avez jamais entendu parler de  Yuzo Kawashima? (Moi non plus) Ni de son remarquable film Chronique du soleil à la fin de l'ère d'Edo? Vous n'avez rien perdu. Mais la Maison de la Culture du Japon à Paris nous permet de réparer cette regrettable lacune....
              C'est une comédie. Du genre qui ne fait rire personne. Tiens, cela mériterait d'être un  film français. D'ailleurs, le principal héros (il y a plein de personnages), dit l'Escroc, Frankie Sakai, est quelque chose d'intermédiaire entre Coluche et de Funès. 
              Ca se passe en 1862, quatre ans avant la fin de l'ère Edo. C'est une auberge dans un village côtier, Shinagawa: la première des 53 stations du Tokaidô. Là, une auberge, enfin, un bordel quoi. Un nombreux personnel ahuri, des prostituées dont les deux plus belles passent leur temps à se crêper le chignon. Elles sont très jolies toutes les deux, mais l'une a les dents, non seulement noires, mais limées (ça, franchement, je pensais que cette pratique avait disparu depuis des décennies, ou ne subsistait que dans des peuplades reculées!!). Donc, avec notre goût occidental, on préfère l'autre. Elles font marcher leur clients réguliers, avec un comique de répétition légèrement..... répétitif.
              Parmi les habitants de l'auberge, il y a une bande de bras cassés, samouraïs rebelles qui veulent à la fois lutter contre les envahisseurs (faire sauter la "résidence des étrangers" nouvellement construite) et contre le shogunat. Et puis, conduits par l'Escroc, de joyeux drilles qui viennent manger, boire et faire la fête sans avoir un sou vaillant. Notre Escroc va donc être condamné à travailler gratuitement pour l'auberge, mais son don pour les embrouilles va lui permettre de se mêler de tout et de récupérer des largesses à droite et à gauche.
              C'est d'un lourdingue.... C'est seulement si vous voulez connaître vraiment tous les aspect du cinéma japonais des années mythiques!
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