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Chris80875
1 critique
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5,0
Publiée le 16 avril 2023
Magnifique, splendide, grandiose, ce film réunit tous les ingrédients qui vont contribuer à en faire une oeuvre magistrale, intemporelle...pas étonnant qu'il soit resté le best-seller durant plus d'une décennie au Japon ! Ce film va vous toucher, vous emporter, vous faire trembler et , à moins d'avoir un coeur de pierre, vous émouvoir comme aucun autre film, vous n'en ressortirez pas indemne. Cette merveilleuse nature qui est à la fois si belle mais peut se révéler tellement cruelle. A voir absolument ou à revoir , si vous avez l'occasion car il devient difficile à trouver !
Un ode à la nature avec l’histoire de ces chiens de traîneaux abandonnés par des explorateurs au pôle sud. Antarctica est un survival glacial ou l’empathie avec les chiens fonctionne de manière étonnante grâce à la grande sensibilité de la mise en scène. La nature hostile est magnifiée et vaut pour elle seule de découvrir le film, mais il y a aussi la musique culte de Vangelis. Dommage que la version longue que j’ai vu ne contienne pour le coup quelques longueurs et que quelques stock Shots incongrus ne gâtent la qualité d’ensemble d’un très beau film qui n’émouvra pas que les âmes sensibles.
Ce film est magnifique. Les paysages de l antarctique, la beauté des chiens. Le réalisateur japonais à su magistralement donner une profondeur à ce film. Avec la voix off et la fin du film que dire ce film est tout bonnement parfait. Je le recommande à ceux qui auront l intelligence de l apprécier.
Énorme ce film.. le seul film qui est réussi à me faire pleurer en le regardant. Revoir les aventures de ces petites boules de poils me fait frémir.. même 30 ans plus tard.
« Le film « Antartica » est inspirée d’une histoire vraie sur le parcours courageux des chiens de traîneau, les huskies abandonnés par l’équipe de scientifiques japonais de la base polaire à cause des conditions météorologiques épouvantables, qui avaient empêché une deuxième équipe de débarquer pour prendre la relève, les laissant définitivement livrés à eux-mêmes, en 1958. Des épreuves de survie en milieu hostile m’ont laissé à bouche bée ... incroyable de voir comment les chiens peuvent débrouiller grâce à leur instinct de survie, tellement fort pendant un long moment. Comment peuvent-ils se nourrir ? Comment peuvent-ils affronter contre le froid extrême ? Certes, il y a des scènes dures car on voit certains chiens mourrir ... Revenus en Japon, la culpabilité de deux scientifiques attachés à leur chien de traîneau est forte et touchante, ils sont persuadés qu’ils sont morts de faim et de froid ! Enfin, loin de la vision hollywoodienne, le film « Antartica » nous offre une magnifique photographie des paysages antarctiques ... la somptuosité des paysages blanches est tellement belle et apaisante à voir ! Un beau voyage en Antartica ou quoi ! Film très authentique, à voir et à revoir ! Plus authentique que le remake de ce film, « Antartica, prisonniers de froid » de Franck Marshall, produit par Disney en 2006 ! Ce remake est un beau film aussi mais moins réaliste pour adoucir l’histoire des Huskies abandonnés en Antartica... »
j'ai revu ce film hier dans sa version intégrale japonaise avec le bluray Carlotta. Ce film est une madeleine de Proust car je l'avais découvert en VF, en VHS dans les années 80 alors que j'avais 13 ou 14 ans. Il m'avait laissé un grand souvenir. Contrairement à beaucoup d'avis sur le site, je trouve que la version japonaise intégrale est bien meilleure que la version française tronquée. Comme ça se faisait beaucoup pour les films étrangers et notamment asiatiques, on coupait beaucoup de scènes à l'époque. Dans ce film tout ce qui a trait aux deux Japonais revenus au Japon et leur sentiment de culpabilité avait été coupé alors que c'est très intéressant et très émouvant. Bien sûr, les scènes en Antarctique avec les chiens sont très belles et le film est toujours aussi émouvant et il n'a rien perdu de sa force plus de 30 ans après sa sortie. Un classique indémodable et qui garde toute sa puissance émotionnelle car le réalisateur a évité l'anthropomorphisme à la Walt Disney. Je déconseillerai ce film aux jeunes enfants car il y a des scènes assez dures et réalistes lorsque les chiens meurent. Je pense qu'on peut l'apprécier à partir de 11 ans. Le film est dédié à tous les êtres vivants sur terre et on sent que le metteur en scène a voulu réalisé un long métrage en hommage aux animaux. Un film à transmettre de génération en génération.
Antartica réalisé par Koreyoshi Kurahara en 1983. *Les points que j'ai appréciés → • L'histoire triste mais belle • Le décor glacial du film • La fin (évidemment
*Les points que je n'ai pas appréciés → • La brutalité des hommes • Les dialogues très simples
*Conclusion → J'ai aimé, c'est rude mais beau. 7/10.
"Antartica" sorti sur les écrans en 1983 a connu un relatif retentissement en Europe grâce à sa B.O composée par Vangelis Papathanassiou qui était alors au zénith de sa gloire, venant de composer celles de films aussi célèbres que "Les chariots de feu" (Hugh Hudson en 1981), "Blade Runner" (Ridley Scott en 1982) ou "Missing" (Roland Joffé en 1982). Le film est depuis tombé dans l'oubli, supplanté par un remake produit par les studios Disney en 2006 et réalisé par Frank Marshall. Inspiré d'une l'histoire réelle survenue lors de la première expédition japonaise en Antarctique à l'occasion de l'année géophysique internationale (de juillet 1957 à décembre 1958), "Antartica" est devenu culte au Japon. Quinze huskys de Sakhaline élevés spécialement pour cette première expédition ont été abandonnés par la première équipe de scientifiques sur place au moment où elle quittait sa base pour cause de mauvais temps alors que la seconde équipe était dans l'incapacité de prendre le relais.spoiler: Koreyoshi Kurahara rend compte de ce drame à partir des faits constatés lors du retour sur place de ces mêmes scientifiques un an plus tard. Deux chiens ont survécu, huit son morts de faim sans pouvoir se libérer de leurs chaînes et cinq autres ont péri sur la banquise . Il était facile dès lors de concocter un drame animalier tire-larmes comme en raffolent les spectateurs japonais. Si l'émotion est bien présente, Kurahara refuse cette facilité et pense avant tout à rendre hommage à ces magnifiques chiens capables de supporter les conditions extrêmes de l'Antarctique au service de l'homme qui recule toujours plus loin ses propres limites, poussé par sa soif inextinguible de conquêtes et de records. La longue et sublime introduction montre dans les paysages grandioses du pôle, l'osmose qui se crée entre l'attelage et les hommes tous unis par leurs instincts de survie. Face aux conditions extrêmes, la barrière entre l'homme et l'animal s'efface comme par magie pour nous rappeler que chaque être vivant avait sa place entière dans la nature originelle. Un ordre des choses que l'homme a gravement modifié. La seconde partie consacrée à l'épreuve de survie des chiens abandonnés se place davantage dans le registre du pathos du fait de la culpabilité qui mine à leur retour les deux responsables de l'attelage (Ken Takakura et Tsunehiko Watase) mais elle est tout aussi convaincante, par le suspense qui nous tient en haleine et la leçon d'humilité donnée par le courage de ces chiens qui n'ont pas envie de mourir. L'unité entre la somptuosité des paysages magnifiés par la musique de Vangelis et les courses effrénées des chiens parcourant la banquise en quête de leur nourriture n'est jamais rompue, rappelant que la vie sur terre est un agrégat d'éléments indissociables et de même valeur. Film unique en son genre, "Antartica" frappe par la beauté de ses images et la force de son récit qui à eux seuls surpassent tous les discours écologiques convenus.
Un film prenant sur l'aventure qui unie les hommes et leurs chiens. Traité façon grand spectacle avec ses vues panoramiques et les visions des chiens presque humaines, le film se déroule en plusieurs parties ayant toutes en point commun la meute. Il y a l'amour des bêtes, le déchirement, le dégoût de soi-même, l'impossibilité d'oublier et même ces scènes où l'on voit les chiens seuls nous ramènent aux hommes qui les ont abandonnés. Un très bel hommage à cette histoire vraie rendu encore plus beau grâce à la musique de Vangelis. Et il n'y a aucune naïveté dans cette vision brute. Simplement des images émouvantes des chiens plein d'espoirs mais au regard triste.
Enfin découvert après 30 ans d’attente grâce au blu-ray édité par Carlotta, ce film méritait bien sa belle réputation tant il établit de manière magnifique une relation intime entre les chiens et les hommes. Autant dire que ceux qui n’éprouvent guère d’empathie envers nos amis canins peuvent passer leur chemin car il s’agit de l’unique ressort du film si l’on excepte les superbes images de l’Antarctique. A noter d’ailleurs que si la version française de 1985 tronquait de manière honteuse le long-métrage en lui ôtant plus de 40mn, la version intégrale est clairement trop longue et un brin répétitive. Cela ne lui enlève pas ses principales qualités, mais il est clair que sa durée est un peu excessive au vu des enjeux dramatiques déclinés. A noter une véritable maestria technique et une implication totale de l’excellent Ken Katakura. Au final, un très beau film, porté par la superbe musique de Vangelis, alors en pleine gloire.
A part la beauté des images, la sobriété de la musique et le rapport des hommes avec les chiens, il n'y a rien à tirer de ce film super ennuyeux où il ne se passe absolument rien. Il tient essentiellement du film documentaire avec un narrateur et non du film d'aventure. Mais ce n'est même pas intéressant, pas de scénario, pas d'action, histoire archi nulle et super soporifique et dire qu'il faille endurer cette daube pendant presque deux heures, cela tient du supplice. J'ai supprimé ce film de ma vidéothèque.
De mémoire Antartica était un crépuscule enchanteur d'une infinie tristesse réussissant le pari de faire exister une poignée de survivants, quinze husky de Sakhaline pour être exact comme autant de mercenaires lancés dans un défi insensé pour survivre. Bien sûr, on s'attache, on s'identifie, on compatit puis on pleure à chaudes larmes chaque fois que la nature, hostile, impitoyable, se rappelle à notre bon souvenir pour reprendre ses biens… Nos fragiles petites vies d'électrons libres perdus dans l'immensité blanche et muette comme seul et unique décor. Unique et génial.
Ce film issu d'une histoire réelle a marqué toute une génération, tellement chargé en émotions de toutes sortes... Dur, parfois cruel ( mais comme peut l'être la nature parfois...), mais si beau, riche d'informations plausibles sur la manière qu'ont probablement eu les chiens de lutter si fort pour survivre.... Que dire de plus si ce n’est que cette version originale est juste magnifique, de l'histoire elle même, au travail avec les chiens pour obtenir un tel rendu, des acteurs simples et vrais, une musique qui amplifie à ravir (Vangelis) et des commentaires humbles et percutants (voix Robert Hossein). Un Chef d'Oeuvre... La copie de Disney n'a pas grand chose à voir mais présente tout de même l'avantage de pouvoir être vu par un public plus jeune et de revoir le défunt Paul Walker.