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    Red Road
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    58 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Bon, c'est du social, c'est anglais, donc forcément assez déprimant, parfois légèrement ennuyeux et se croyant un peu brillant qu'il ne l'est. Cela dit, il faut reconnaître à Andrea Arnold un vrai talent pour filmer son héroïne, dont les réactions et l'évolution restent toujours crédibles jusqu'à la fin, l'excellente interprétation de Kate Dickie n'y étant pas non plus étrangère. De plus, le récit a beau être dur, la réalisatrice y intègre une réelle sensibilité et porte un regard finalement assez nuancé sur tous ses personnages, évitant ainsi avec intelligence le manichéisme. C'est peut-être parfois un peu forcé et légèrement déjà vu, mais il y a suffisamment de sincérité et de subtilité pour que cela passe sans trop de mal. Et le dénouement, spoiler: étonnamment apaisé
    , accompagné de la très belle chanson du générique « Love Will Tear Us Apart », viennent joliment conclure ce « Red Road » globalement de bonne facture.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2009
    Les mots manquent pour parler d'un film tel que Red Road, tant la décharge émotionnelle qu'il procure est forte.
    Ceux qui ont été ébloui par le deuxième film d'Andrea Arnold (Fish Tank) le seront aussi par le premier, même si Red Road est plus sombre, plus désespéré, et moins facilement accessible que Fish Tank.Pendant la première heure du film, on suit Jackie, un peu paumée, employée dans une société de vidéo surveillance. Jackie regarde la vie des rues de Glasgow à travers ses caméras urbaines . Elle semble particulièrement s'intéresser à un homme, qu'elle n'a pas l'air de connaître. Elle va même passer "de l'autre côté du miroir" en rencontrant cet homme.Pourquoi ? Dans la dernière demi-heure du film, le scénario va s'épanouir comme une fleur carnivore malfaisante et la réalité - mortifère, belle, insupportable - va exploser comme une bombe à retardement.La mise en scène est déjà exceptionnelle : méticuleuse et parfaitement travaillée, et en même temps traversée par une sensibilité et une sensualité remarquables. Des situations triviales, sublimées par la grâce de la caméra.
    Deux films, deux réussites ****. Qui dit mieux ? D'autres critiques sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    23 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2013
    "Red road" est un film raté tout d'abord par son scénario abérant malgré une bonne atmosphère mise en place. Plutôt pathétique!!
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2015
    Film malheureusement trop lent et trop mou !! On s'ennuie trop fort et la fin ne suffit pas à remonter le niveau du film !!! A fuir...
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2021
    Ce premier long-métrage réalisé par Andrea Arnold et sorti en 2006, est assez moyen. C'est le premier film de la réalisatrice que je vois, je précise donc que je ne suis pas familier à son style. C'est en tout cas ici l'histoire d'une femme travaillant dans une société de vidéosurveillance. Un jour, elle voit un homme qu'elle semble connaitre et passe de l'autre côté de la caméra afin de se rapprocher de lui. Bien évidemment, à la fin, nous saurons pourquoi elle tient tant à rentrer en contact avec cet homme mais tout le dénouement se déroule dans la dernière demie-heure de film et toute la première partie se dévoile alors réellement à nous et nous comprenons bien plus de choses. C'est un procédé assez intéressant puisque soudainement, certains éléments nous sautent aux yeux et nous paraissent beaucoup plus clair, amener les choses comme ça apporte une certaine part de mystère au film. Mais d'un autre côté, il faut rester accrocher pendant toute la première heure et demie car il ne se passe pas grand-chose ! Tout est très lent, nous ne comprenons donc pas les motivations du personnage principal, qui sont ces autres personnages qui gravitent autour d'elle, nous émettons des hypothèses mais ça s'arrête là. Nous ne sommes pas vraiment dans le thriller palpitant. De plus, tout est très lourd, très sombre, le film donne d'ailleurs quelques fois mal à la tête car c'est dur de rentrer dans un monde aussi froid et morne. En ce qui concerne les acteurs, nous retrouvons Kate Dickie et Tony Curran qui jouent bien. "Red Road" est donc un film intéressant mais dont on a du mal à rentrer dedans.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Un film hyper prenant, à l'ambiance sombre et inquiétante... Andrea Arnold réussit à nous mettre aussi mal à l'aise que son héroïne avec une mise en scène vraiment impeccable! Le film est très lent mais reste captivant grâce tout d'abord à son actrice principale (Kate Dickie) vraiment niquel... Un film à voir absolument et une réalisatrice à suivre !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2006
    Andrea Arnold apporte sa pièce à l’édifice. Une sorte de triptyque, un projet intitulé Advance Party et réalisé par trois cinéastes, qui doivent à chaque fois, reprendre les mêmes acteurs et les mêmes lieux de tournages. Donc, Red Road en fait partie puisqu’il est le premier volet de cette trilogie où seul le scénario change. Un drame destabilisant et à la mise en scène hyper réaliste.
    Un film un peu long, auquel on accroche facilement grâce à l’interprétation de Kate Dickie.
    Première réalisation pour Andrea Arnold, après avoir entre autres, réalisée deux précédents courts-métrages. On constate très vite les talents de cette cinéaste. Son Prix du Jury au Festival de Cannes 2006 peut en attester !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2012
    Bon film, qui semble dans un premier temps être une sorte de thriller (un criminel, vidéo surveillance, paranoïa, ...). Mais qui en fait devient très vite un drame. La réalisation est réaliste et les images sont froides, la fin éclaircit la mystère du film avec une bonne charge d'émotion.
    apotheme
    apotheme

    118 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2010
    ce film est agréable à voir mais il manque de rebondissements . Le dénouement arrivant sur la fin , j'aurais penser que celui ci aurait été plus interessant .
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2009
    Un univers intéressant ,mais un film trop brouillon .
    moonboots
    moonboots

    60 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 octobre 2009
    bon film, très sombre, on reconnaît la patte de la réalisatrice de l'excellent Fish Tank
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2008
    Plongée dans l’univers glacé d’une employée chargée de surveiller les allées et venues des habitants de sa ville scrutés par des caméras installées un peu partout. Le débat fait rage en Angleterre, pays pionnier dans le domaine de la prévention policière par caméra interposée. Le film nous montre les possibles dérives du système et la façon dont on peut sans même s’en rendre compte détourner l’outil de sa vocation initiale. Mis en scène selon les canons du dogme le film instaure une ambiance irrespirable dès son début. On devine que cette façon de vivre sa vie à travers l’observation de celles des autres est le seul refuge trouvé par cette jeune femme (remarquablement interprétée par Kate Dickie) pour oublier un passé qu’on devine lourd. Plus de surprise, plus de sentiment, plus de chaleur humaine, juste un peu de sexe consommé à la va-vite avec un collègue de travail dans une zone industrielle sordide sur le siège avant d’une voiture de la société. Puis doucement la tension monte quand la jeune femme devenue en quelque sorte une morte en sursis croit reconnaître sur un de ses écrans de contrôle l’homme qui a causé le malheur de sa vie. Le film s’oriente alors dans une autre direction sur fond de film de vengeance. La rencontre du « bourreau » supposé nous dévoile l’humanité de celui que l’on croyait trop facilement condamnable sans pardon possible. D’ailleurs le film est si bien mené que l’on est amené à juger le quidam sans savoir ce qu’il a commis décrétant que l’état de détresse de la jeune femme est suffisant pour justifier l’application d’une nouvelle peine (il a effectué sa condamnation légale). La vengeance accomplie la jeune femme découvre que celle-ci à un goût trop vite passé et que surtout elle n’arrangera rien. C’est après avoir parcouru le chemin qui mène à la vengeance qu’elle peut enfin pardonner et retrouver peut-être le goût des autres. Très bonne surprise qui nous amène à réfléchir sur notre société sécuritaire qui amène à placer chacun sous sur
    thewall
    thewall

    14 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2006
    Avec un sens de l'épure et de l'économie parfaitement maîtrisé, Andrea Arnold réalise ici une oeuvre à la fois froide et bouleversante sur le deuil et sur les êtres humains perdus dans un univers de plus en plus impersonnel. A partir d'une histoire qui sentait bon le manichéisme, elle nous emporte là où on ne l'attend pas et signe ainsi une oeuvre profondément humaine, d'une beauté séminale. Esthétiquement soigné, l'ensemble est habité par un profond désir de fouiller au plus profond des êtres sans pour autant avoir recours aux dialogues psychologisants. Un film à découvrir pour tous les amateurs de petits films d'auteur, lents et contemplatifs, mais finalement vraiment profonds.
    Fabrice G
    Fabrice G

    121 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 décembre 2006
    Le 1er long-métrage d'Andrea Arnold est tout simplement un coup de poing en plein coeur, un film d'une rare intensité injustement délaissé par la critique presse mais salué par Cannes où il s'est vu remettre le prix du Jury. Dans un Glasgow froid et austère, Jackie, le visage grave et blasé, est opératrice dans une société de vidéosurveillance, jusqu'au jour où un homme réapparait sur ses écrans et dans sa vie, un homme qu'elle devra maintenant affronter... Emotionnellement, il y avait lontemps qu'un film ne m'avait pas touché à ce point... Outre une réalisatrice qui s'annonce comme l'une des plus grande révélation de l'année, il faudra aussi compter sur Kate Dickie, l'interprète de Jackie qui est tout simplement bouleversante. Sans oublier qu'il sagit là du 1er film d'une trilogie conçu par le controversé Lars Von Trier: "Advance Party", une trilogie qui fera intervenir les mêmes personnages dans le même lieu, trois films par trois réalisateurs différents, autant dire que j'attends de voir impatiemment si les 2 autres seront à la hauteur de ce premier film.
    Un véritable chef d'oeuvre...
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2011
    Epoustouflante leçon d'image, ce premier long-métrage récompensé en 2006 du Prix du Jury à Cannes mérite amplement sa récompense. Parce que l'élément à la base du scénario, le voyeurisme des caméras de surveillance, devient le complément psychologique aux sous-thèmes (le deuil et la vengeance), parce que la tension magnifique avec laquelle la cinéaste filme l'ouverture sur le réel qu'offre la vidéo, et la fusion entretenue entre cette réalité mise à nue et le quotidien morne de la jeune femme dépend de la suite de l'histoire, "Red Road" est un film total, qui avance à tâtons, hésitant et maîtrisé à la fois. Le principe de la mise en scène tient sur deux éléments : le fondé de l'image (c'est-à-dire la vue dans un écran de surveillance qui ne ment pas), et le supposé de cette même image (celle qui, dehors, met en scène la femme à la recherche de ses douleurs). L'incrustation dans un même plan du vrai et du faux, à mesure que le récit avance, donne à "Red Road" la possibilité d'exprimer l'état du monde ; un écran n'est plus l'assureur de la sécurité civile, mais une fenêtre sur l'univers. Il ne s'agit plus de surveiller, mais de projeter (son avenir, ses idéaux, ses secrets). L'étonnant travail sonore, faisant resplendir les fonds et les détails au profit des voix, enfouies, est le troisième élément qui vient se superposer sur ce travail d'éléments imbriqués, pour embrasser la totalité de la vision. A manier, au-delà de la vérité et du mensonge de l'image, la perception du personnage face à cette réalité avalée crue et sans filtre, Andrea Arnold suffit à lui donner une âme. Le milieu qu'elle décrit vient aussi intelligemment contraster, jusqu'à la partie finale du moins, avec la mentalité 'sobre' de cette femme ; une Ecosse paumée, faite de laissés-pour-compte, de dealers, de délinquants sous une grisaille terrible et des cités taguées, tandis qu'elle est enfermée dans sa propre rédemption, dénuée de communication alors que, ô ironie, son métier consiste à voir le mon
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