Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 351 abonnés
5 452 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 26 novembre 2014
Un survival SF de série Z complètement fauché. Les hommes sont toujours rasés de près et impeccablement coiffés malgré la panique ambiante et les effets spéciaux sont risibles. Malgré l'absence de véritable tension ce petit film de 60 minutes recèle deux ou trois bonnes choses, une idée de base qui en vaut bien d'autres, des belles séances sous-marines et les tenus sexy de Paméla Duncan. C'est toujours ça !
Sans casser la baraque, ce petit film d'horreur de Roger Corman s'avère fort sympathique sur plus d'un point que ça soit sur l'ambiance ou sur les effets spéciaux (pour l'époque évidemment). On regrettera toutefois une fin trop brutale (bâclée?), des réactions de personnages parfois risibles ou encore un scénario peu consistant.
Roger Corman, le pape du cinéma Bis, nous entraîne sur une île déserte, où une équipe scientifique y est dépêchée afin de faire des recherches sur la faune et la flore (le lieu a été le théâtre de nombreux essais nucléaires). Un thème qui lui est cher visiblement, puisque deux ans plus tard, il produira L'Attaque des sangsues géantes (1959) de Bernard L. Kowalski, qui traite exactement du même sujet.
Replaçons le film dans son contexte, en pleine période post-Guerre Froide & bombe atomique, le cinéma Hollywoodien s’approprie le sujet, comme en témoignera les nombreux films catastrophe & Sci-Fi, notamment Tarantula ! (1955) voir même Godzilla au Japon.
L'Attaque des crabes géants (1957) est typiquement le genre de Série B de l’époque, avec son faible budget (environ 70 000 $), son scripte qui tient en deux pages et ses costumes de monstres en papier-mâché.
Mais l’originalité est ailleurs. En effet, Roger Corman va jouer sur le fait que l’île se réduit d’elle-même de jour en jour (suites aux innombrables glissements de terrains & autres éboulements) et il ne va pas se limiter au gigantisme des crabes irradiés, il va aussi leur donner la parole ! En effet, ils ont la capacité d’acquérir la voix de ceux qu’ils dévorent, leur permettant ainsi d’attirer dans leurs pièges, de nouvelles proies, avec une facilité déconcertante.
Et c’est tout cela qui fait la saveur de ce petit film sans prétention.
En 1957, Roger Corman sort un film dont le titre semble annoncer tout un programme : "L'attaque des Crabes Géants". Scénarisé par le fidèle Charles B. Griffith, il met en scène un groupe de scientifiques venus vérifier les radiations d'une mystérieuse île déserte. L'ombre d'Hiroshima plane et prend ici les formes d'imposants crabes géants, capables de communiquer par le biais d'objets métalliques. Réalisé comme l'on s'en doute avec un budget dérisoire, "L'attaque des Crabes Géants" cumule décors en carton-pâte et raccords grossiers. Au final un bon film d'horreur nanardesque, dans la catégorie de ceux réalisés avec trois bouts de ficelle, amateur mais efficace.
Produit et réalisé en 1957 par Roger Corman avec un budget dérisoire, "L'Attaque des crabes géants" présente des crustacés radioactifs télépathes qui absorbent les esprits humains. Toute une époque ! Nanar, vous avez dit ? Avec les yeux de notre temps oui, mais pour les nostalgiques de la SF des fifties le charme opère.
L’attaque des crabes géants est une réalisation Corman de 1957, ce qui ne la rend plus toute jeune. Elle n’est pas vraiment géniale. L’interprétation n’est pas ce qui retient le plus l’attention. Le problème des acteurs tient surtout au fait qu’ils n’ont pas des réactions très réalistes. En gros lorsqu’ils entendent les crabes parlés par exemple, cela ne les surprends absolument pas, et ils trouvent de suite des explications. La mort d’un collègue ne leur fait ni chaud ni froid, et c’est limite si avec un flegme déconcertant ils ne disent pas : « Tant pis ». En somme ils n’ont aucune émotion, rien ne transparait d’eux, et du coup ils ne sont guère intéressants L’histoire est un problème. D’abord le film commence très mal. Il débute si vite qu’il manque totalement au spectateur les éléments de compréhension du film : qui sont les personnages, pourquoi sont-il ici… Du coup il faut raccrocher les wagons dans le fil du film et ce n’est pas franchement chose aisée. La conclusion aussi abrupte que mal amenée est elle aussi une grosse déception. Si l’idée des crabes radioactifs n’est pas mauvaise, surtout qu’à l’époque il y avait plein de films dans le genre, malheureusement Corman rajoute des idées particulièrement débiles. Faire parler les crabes lorsque ceux-ci mangent les cerveaux de leurs victimes, c’est déjà moyen, mais alors les rendre ultra brulants au point qu’ils soient capables de vitrifier du sable, ca c’est le pompon. Forcément du coup l’histoire perd en intérêt, tous les rebondissements sont amenés sans transition car évidemment le film ne durant qu’une heure il n’y a pas beaucoup de possibilité de développer. Voilà en fait un métrage qui parait inabouti, inachevé et s’avère assez décevant de ce point de vue. Sur la forme c’est peut-être un peu mieux. Corman ne livre pas une mise en scène franchement géniale, c’est un fait, mais visuellement le rendu n’est pas trop choquant, surtout pour un film des années 50 où la technique faisait que la caméra était un peu plus roide que maintenant, et les plans plus fixes. La photographie m’a paru vraiment faible. Maintenant il s’agit peut-être de mon support, mais le noir et blanc n’avait rien d’enthousiasmant. Heureusement il y a quelques décors d’un meilleur niveau, notamment des fonds sous-marins sympathiques avec plein de poissons partout, et coté effets spéciaux L’attaque des crabes géants est assez convaincant. Les pinces font un peu caoutchouc, mais les crabes en eux-mêmes ont un bon design et ils apparaissent avec une relative parcimonie, ce qui permet d’éviter les désastres. La bande son pour sa part est très insuffisante avec l’absence d’un thème musical. En somme L’attaque des crabes géants n’est pas un film de monstre tonitruant des années 50. Il vire beaucoup trop au ridicule dans son histoire, le problème étant que j’ai rarement vu un métrage aussi sérieux. Mené par des acteurs sans émotion, il n’est malheureusement pas suffisamment transcendant sur la forme pour rattraper ses difficultés. Je lui donne 2.
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 2 octobre 2010
C'ètait au temps où l'on s'inquiètait des mutations gènètiques provoquèes par l'utilisation de l'atome! Au cinéma on avait dèjà vu grandir des mantes religieuses, des araignèes, des fourmis et même des hommes, alors pourquoi pas des crabes ? Dans "L'attaque des crabes gèants", on n'a droit à un climat etouffant pour un huis-clos fantastique qui se dèroule sur une île isolèe du Pacifique loin de tout! Ces crabes de huit mètres de haut rèsistant à la dynamite sont plutôt coriaces! Rèalisè par Roger Corman, cette sèrie B teintè d'humour est assez moyenne par rapport à des films comme "Tarantula" ou "La chose surgie des ténèbres"! A voir tout de même pour se faire une idèe...
Un bon gros pâté de crustacés télépathiques dans l'assiette du nanar mémorable: Des chercheurs partis étudier les effets de retombées radioactives sur une île paumée vont faire une sympathique rencontre avec des crabes gros comme des camions... Le reste, je raconte pas car il faut absolument découvrir cette perlouze nanarissime, autant sur le jeu des acteurs aussi expressifs qu'un panier de moules bretonnes sans parler des effets spéciaux bricolés à fonds mais finalement drôlissime (Voir la touche des crabes donne envie de rigoler!), ce qui donne un aspect finalement attachant à l'ensemble. A voir comme curiosité.
Je m'attendais pas à un chef-d'oeuvre, mais à une grosse poilade vu le titre: Pari gagné! A voire pour le jeu des "acteurs" jamais surpris des nouvelles victimes dues au fameux crabes en carton-pâte (Franchement plus risibles qu'effrayants!)... Donc, un machin digne des "Craignos Monsters" de "Mad-Movies" à mater un soir de fiesta pour faire rire les copains!
Film de 57 en NB du grand Roger Corman... Film fantastique aux FX impressionnants pour l'époque. Mais la vraie réussite du film réside dans l'ambiance mystérieuse et lanscinante où la nature reprend ses droits d'une manière ambigüe (les crabes détruisent leur île ?!). Par contre quelques imprécisions rendent le film moins efficace comme la pseudo-histoire d'amour de 30 secondes (?!), le technicien hésite à embrasser la biologiste sans qu'il y ait eu aucune approche avant ni aucun rapport avec le reste du scénario. Corman, maitre du genre a réalisé des films plus aboutis.
Attack of the Crab Monsters ne constitue certes pas la plus grande réussite Roger Corman mais prouve que les petits moyens ne font pas forcément les mauvais films. Le long métrage sait mettre en place une atmosphère oppressante que consacrent les crabes gigantesques – le même réutilisé à plusieurs reprises, selon l’économie chère au cinéaste – et offre un divertissement correct, dépaysant en ce qu’il est tourné en décors naturels à flan de falaises, mais qui souffre de longueurs bavardes et inutiles. Corman injecte dans sa série B un amour du genre qui transparaît dans la composition photographique de ses plans, l’élaboration des décors, la direction d’acteurs aux caricatures savoureuses – le scientifique fou, le couple d’amants qui triomphe à terme. Mention spéciale au travail du son et à la musique qui mêle ses instruments aux bruits des monstres qui installent un climat de peur avant même leur apparition. Voilà un petit, tout petit film vite fait bien fait, qui ne restera pas forcément en mémoire mais qui propose un monstre efficace et correctement animé – en dépit du budget et de la rapidité du tournage – et divertit du début à la fin. Le contrat est rempli.
Loin du fait de considérer l'attaque des crabes géants comme une profonde erreur, il est toutefois plausible de prétendre que le réalisateur Roger Corman ne s'est pas véritablement engagé dans son film dit d'épouvante. Sous une pseudo histoire d'amour, le synopsis se montre rapidement insuffisant et parfois risible au plus haut point. Néanmoins, les effets spéciaux auraient pu être bien pires, et les acteurs se montrent, de temps à autres, convaicants.
Des crabes géants qui communiquent en prenant la voix des gens qu ils ont mangés et que rien ne peut transpercer car ils sont fait d électricité ... Il n y avait que roger corman pour nous faire ça...