Nul doute quEscalier de Service, outre pour les purs inconditionnels de Louis de Funès, névoque encore grandchose aujourdhui. Négligé des télévisions et donc des mémoires, cela va de pair -, la collection Atlas la remis au goût du jour, en ressortant le Dvd. Mais diable, quelle agréable surprise, ce film à sketches ! Très à la mode dans les fifities et les sixites, ce genre pour rappel, permettait de retrouver un nombre inquantifiable dacteurs de lépoque, au temps où les cachets réduits de ceux-ci le permettait encore. Certes, comme dans le cas présent, les scénarios ne sont peut-être pas les plus creusés du monde, mais le plaisir de retrouver, scène après scène, toutes ces « gueules » de lépoque, outrepasse ces lacunes (Jean Richard par exemple, avant dêtre Maigret durant vingt-trois ans, était à mourir de rire). Lhistoire ? Marie-Lou, bonne à tout faire, se retrouve à la rue du jour au lendemain. Recueillie par deux jeunes hommes, elle se confie, contant ses dernières mauvaises expériences (licenciement, fuite, harcèlement moral
), dans un métier encore très courant, sur la place de Paris. Mignonne comme pas deux, la jeune actrice, Etchika Choureau, à la mode en ces années-là, ignore encore que sa carrière cinématographique allait être brisée par un mariage, dix ans plus tard. Mais soit, lensemble de Carlo Rim (réalisateur de Simplet, avec Fernandel) tient fort bien la route, et parvient à sortir de lénorme lot des comédies des années cinquantes, dont certaines se différencient à peine