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    Bled number one
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    28 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juin 2015
    Un retour excitant à un vrai cinéma (...) qui devient de plus en plus rare et que l'on se doit de saluer mais aussi d'encourager.
    Ismail33
    Ismail33

    15 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2011
    Mi-figue, mi-raisin, ce film peut-être à la fois d'une humanité au coeur même des vrais problemes Algériens, un bon casting de choix, mais c'est parfois long et sans dialogue qui peut pesé aux spectateurs.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    59 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2018
    Encore un film où Ameur Zaimech s'éclate derrière comme devant la caméra, ce cinéma vérité sans lourdeur ni patho qu'il maitrise à la perfection. Comme pour citer les cahiers du cinéma : "Ameur Zaimeche invente tout bonnement sous nos yeux une nouvelle manière de filmer" c'est exactement ça, et donne presque au spectateur dans le même temps une nouvelle façon de ressentir un film. J'avais déjà beaucoup aimé l'ambiance dépeinte dans son "wesh wesh qu'est-ce qui se passe", et dans ce film, même si vous n'avez a priori pas d'attache avec l'algérie, ça ne vous empechera pas de ressentir ce film en tant qu'être humain. Cependant il semblerai presque nécessaire de spoiler la scène du sacrifice du boeuf, car tout nous ai montré, pas de floutage ou de trucage, âme sensibles s'abstenir. Encore un grand film d'Amer Zaimech car réalisé avec 3 bouts de ficelle, clairement on peut le dire ici, un vrai film de bledart.
    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    AAAA meilleur film de la journée, ce film touche à un eAlgérie qui nous est rarement dépeinte , une Algérie du Bled et ma foi fortement réaliste!!
    Ce film a une forte valeur documentaire , la dureté du film est saisissante, c'est parfois assez cru et parfois masqué mais la vie là-bas...
    Ce bled à l'air de n'être pas fini tout semble en construction ou alors tout est démoli, c'est un point de vue à choisir.
    On passe en revue les principaux problèmes algérien et ça ne donne pas envie de s'y rendre!
    Mais le film est fort! bravo!
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Réalisé en 2006, le deuxième long-métrage de Rabah Ameur-Zaïmeche est une plongée à mi-chemin entre documentaire et film expérimental dans l’Algérie natale du réalisateur. Portant un regard tour à tour grave, amusé et punk sur son pays d’origine, il parviens à créer un ton unique et d’une grande liberté, où une séquence musicale en compagnie de Rodolphe Burger succède à une impressionnante scène d’abattage ritualisée d’un taureau sous les yeux de tout un village. Réalisé avec peu de moyens, Bled number one est à la fois une œuvre sur l’arrivée d’un élément qui va perturber l’équilibre établi d’une communauté (Ameur-Zaïmeche lui même) et un film sur la complexité de l’Algérie contemporaine, que le cinéaste n’hésite pas à égratigner fortement. Un superbe final dans un hôpital psychiatrique abritant de nombreuses femmes qui se demandent avec malice si ce ne sont pas en réalité les fous qui sont dehors.
    Maryane75
    Maryane75

    19 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2016
    Je ne sais pas dans quel état d'esprit Ameur-Zaïmeche a réalisé ce film/documentaire mais c'est vraiment très glauque et très affligeant.
    Tout est si laid... tout est si sale... tout est si corrompu... tout est si vil... tout est si archaïque...
    Je n'ai pas du tout aimé ce visage estropié de l'algérie "libre"... mais libre de rien...
    :/
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    On retrouve Kamel, le héros de "Wesh, Wesh", interprété par Rabah Ameur-Zaïmeche lui même. Comme dans le premier film, on ne sait pas grand chose de l'avant, ou ici de l'entre-deux films. Il a finalement été expulsé, et étranger en France, il se retrouve aussi étranger dans son village. D'ailleurs, lui parle le français (tout comme Louisa), alors que ses cousins et ses voisins parlent ce mélange d'arabe et de français, et quand il utilise une expression en verlan, on ne le comprend pas.

    Peu après son arrivée, tout le village se retrouve pour une "zerda", le sacrifice d'un taureau sur la tombe d'un cheikh. La scène très crue où la bête est égorgée renvoie à celle qui suit peu après, où Bouzid, le cousin de Kamel, est attrapé par des islamistes qui lui reprochent d'avoir bu de l'alcool, et où ils mettent en scène son égorgement. La violence est omniprésente, latente et imprévisible. Elle est masquée par une indolence et une étiquette qui s'impose à tous ; quand Louisa sort de la maison après avoir été tabassée par son mari puis par son frère et qu'elle erre dans la nuit, hagarde, sa cigarette à la main au milieu des hommes, il n'y en a pas un pour lui dire sa réprobation, tant elle est évidente pour tous.

    Et ce mélange d'indolence et de flambée de violence se retrouve dans la façon de filmer. Utilisant une caméra numérique, le réalisateur reste souvent à distance de l'action, cadrant en plan large ou déambulant au milieu des personnages, avec une prise de son "godardienne", où les dialogues se perdent dans le brouhaha des conversations. Le montage prend l'aspect d'une suite de plans sans grand souci du raccord, et on a souvent l'impression de suivre un de ces documentaires contemporains, où le spectateur doit reconstituter tout seul le puzzle de ce qui est donné à voir.

    Ce choix, ainsi que celui d'un rythme légèrement anesthésié évoquant par moment le "Gerry" de Gus Van Sant, maintiennent le spectateur en dehors de l'histoire, un peu comme Kamel dans ce pays qu'il ne reconnaît pas. Heureusement, le film décolle parfois, notamment quand Louisa arrive à l'hôpital psychiatrique. Chassée par son mari, chassée par sa famille, elle trouve enfin un lieu où elle est acceptée telle qu'elle est, et où une des patientes proclame que les fous sont dehors. Et quand elle chante Don’t explain, de Billie Holiday, les visages des spectateurs montrent l'apaisement auquel aspire l'Algérie d'aujourd'hui.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 décembre 2007
    Je n'avais pas trop aimé "Wesh wesh". Je reste encore une fois à la porte de ce film qui part dans tous les sens. Il y a certes un regard intéressant sur un pays qui nous est proche. Mais l'ensemble est trop déconstruit, les personnages trop lointains pour que l'intérêt se maintienne.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film à la fois déroutant, parfois fascinant, souvent agaçant, Bled number One est un film qui ne laisse pas indifférent. Rabah Ameur-Zaimeche interprète lui-même Kamel, de retour au bled après un exil forcé, contraint à observer son pays d'origine en pleine effervescence, ses coutumes, ses croyances, les relations humaines. Bled number One est surtout une déclaration d'amour de son auteur pour son pays, l'Algérie. Il dresse le portrait d'un déraciné qui retrouve sa famille et des amis qui ne le comprennent pas et renoue avec une existence qui lui est désormais étrangère. Une immersion forcée dans un pays qui n'est plus le sien après une double peine. On sent le cinéaste très impliqué dans son sujet, à la fois fasciné et révolté par son pays. Le spectateur découvre l'Algérie en même temps que le personnage principal, à travers ses yeux. Ameur-Zaimeche montre l'Algérie dans ses beautés, dans ses faiblesses, dans son ambiguïté. Quelques scènes sont très impressionnantes par leur réalisme et par leur violence. Kamel cherche sa place dans ce pays et porte un regard d'une grande lucidité et d'humanisme sur la réalité qui l'entoure. Il se sent même étranger parmi les siens. Bled number one est un film qui bouillonne d'amour, de questions, de désir. Pourtant le cinéaste signe un film un poil brouillon, un peu déconcertant et long. Il faut voir le film comme une expérience un peu sensorielle où nos propres émotions se confondent simultanément avec celles du personnage de Kamel comme lors de la scène du sacrifice de l'animal à ne pas mettre devant tous les yeux. Ameur-Zaimeche refuse de se positionner de manière tranchée, ne juge jamais son pays d'origine. A mi-chemin entre documentaire (scènes prises sur le vif du générique de début) et de la fiction (où le film pêche), le cinéaste pose un vrai regard sur les paradoxes de l'Algérie en pleine mutation tiraillée entre son désir de modernité et du respect des traditions. Mise en scène sèche, rythme lent, une oeuvre personnelle.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très intéressant sur le fond, Bled Number One possède surtout un charme dù à sa forme, oscillant habilement entre le documentaire et la fiction. Le voyage est ainsi très touchant. Malheureusement, quelques errances scénaristiques et de bien timides interpretations le privent de charisme. Une carence qui empêche le film de se hisser véritablement.
    softy76
    softy76

    32 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 décembre 2010
    un film qui a peu d'intérêt même si l"idée de montrer l'algérie à travers les yeux d'un jeune issu de l'immigration était plutôt bonne,reste un film au gout d'inachevé la faute à une succession de scènes sans réelle intrigue(cependant l'algérie des campagnes ressemble bien à ce qui est décrit tout au long du film, encore très archaique)
    Dicidente
    Dicidente

    35 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 avril 2014
    Kamel est un algérien, il sort de prison et est reconduit dans son pays d' redécouvre son film plat, sans intérêt.
    Hannoy
    Hannoy

    20 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Avec "Bled Number One", AMEUR-ZAIMECHE a fait le choix de miser sur l'authenticité, avec un scénario sans trame et des couleurs naturelles: on est proche du docu-fiction. C'était un paris risqué qui n'est pas remporté tant la fin ne nous a jamais semblé aussi proche du début. Le film est rempli de plans inutiles (un taxis, un mur, les nuages) qui viennent contrebalancer un vide dans l'écriture. La fin est nulle. Il y a une scène intéressante, c'est la mise à mort du taureau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 août 2007
    "Wesh Wesh qu'est-ce qui se passe" était le très sympathique premier film de Rabah Ameur-Zaïmeche, mais il laissait plané sur lui un air de déjà vu, la mise en scène assez plate n'arrangeant rien. C'est la première raison expliquant l'étonnement que l'on peut ressentir en regardant "Bled Number One". La meilleure est qu'il s'agit d'un préquel de "Wesh Wesh"; on y retrouve le même héros, exilé en Algérie avant son retour en France. Et ça change tout. Aidé par la beauté du lieu, le réalisateur se découvre tout au long du film un talent certain pour créer des images à couper le souffle, où le numérique s'assume enfin et cesse de paraître utilisé par défaut.
    Cela dit le film prend vraiment toute son ampleur dans son dernier tiers, quand Meriem Serbah s'impose définitivement comme la réelle héroïne du film, trouvant dans chaque situation absurde qu'on lui fait subir le moyen d'y inclure une certaine forme de légèreté, jusqu'à ce qu'elle réalise son rêve dans le seul endroit on ne la traite pas comme une folle: un hopital psychiatrique!
    Mention spéciale pour la manifique musique de Rodophe Burger. On se demande pourquoi il est là, mais au final on en est content.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 avril 2007
    On pourrait sous-titrer « Il n’est pas bon d’être une femme dans le fin fond de l’Algérie »…Une petite frappe expulsée vers son pays d’origine à sa sortie de prison, plus précisément dans un vrai bled ainsi que nous l’annonce le titre. Le film oscille entre fiction et documentaire et dépeint intelligemment le quotidien du bled en question, le tiraillement entre l’évolution (modernité si vous préférez, mot plus branché) et le poids des traditions. Un monde d’hommes, pour les hommes avec les femmes…en second plan, pour écrire politiquement correct (version live lors de la vision : envie de leur exploser la tête avec un bazooka à tous ces c…). Film intelligent, sans excès de style (c’est plutôt cru, fermer les yeux pour la mise à mort du taureau, euh si c’est en un, suis pas spécialiste en la matière) et très bien joué. Indispensable.
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