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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 20 mars 2021
Lorsque j'ai terminé de regarder Les Nuits rouges du Bourreau de Jade j'ai fait quelque chose que je fais très rarement peut-être une fois par an. J'ai jeté le DVD à la poubelle et en plus cela m'a fait plaisir de le jeter. Il est fait avec un certain sens du style mais les performances sont incompétentes le mélange de cultures France et Hong Kong est intriguant et au début mais le film semble être pervers. Mais au fur et à mesure qu'il avance vous commencez à réaliser qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue ni d'intérêt c'est juste un exercice de violence cruelle et sadomasochiste. Les personnages auxquels vous avez consacré du temps sont expédiés sans ménagement pour une simple valeur de choc. Il se transforme en un jeu du chat et de la souris sur la survie des plus malades. Si vous n'avez pas de problème avec la violence graphique vous pouvez apprécier ce film. Il est probable que vous n'ayez jamais rien vu de tel. Mais si vous êtes à la recherche d'une histoire captivante vous risquez d'en sortir quelque peu agité et déçu par cette histoire inepte...
L'ambiance est assez exceptionnelle, la photographie magnifique et les comédiens bien en place mais la réalisation est bien trop scolaire.
La mise en scène manque de fougue et de folie pour appuyer l'histoire du film, Ce thème du plaisir dans la torture est trop peu ou souvent trop mal exploité c'est vraiment dommage...
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0,5
Publiée le 15 novembre 2017
Fètichisme, sadisme, bondage, èlègance gore...A sa sortie, "Les nuits rouges du bourreau de Jade" fut interdit aux moins de 16 ans avec avertissement! Première pioche pas très concluante pour Julien Carbon et Laurent Courtiaud, après avoir signè quelques scènarios pour Tsui Hark et Peter Pau! Fonder un premier long sur l'esthètique du sadisme est du genre malsain! On voit le parti que pouvait tirer de ce film èrotico-gore deux rèalisateurs douès qui montrent rapidement leurs limites dans l'ècriture! La scène d'intro est pourtant d'anthologie pour son côtè visuel et claustro! Et c'est à près tout après! Frèdèrique Bel est gravement grotesque! On se demande ce qu'elle fiche dans un tel film ? Les françaises, comme souvent dans ce type de films internationaux, jouent les utilitès ou meurent dans d'atroces souffrances! C'est le cas ici! Seule Carrie Ng est inquiètante à souhait en adepte de tortures sadomasochistes! La qualitè visuelle et l'ètendue des fètichismes du mètrage raviront sans doute les inconditionnels d'images dèviantes! Les autres se diront que le film est ridicule et ratè...
Un film à l'esthétique et a l'ambiance particulières ,thriller erotico fantastique à Hong Kong avec une veine sado masochiste et sacrificielle. 2 actrices qui mènent le bal, l'étonnante Carrie Ng asiatique veineneuse ,superbe et mystérieuse qui dégage beaucoup de charisme et Frédérique Bel, la grande blonde sexy mais pas que du cinéma français. Un film étrange, avec beaucoup d'incohérences, de petits ratés, mais qui est néanmoins réussi au niveau de l'ambiance et par son originalité d'autant qu'il semble avoir été réalisé avec de petits moyens ce qui explique sans doute le manque d'ampleur de certaines scènes . Sympa et à découvrir
Pas de grand jeu d'actrices mais un scénario original et une réalisation qui joue la carte de l'esthétisme voire de l'épure : les couleurs de la photographie jouent en effet un grand rôle à l'instar du cadrage. C'est parfois violent, encore plus lorsque l'action est lente. Les trois langues utilisées déstabilisent parfois (d'ailleurs difficile de distinguer le cantonais du mandarin) et au final on a un thriller qui ne tient pas ses promesses mais une caméra qui sans être virtuose accomplit pleinement sa mission.
Une vraie daube!! Les scènes de tortures sont gores mais l histoire... franchement on y croit pas. Un film très girly avec quand meme de belles actrices mal exploitées. Une façon général ca reste vraiment mauvais
Quelques critiques sévères pour un film très mystique, charnel, sensuel devant lequel on se laisse facilement emporter. Un film qui fait la part belle aux femmes, à leurs charmes et qui réveille en nous des instincts, des envies primaires à la fois désirables, envoûtantes et honteuses. Cependant, le scénario comporte pas mal de failles, le film manque de vivacité. Heureusement, le final est comme je les aime !!
Disons que ça aurait pu être bien, mais la représentation d' actes de torture sadique façon porno chic, désolé ça ne passe pas en ce qui me concerne. C'est le style racoleur que les réalisateurs ont donné à leur film qui le rend fortement déplaisant. Les interprètes ne sont pas à l'origine du problème, ils s'en sortent tous plutôt bien. Si vous voulez voir un film ou il y a un personnage féminin adepte de telles pratiques, je vous conseille plutôt "Audition" de Takashi Miike, qui envoûte et glace vraiment le sang.
Les nuits rouges du bourreau de jade est le genre de film qu'on aimerait vraiment aimer mais force est de constater que c'est un ratage pourtant ça partait d'une bonne intention en voulant rendre hommage aux giallos. Malheureusement Les nuits rouges du bourreau de jade ne parvient jamais à capter l'attention du spectateur entre son intrigue qui patine (surtout dans sa 1ère demi-heure), une ambiance qui se veut mystérieuse et étrange mais j'ai cherché en vain ces 2 points durant tout le film de plus si Carrie Ng est troublante par contre Frédérique Bel semble être une erreur de casting.
Un film un peu décevant. Très prometteur par son sujet et son casting original, il reste moyen. Visuellement le film est beau, avec une réelle esthétisation des décors, de beaux contrastes, des jeux de lumières superbes notamment dans certaines scènes nocturnes, le tout bien aidé par une mise en scène élégante. Il est un peu dommageable qu’il n’y ait pas une musique aussi réussie pour envelopper les images. Le casting est plutôt bon, Carrie Ng en tête. Frédérique Bel, joue bien, mais ne convient peut-être pas vraiment au rôle. Si elle s’en sort honorablement, son rôle de tueuse ne lui sied pas parfaitement et c’est dommageable. Le reste du casting est assez secondaire, mais tient la route. Là où le film pèche réellement, c’est dans son incapacité à exploiter jusqu’au bout son point de départ scénaristique, et à développer l’univers érotique et violent, fétichiste que laisser envisager la scène d’introduction. Si celle-ci est réussie et est prometteuse, le reste du film contient deux ou trois séquences troublantes ou dérangeantes, mais ne parvient pas à installer un climat soit réellement malsain et difficile, soit flamboyant et baroque. Le rythme est aussi un problème, il apparait trop haché, et si certains moments sont agréables, d’autres sont longs et parfois bavards. Reste que pour un premier film, le duo livre une œuvre plutôt aboutie et originale, il est dommage qu’il n’ait pas exploité le sujet pleinement et soit resté dans une relative superficialité.
C'est un hommage surprenant au cinéma de genre. Malgré un budget serré, ce duo de réalisateurs français (à savoir Carbon & Courtiaud) s'expriment aisément et donne le ton. Ils réussirent à instaurer une ambiance malsaine, certes, mais envoûtante. Ceci grâce au rendu visuel, extrêmement maîtrisé.spoiler: La scène d'introduction est une véritable tuerie visuelle! Le scénario arrive à instaurer une tension palpable lors de certaines scènes, et arrive à jouer avec les nerfs du spectateur. Je regrette pourtant que le fond de l'histoire n'ait pas été plus fouillé, car finalement ce ne sont que les relations entre protagonistes qui sont finement montrées, alors que les histoires poussant les protagonistes à agir ainsi sont troubles ou inexistantes. Ce qui peut paraître quand même important dans certains cas... Et j'aurais aimer avoir une conclusion quant à l'histoire en parallèle avec l'intrigue principale, comme si elle fut oubliée et laisser à l'abandon. Mais je titille, le film reste une surprise, malgré le scénario qui pêche par moment (mais qui s'en sort incroyablement bien dans d'autres quant à la tension), il faudrait le voir rien que pour le visuel. Ces deux réalisateurs rentrent dans le groupe restreint des réalisateurs français qui se dépatouillent plus que bien, en faisant des oeuvres plus qu’intéressantes lorsqu'on leur offre un minimum de liberté et de blé.
C'est un premier film des deux réalisateurs mais ils sont aussi des scénaristes ayant travaillé pour Johnnie To et Wong Kar-Wai, un CV qui parle pour eux et qui donne des perspectives plus qu'honorables à ce qu'on peut s'attendre de leur film. Un casting asiatique de haute volée malheureusement parasité par une Frédérique Bel qui manque autant de nuance que d'épaisseur. Les réalisateurs français se sont entourés d'une équipe réputée (notamment le directeur photo de "Lust Caution" de Ang Lee et de "Il était une fois en Chine" de Tsui Hark). Il est clair que esthétiquement le film fait son effet avec une beauté formelle épurée et stylisée. Hommage au Giallo italien matiné d'une iconographie chinoise plutôt originale malheureusement les réalisateurs s'empêtrent dans une tonne de références en tous genres sans jamais créer une histoire cohérente, les tenants et aboutissants restant assez flous voir ineptes. Entre fétichisme, SM et torture gore le film prend des chemins faciles entre invraisemblances et ridicules de certaines situations. En plus de cela la bande-son est peu inspirée. Non dénué d'intérêt pourtant, avec des qualités évidentes mais le film est une oeuvre aseptisée qui manque d'âme.
Le duo de metteurs en scène français à la manœuvre pour Les nuits du bourreau de Jade, connait un destin singulier comme scénaristes de thriller reconnus à Hong Kong, travaillant successivement pour Tsui Hark et Johnny To. Arrivés en 1996 dans la ville cosmopolite ils sont depuis passés à la réalisation. Ce thriller érotique et sophistiqué démontre la très forte imprégnation asiatique de l'univers imaginatif des deux compères qui connaissent parfaitement les codes du cinéma HK. Mais français, ils savent aussi tout ce que doivent To et Hark à Melville pour qui le dépouillement de sa mise en scène est une véritable institution et une source d’inspiration intangible. Comme chez Melville, Carbon et Courtaud n’encombrent pas leur travail de bavardages inutiles et d’un scénario trop complexe. La trame rappelle vaguement Le faucon maltais de Huston, la fameuse statuette étant remplacée par un petit flacon contenant un élixir concocté pour le premier empereur de Chine. Ce poison, comble du raffinement a la propriété de décupler les sens de la victime tout en l’immobilisant, pouvant servir tout à la fois de récompense et de châtiment. On imagine facilement qu’un tel produit déchaîne les convoitises. On retrouve donc comme dans Le faucon maltais une bande de malfrats sans scrupules prêts à s’entretuer pour se procurer le fameux produit conservé dans un petit flacon de jade en forme de crâne. De tous c’est la très belle et vénéneuse Carrie Chan adepte avec son époux des pratiques SM, qui désire le plus l’élixir divin et satanique. La scène de torture, mélange explosif de cruauté et de sensualité, qui présente le personnage en position de bourreau en début de film place la barre très haut pour ses adversaires qui auront du mal à résister à ses griffes acérées. La sublime Carrie Ng, reine du cinéma de catégorie 3 HK un peu en retrait depuis 10 ans, donne sa pleine mesure dans ce jeu de « gendarmes et aux voleurs » pervers où telle une grande prêtresse, elle dupe ses adversaires haut la main, leur délivrant au passage une mort tranchante comme une lame de rasoir. Ce n’est pas la petite trafiquante d’arme française pourtant vêtue de l’imperméable de Delon dans Le Samouraï qui va empêcher la belle Carrie de parvenir à ses fins. Ceci d’autant plus que la pauvre Frédérique Bel avec son nez proéminant et ses regards bovins ne défend pas au mieux les couleurs de la France. Malgré l’impéritie de son casting français le film parvient à garder une cohérence de bout en bout, multipliant allègrement les références au cinéma préféré des deux complices (giallo, film noir français et américain). La photographie superbe aux couleurs chamarrées ajoute encore au plaisir que l’on prend à visionner cet exercice de style entrecoupé de scènes d’opéra cantonais rappelant l’ancrage historique de la légende du bourreau de jade.
Au delà du sadisme de ce film c'est aussi un moyen de voir jusqu'au on peut aller et une façon de se tester face a ce genre de violence. Ceux qui trouvent que c'est du sadisme inutile ce sont donc pris au jeu mais je peux comprendre qu'on ai bcp de mal avec ça . Autre chose, ce film est écrit et réaliser par 2 français ! Et je trouve que pour un film dans l'univers asiatique c'est plutôt très bien réussi