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    Paperhouse
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    260 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Film qui vaut surtout pour son ambiance particulière dans les partie‘‘rêves'' sinon le scénario en lui-même est relativement simpliste. Aujourd'hui le film commence à accusé son âge et le doublage Français est tout simplement catastrophique, de plus l'actrice Charlotte Burke qui joue Anna est vraiment plus que moyenne pas vraiment étonnant que sa carrière n'ai pas continuer. Correcte mais pas un chef-d'oeuvre du genre.
    FABULOEUF
    FABULOEUF

    23 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2007
    Un film d'auteur. Un film différent, à la frontière de la réalité et de l'irréalité, qui se révèle assez inquiétant dès le début et qui tient ses promesses.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 443 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Après Candyman, déjà critiqué, je m’attaque à l’autre chef d’œuvre de Bernard Rose, Paperhouse. Film absolument magique et enchanteur, d’une poésie rare, un métrage génial dont le seul petit défaut, et une certaine lenteur. Pour le reste, quel bonheur. Le casting est magnifique (dans le film plus que sur le papier), et les acteurs enfants sont prodigieux. Dommage qu’Elliott Spiers (vu aussi dans le fantastique Taxandria) nous ait quitté, et que Charlotte Burke ait arrêtée le cinéma. Bernard Rose s’appuyant systématiquement sur ses personnages pour ses films, d’excellents acteurs sont obligatoirement nécessaires pour les porter, et Paperhouse fait vraiment très fort. Ils donnent tous corps à des personnages qui ont une réelle texture, une franche épaisseur, bien qu’ils soient finalement dans l’ensemble tous simples. Coté scénario Paperhouse n’est pas en reste. Basé sur une histoire littéraire, l’idée de départ est ultra-originale, et si le déroulement aurait vite pu virer au n’importe quoi (avec passage du rêve à la réalité), Rose fait preuve d’une totale maitrise, donnant à son métrage une fluidité exceptionnelle. Le seul petit reproche que je pourrai faire c’est parfois une trop grande lenteur, mais le reste est tellement solide que l’on peut pardonner ce défaut. Visuellement Rose est toujours aussi méticuleux. La mise en scène est châtiée, sans aucune bavure, il n’y a pas un plan qui n’ait fait l’objet d’une réelle réflexion du réalisateur. La fin à ce niveau là est un bijou, Rose livrant une leçon de cinéma. Cette fin est d’ailleurs magistrale à tous les niveaux. La photographie a un peu vieillie peut-être, mais reste magnifique, installant une atmosphère qui rappelle un peu le monde réel dans Taxandria. Les paysages par contre sont magistraux, et la maison de papier, sans artifices et effets spéciaux à gogo, est d’une vraie poésie. L’ensemble est accompagné par la partition de Zimmer, qui livre une bande très caractéristique de son style. Triomphante dans la fin, cette musique aplanie clairement les dernières aspérités de Paperhouse.
    Bref, voilà un chef d’œuvre incontournable. Pièce unique, Bernard Rose livre un film comme aucun autre, sur un thème rare et à mon sens jamais aussi bien traité. D’une beauté époustouflante, d’une richesse incommensurable, tous les superlatifs sont applicables à Paperhouse. Vivement que ce film inonde la planète, car qu’est ce qu’on se porterait mieux !
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Un film très original qui prend aux tripes, nous fait retomber en enfance, une enfance cauchemardesque et solitaire où les parents sont des ennemis et les rêves des fuites insécurisantes.
    Julien D
    Julien D

    1 214 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Si l’on associe le nom de Bernard Rose à ses films Candyman, Ludwig Von B. ou encore Anna Karenine, peu de spectateurs ont pu profiter de sa toute première réalisation, Paperhouse, qui pourtant est un long-métrage bien plus abouti qui s’annonçait comme un fer de lance des fables fantastiques et des voyages oniriques qui allaient fleurir dans les années suivantes. L’universalité de ce récit qui joue avec les peurs nocturnes enfantines pour interroger sur la limite entre rêve et réalité doit beaucoup à la sobriété de l’univers visuel de cette maison imaginaire qui, si elle avait été plus artificielle, n’aurait pas eu un tel impact. La part horrifique est elle aussi parfaitement réussie grâce au soin méticuleux que le réalisateur donne à chacune de ses scènes. Les deux jeunes acteurs, que l’on ne reverra malheureusement plus à l’écran, permettent de rendre d'autant plus émouvant ce conte lyrique méconnu et pourtant dépourvu de défaut.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 février 2010
    Paperhouse est passé inaperçu. Le genre fantastique horreur ne faisait pas recette à cette époque du cinéma en salle. Pourtant, il possède tout des grands films. Charriant de nombreux thèmes, peut-être est-ce sa grande sobriété qui touche, face au drame qui se dessine inexorablement. Ce passage de l'adolescence enfance au monde adulte, infiniment plus cruel et difficile, terrifiant, mais en même temps nouveau départ. Hormis le travail excellent sur l'ambiance et la mise en scène, et sans profiter d'effets qui auraient gadgétisé le film, Bernard Rose parvient brillamment à faire coexister ses deux mondes, donnant vie instantanément au second. Cette simplicité, cette limpidité autorisant l'identification et l'universalisme, ce qu'un monde créé de toute pièce aurait rendu artificiel et par extension faux. Parmi les thèmes donc, le rêve certes, l'inconscient aussi, et toute la psychologie s'y reportant, la maladie et la mort, peut-être encore plus douloureuse quand elle frappe les plus jeunes, le ressentiment. Et puis toute une foule d'autres idées en filigrane. Mais la générosité de Paperhouse ne s'arrête pas à son contenu plus riche que la plupart du cinéma. Sa forme atypique extrêmement plaisante embrasse aussi le genre horreur en esquissant des scènes brutales terrifiantes, fulgurantes, en faisant appel aux peurs nocturnes de l'enfance. Onirique, irréel, constamment au bord des émotions, prêt à basculer... Son gouffre, ses falaises, son histoire inquiétante. Pour résumer, Paperhouse est un superbe conte d'une intelligence peu commune, borderline et inquiétant, incroyablement grave et porteur d'optimisme à la fois. (Mais pour être complet sur ce film, précisons que, comme un écho désarmant au film, le jeune Elliott Spiers est décédé six ans plus tard, à l'âge de 21 ans.)
    moonboots
    moonboots

    60 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    davantage un conte pour enfant qu'un film d'horreur, effrayant et émouvant
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 980 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2024
    Une très grande rèussite pour ce premier long mètrage de Bernard Rose ("Candyman") dans lequel le spectateur s'immisce dans l'univers intèrieur de la jeune et solitaire Anna qui souffre des absences de son père! A partir d'une histoire de monde parallèle, le rèalisateur utilise intelligemment toutes les ressources du monde trouble touchant à l'enfance avec cette maison en papier dans laquelle se rèfugie l'hèroïne de quatorze ans! Un propos passionnant, une vision originale des mystères de l'enfance avec ses peurs et ses fêlures, une mise en scène qui redore le blason de l'onirisme! Une certaine forme de perfection (du moins pour un premier coup d'essai) qui doit beaucoup à la formidable performance de Charlotte Burke (son unique incursion au cinèma). Les paysages de rêves clairsemès, les F / X à l'ancienne et la bande son atmosphèrique de la team Stanley Myers / Hans Ziemmer ajoutent un vrai plus à ce magnifique film fantastique qui remporta à juste titre le Prix de l'ètrange à Avoriaz! A ne pas manquer...
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2024
    Film fantastique, réalisé par Bernard Rose, Paperhouse est un joli long-métrage singulier. L'histoire nous fait suivre Anna, une petite fille solitaire et rêveuse, qui découvre un jour qu'elle est capable de rentrer dans un monde parallèle après avoir dessinée une maison sur une feuille de papier. Seulement, les liens entre le monde réel et celui imaginaire sont minces et le rêve va petit à petit virer au cauchemar. Ce scénario, adapté du roman Marianne Dreams de Catherine Storr paru en 1958, nous plonge pendant une heure et demie dans une intrigue au concept alléchant. En effet, ce dernier consiste à pouvoir se rendre dans les dessins que l'on croque, et si le récit se bride par rapport aux innombrables possibilités que cela offre, il exploite tout de même bien cet élément central à sa façon. Cela donne lieu à des scènes créatives se déroulant dans un univers fictif étonnant. Hélas, les séquences dans le monde réel sont elles moins prenantes. Le ton se veut lui assez dramatique du aux thèmes abordés, notamment la maladie infantile. Cette thématique est intelligemment et malicieusement traitée via cette rencontre dans une autre temporalité. Une rencontre entre deux enfants pas forcément très attachants à cause de leurs caractères peu intéressants. Ces derniers sont joués par Charlotte Burke et Elliott Spiers. Ils sont entourés par une distribution comportant également Jane Bertish, Samantha Cahill, Glenne Headly, Sarah Newbold ou encore Gemma Jones. Mais ce sont bien les visages des deux petites têtes blondes qu'on retiendra tant ce sont eux qui accaparent toute l'attention. Tous ces rôles entretiennent des relations basées sur la sincérité et l'entraide. Malheureusement, ces échanges ne procurent pas beaucoup d'émotions malgré la gravité de la situation. Pourtant les dialogues sont plutôt bons mais ils manquent de ce petit quelque chose en plus pour réellement toucher. Sur la forme, la réalisation du cinéaste britannique s'avère bonne mais assez académique. Sa mise en scène manque un peu de folie à contrario du scénario comportant de bonnes idées. Mais le visuel se rattrape avec son monde imaginaire dont l'esthétique nous gratifie de quelques plans marquants. Ces images sont accompagnées par une bonne b.o. cosignée par Hans Zimmer et Stanley Jacobs. Leurs compostions mystérieuses sont qualitatives et dans le ton du propos. Reste une fin réussie venant mettre un terme à Paperhouse, qui, en conclusion, est un film méritant d'être découvert.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un fillette malade s'occupe en dessinant, et se rend compte que ce qu'elle dessine se matérialise dans ses rêves. "Paperhouse" souffre d'un rythme assez lent, et d'une intrigue dramatique finalement assez simple (histoire d'amitié, trouble familiaux). Cependant, le film a de nombreux atouts. En premier lieu, les deux acteurs qui jouent les enfant sont attachants (dommage que leur carrière n'ait pas continué). De plus, la réalisation de Bernard Rose est particulièrement soignée, avec notamment des décors oniriques poétiques, quelques superbes paysages, et un mélange drame/fantastique/horreur maîtrisé. Enfin, on notera un gros travail sur les sons, que ce soit dans les voix, les effets sonores, ou la BO. En somme, il s'agit d'un bon film fantastique, dont l'intrigue aurait gagné à être étoffée.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 722 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2015
    Sous un concept fort sympathique, "Paperhouse" s'emmêle dans les clichés et la prévisibilité. Cependant, la réalisation est assez bien faîte et l'intrigue nous tient en haleine avec quelques passages angoissants et à suspens. Le potentiel de départ n'est donc pas totalement exploité et une fin trop niaise n'empêche pas "Paperhouse" de s'en sortir honorablement.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Tournant discrètement son premier film avec une grande sincérité (on refuse de choisir entre film d'horreur et film familial pour se garantir un succès commercial), Bernard Rose ouvrait sans le savoir une grande porte vers un cinéma onirique qui, avec "Le Labyrinthe de Pan" ou "Lovely Bones", continuera de faire dialoguer rêve et réalité. Peu connu mais précurseur.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    La musique est en harmonie avec une réalisation aussi soignée qu'inspirée dommage que l'histoire ne dit pas ouf.
    Jean-François S
    Jean-François S

    54 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    C'est la première fois que je vois un film se faire déprécier par sa musique à ce point. Pourtant elle est signé par deux grands noms hollywoodiens. Mais là, c'est de la torture ! L'omniprésence de cette musique symphonique interprété aux synthétiseurs (avec les pires nappes des années 80) étouffe le film jusqu'à le rendre ridicule ! Elle va jusqu'à se substituer aux bruitages (riffs de guitares) avec une lourdeur qui dépasse l'entendement.
    Je suis certain qu'en changeant seulement sa piste musicale, ce conte aurait été bien plus apprécié et reconnu aujourd'hui.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    33 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2013
    Un charmant conte fantastique qui fonctionne grâce à des décors sans âge et deux jeunes acteurs au talent plein de spontanéité. Un film qui rend hommage à l'imaginaire enfantin, peuplé d'amis, de maisons étranges et animé par une ambiance à mi chemin entre rêve et cauchemar.
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