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    Nacido y criado
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Nacido y criado" et de son tournage !

    Sélectionné à Nantes et Rome

    Nacido y criado a été présenté en 2006 au Festival des 3 Continents à Nantes et à la première Fête internationale de Cinéma de Rome.

    Cinéma en Salles

    Quatrième long métrage de l'Argentin Pablo Trapero, auteur des remarqués Mundo Grua et El Bonaerense, Nacido y criado est coproduit par un grand nom du cinéma sud-américain, le Brésilien Walter Salles, cinéaste à qui on doit Central do Brasil de Carnets de voyage.

    "Naissance" du projet

    C'est après la naissance de son fils Mateo que Pablo Trapero a eu l'idée de ce film. Il se souvient : "Tout à coup, j'étais père. A ce sentiment de nouveauté, s'est ajouté le souvenir de divers voyages et de difficultés personnelles que je traversais alors (...) La sensation générale que j'avais d'être père, les angoisses et les craintes que cela génère, tout cela s'est mêlé à ces impressions, de même que la fragilité que je voyais chez mon fils nouveau-né. Je me suis mis à imaginer qu'il pourrait disparaître. Je me levais au milieu de la nuit pour vérifier qu'il respirait encore. Images, sensations, souvenirs, craintes : tout cela a fermenté, et m'a conduit à me demander ce qui arriverait si ma vie telle qu'elle était s'arrêtait d'un coup."

    Un air si dur...

    Le tournage en Patagonie fut particulièrement éprouvant, surtout pour des raisons climatiques : " Des choses simples comme faire 200 mètres pour aller chercher un projecteur ou parler avec un acteur deviennent des épreuves physiques. Il faisait moins de zéro pendant presque le tournage. Mais la partie la plus délicate a été le printemps, non seulement parce que la neige fondait alors que nous en avions encore besoin, mais aussi parce qu'en Patagonie le printemps est marqué par des vents très violents. Plus d'une fois, alors que nous étions prêts à tourner, la moitié du plateau s'est envolée (...) le fait d'être en équipe réduite, très soudée, a été un atout, cela a créé une grande solidarité. Chacun est d'ailleurs impliqué à plus d'un titre dans le film : par exemple, Federico Esquerro, l'ingénieur du son, joue également le personnage de Robert, de même que Martina Gusman joue le rôle de Milli en plus d'être productrice exécutive."

    Martina Gusman, Trap-héroïne

    Milli, la femme du héros, est interprété par Martina Gusman, qui est à la ville l'épouse de Pablo Trapero. Comédienne de formation, elle avait décidé de se consacrer à la production après avoir rencontré son réalisateur de mari. Et c'est encore ce dernier qui l'a convaincue de revenir devant la caméra...

    Glaçant

    Pablo Trapero explique pourquoi il a voulu que son personnage se retrouve en Patagonie : "Ce que je voulais, c'était trouver une sorte de désert gelé, qui corresponde à l'état d'esprit du personnage. La dernière chose que l'on voit de Santiago avant de le retrouver dans la neige, c'est sa voiture en feu. L'idée était donc que son cheminement passe par la congélation de tout ce qui s'est consumé en lui. De plus, j'aimais l'idée de filmer un lieu où se retrouvent des personnages venant d'horizons différents, c'est un peu l'équivalent de l'Alaska pour le cinéma américain."

    Racines

    Le titre du film n'a pas été traduit en français. L'expression nacido y criado, qui existe aussi en anglais ("born and bred"), n'a pas d'équivalent dans la langue de Molière. Elle signifie littéralement "qui est né et a grandi" (sur tel territoire).

    Voyage à deux

    Après avoir écrit seul ses trois premiers longs métrages, Pablo Trapero s'est, pour la première fois, adjoint les services d'un coscénariste, Mario Rulloni. L'idée était, confie le cinéaste, de "trouver un équilibre entre ce que j'apportais de personnel et ce que l'écriture à deux tentait de rendre plus universel."

    Disparitions

    S'il ne s'agit pas d'un film politique au sens strict, Nacido y criado, en abordant le thème de la disparition, évoque les traumatismes de la population argentine : "Le thème des disparitions est (...) très prégnant en Argentine, et d'une certaine manière on peut dire que cette histoire est aussi un exercice sur ce sujet", confie Pablo Trapero. "Peut-être pas de façon aussi frontale que lorsque des cinéastes abordent littéralement le sujet des desaparecidos (les personnes enlevées durant la dictature et jamais retrouvées), mais comme l'expression d'un fantasme collectif."

    Un air Palo...

    Pour la bande originale du film, le cinéaste a fait appel à Palo Pandolfo, un artiste très populaire en Argentine. Il fut membre du groupe à succès Los Visitantes. Jusqu'à ce film, Pablo Trapero avait toujours utilisé uniquement de la musique pré-existante.

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