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labellejardinière
84 abonnés
274 critiques
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0,5
Publiée le 7 juin 2015
0 ! Rarement vu aussi nul ! Pas même digne d'un téléfilm à diffuser en pleine nuit.... Que sont venus faire là 2 bons comédiens comme Weber et Podalydès ? Rarement vu aussi pauvre, dans la réalisation, le montage, etc. - même les décors sont minables. Rarement vu aussi ridicule "intrigue" - sans une once de simple crédibilité, sans le début du plus simple intérêt.... Arrêtons le massacre. "Intrusions" = à fuir, à toutes jambes !
excellent scenar riche en psychologie, en sarcasme et desespoir en tout genre, très bien ficelé avec des personnages presque tous attachant, c'est super bien joué, pas toujours filmé au maximum, mais cela reste du grand art.
On est curieusement relativement bien tenu en haleine sur une histoire nulle et des personnages à la psychologie totalement fantaisiste; à éviter quand-même
Mou, chiant, grotesque, sinistre, globalement mal joué. Comment ce naufrage a pu franchir l'étape entre la postproduction et la distribution en salle, voilà qui est un vrai mystère. Y en a pas un dans l'équipe qui s'est dit "euh, attendez les gars, là on s'est vraiment planté, on peut quand même pas sortir ce machin tel quel " ?
J'avais déjà été très peu convaincu par « Les Amitiés maléfiques », mais là... Commençant comme un thriller banal et pas très bien foutu mais regardable, « Intrusions » va sombrer au fil des minutes dans l'incompréhension et la gêne la plus totale. C'est bien beau d'être le fils d'Emmanuel Bourdieu, cela dit, si vous n'avez aucun talent... Bancal, peu crédible, bourré d'incohérences, n'exploitant pas (ou mal) ses rarissimes bonnes idées, le film oscille entre inintéressant et honteux, son écriture lamentable et son degré zéro des situations réduisant à néant l'intrigue ambiguë et sulfureuse que le « réalisateur » souhaitait manifestement mettre en place : n'est pas Losey qui veut... Au final, un thriller parvenant à être aussi risible et sans le moindre sens du suspense, c'est presque un exploit, tout comme parvenir à rendre médiocres des acteurs aussi doués que Natacha Régnier, Denis Podalydès ou Amira Casar, insignifiants dans le meilleur des cas. Et histoire de bien nous faire comprendre qu'il n'en a rien à foutre, Bourdieu se vautre lamentablement dans une dernière scène aussi inexplicable qu'injustifiée, où le grotesque le dispute au ridicule... N'ayant même pas le mérite d'être drôle involontairement, « Intrusions » est de ces titres qui n'auraient jamais dû voir le jour, apparaissant comme le caprice de quelqu'un de dangereux pour toute caméra. Et ne nous aura même pas permis de nous débarrasser d'Emmanuel Bourdieu « cinéaste » : comme quoi, avoir un nom, c'est parfois mieux que d'avoir du talent.
Film singulier, qui débute comme un thriller avant de prendre des accents dramatiques puis carrément loufoques. Le scénario est inutilement amphigourique (comme l'emploi de cet adjectif) mais les acteurs se démènent tellement qu'ils font plaisir à voir. Belle dépense d'énergie de leur part, pour un film qui n'en demandait peut-être pas tant.
Alors que tout commençait sous de beaux auspices, le drame d’Emmanuel Bourdieu se casse littéralement la figure après la première demie-heure. Pourtant, les acteurs sont justes et crédibles, mais le scénario complexe et alambiqué n’aide en rien la compréhension du film. La fin ayant été complètement bâclée, elle nous offre une conclusion bordélique et inutile. Un drame inégal où le début tient la route mais la suite mérite d’être revue de A à Z.
Voilà un film singulier et intrigant. Ca commence comme un thriller qui tourne au drame puis qui vire à la comédie, voir à la farce. On passe d'un genre à l'autre sans s'en rendre compte, comme ça facilement. Le scénario se tient bien. Même si elle est un peu tirée par les cheveux, l'histoire est bien écrite et finalement assez logique. C'est très bavard mais il y a aussi de l'action. Assez lente bien sûr, tout comme la mise en scène, qui est tout de même intéressante et agréable. Une ambiance particulière baigne tout le film et un vrai suspens s'installe. Les acteurs en font peut être des tonnes mais pris au deuxième degré, ça passe largement. Natacha Régnier est vraiment de plus en plus belle. Un film décalé, un peu bizarre, finalement très loufoque. Mais qu'importe tellement peu personnes vont aller le voir...
Je n'ai pas aimé ce film ampoulé, qui part un peu dans toutes les directions. L'histoire est volontairement confuse et embrouillée, le rythme est lent. La mise en scène est plutôt soignée mais ne sauve absolument pas l'ensemble. Les acteurs sont certes talentueux, à l'instar de Natacha Régnier et Jacques Weber. Mais je continue à me demander pourquoi Emmanuel Bourdieu a réalisé ce film. Quel était le message, la finalité ? Franchement mauvais, pour moi.
Désireux de faire partager un cinéma français loufoque et dont l'excentricité résumerait à elle seule dix ans de cinéma poussiéreux dont il faudrait ici se détacher, Emmanuel Bourdieu, remarqué il y a deux ans avec "Les amitiés maléfiques", sert un plat tiède et faussement immoral sur le piège de l'amour et de l'argent. S'il sait jouer des apparences diverses de ses personnages pour les révéler sous un jour peu glorieux, Bourdieu a tellement tendance a figer son film dans ce qu'il se moque (la bourgeoisie), que son film devient à son tour prétentieux et prend l'exacte forme de ce qu'il tend à dépoussiérer. Son intrigue, mal filmée (de faux raccords vraiment inacceptables) et mal montée, accumule une overdose de personnages de vitrine, jamais creusés et profondément ennuyeux. Il y a l'inévitable rôle de la haute bourgeoise déboussolée sous sa sagesse apparente (Natacha Régnier, avec qui la bouteille d'alcool sonne très faux), la bonne, frustrée mais appliquée et jouissant d'une liaison secrète dans son lieu de travail, le père ultra-puissant et manipulateur, bref, tous ces personnages bien français, toujours servis par les mêmes acteurs et déjà connus d'avance. Seul Podalydès hérite d'un rôle étrange, en recul, constamment en deuxième plan ; et c'est bien dommage car il est le seul à imposer une âme d'acteur véritablement accrocheuse. Et même si Amira Casar sait faire sa fofolle avec ce qu'il faut d'autodérision, cela ne suffit vraiment pas à pallier un scénario confus, emmêlé dans des situations sous-Chabroliennes, vaguant entre la bourgeoisie à la luxure dégueulasse et la manipulation des sentiments amoureux et des parades amicales. La fin, en tension, est le seul moment de cinéma que Bourdieu parvient à créer dans cette oeuvrette insaisissable et paresseuse, penchant vraiment vers le mauvais film d'auteur pour psychorigides et dégoutés de la vie et de son injustice.