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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 septembre 2007
Révisez votre Gaélique ! – les années 1920, virent la fin de l’occupation anglaise de l’Irlande et le début d’une guerre civile interminable...
Après des années de luttes clandestines pour le retrait des troupes anglaises de l’Irlande, un traité est signé qui prête à l’Irlande une semi indépendance et met en place un gouvernement provisoire irlandais.<br><br> Cette pseudo autonomie n’est pas conforme aux revendications des partisans du Sinn Féin prônant une complète indépendance. Cette fois, c’est une guerre civile qui est enclenchée et entraîne un peu plus le peuple irlandais vers la famine et la discorde. Une belle photographie, de bons moyens mis en oeuvre, … peut-être un peu trop. Un Ken loach, pas comme les autres. <br><br> Cultivez votre curiosité : www.mettre-en-culture.com
Fresque réaliste de l'Irlande de l'époque. Plus que la cruauté on nous montre les différences d'opinion et les choix. La palme d'or est mérité bien qu'un peu longuet sur les bords.
Est ce que les jurys ont eu tellement pitié de loch (nominé plusieurs fois au festival) au point de lui donné la palme d'or je ne s'est pas le film essentiel certe des sequenses émouvant mais rare mais sinon sa reste plat et moux
un beau film sur l'histoire de l'independance irlandaise,beau par ses personages et ses paysages, mais qui reste tres flou si l'on est novice sur le sujet. Particularite, je suppose, de ce type de film qui envisage un moment historique exclusivement par la vie d'un groupe gens normaux qui y sont impliques et ou les evenements generaux sont par consequent en toile de fond. Malgre cela c'est Ken Loach, qui n'est pas un mauvais realisateur , et un film sur l'independance de l'Irlande realise par un anglais, ce qui est appreciable..A voir apres Michael Collins par exemple.
J'ai beaucoup d'estime pour Ken Loach. J'avais aimé "Sweet Sixteen", j'avais adoré "Just a kiss", j'avais aimé "Raining Stones", mais là il y a quelque chose qui ne passe pas/ Le cinéma de Loach est très social et très engagé, et il est donc normal qu'il nous touche par des scènes-choc dans ses films. Mais ici on touche à l'excès de sang, de larmes, de cris. C'est trop, ça déborde, un peu plus de retenue aurait été de rigueur. En outre le film est assez mal construit : de longues scènes à base de discussions dans lesquelles on a du mal à rentrer, des intrigues secondaires pas forcément utile... L'esthétique générale sauve un peu le film, mais mes impressions restent et resteront négatives vis à vis de ce faux pas (heureusement rare) de Ken Loach.
Pour une fois, ma remarque générale sera celle de bien des spectateurs : la Palme d'Or décernée à Ken Loach pour "Le Vent Se Lève" est une récompense de carrière et pas de ce film en particulier, assez peu emballant. Effectivement, le cinéaste commet l'erreur, dès les premières minutes de sombrer dans la caricature la plus grossière : les Anglais sont des gros méchants pas beaux qui pillent et violent tout ce qu'ils trouvent tandis que les Irlandais s'avèrent être de vaillants combattants, loyaux et respectueux d'une cause juste. Sans rentrer dans des débats politiques, il m'aurait semblé judicieux d'affiner ne serait-ce qu'un minimum le trait. Les personnages stéréotypés défilent à un rythme d'enfer dans une démonstration balourde, qui, à force de trop prendre position en vient à oublier l'essence même de son film et les principes de bases du cinéma. Le deuxième acte offre quelques scènes sentimentales larmoyantes relativement énervantes et la suite d'une intrigue décidément très prévisible. Ne ratez pas le meilleur et cette dernière partie mettant en scène un débat grossier car convenu, n'apportant strictement rien de nouveau dans ses arguments et devenant donc très vite plat. On savait Loach impliqué dans la lutte contre l'impérialisme, porteur de la voix des opprimés et clairement marxiste dans sa vision de l'économie. Ce n'est pas un problème à partir du moment où le film est construit et cohérent mais présenter les choses de cette façon ridiculise son propos, le dénude de tout intérêt et affaiblit sa vision de l'Histoire. Si vous êtes de droite, ça vous mettra en colère ; de gauche, vous vous agacerez d'une vision aussi simpliste de votre camp ; apolitique, tout est énorme et donc inintéressant. Retenons quelques séquences générant une belle tension et une réalisation qui visuellement tient la route. Un peu juste... A quand une nouvelle grande oeuvre couronnée à Cannes ?
Excellent. Bien interprété, bien filmé. Le sujet bien que très poignant ne tombe jamais dans le misérabilisme. Les acteurs jouent tous juste. Cillian Murphy est particulièrement brillant. Rien à redire.
Très beau film sur l'histoire irlandaise. les paysages et les images, à elles seules, valent le déplacement. En outre, les personnages sont atatchants, on éprouve beaucoup d'empathie pour eux.
Film intéressant d'un point de vue historique et qui traite d'un sujet peu connu. Il est également très bien interprété. Il est néanmoins un peu long et lent par moment.
Ken Loach filme sans emphase, sans aucun effet spécial, sans musique de fond envahissante les espoirs et les contradictions de la lutte du peuple Irlandais. Situant son récit en 1920, Loach montre les origines de cette révolte avec réalisme. Les humiliations, les crimes et les tortures commis par les anglais ont une résonnance universelle et malheureusement actuelle : toutes les armées d’occupation procèdent ainsi ! La seconde partie met en scène les divisions des combattants irlandais et leurs luttes fratricides… La liberté s’accommode t’elle de compromis sociaux et les rêves idéaux d’égalité, de fraternité peuvent ils être réalisés les armes à la main ? Dans une nature d’un vert qui n’appartient qu’à l’Irlande Loach insiste sur la ressemblance des geôles et des morts de hasard, sur les grandeurs et les faiblesses de l’homme en lutte tout en soulignant la nécessité de lutter toujours et encore pour la liberté ! Un film à voir à réfléchir et à montrer... Une œuvre rare qui pour une fois a été suivie par les critiques et justement récompensée à Canne !
2006 de Ken Loach, avec Cillian Murphy (Damien, le jeune médecin). Irlande, 1920 : des paysans s’unissent pour former une armée de volontaires contre les troupes anglaises qui matent avec une violence inouïe, les velléités d’indépendance du peuple irlandais. Un jeune médecin, après avoir été témoin d’un crime monstrueux commis par les anglais sur un gosse de 17 ans, abandonne la carrière qui lui est promise dans un grand hôpital londonien, pour rejoindre son frère Teddy dans ce combat pour la liberté. Le film couvre la période 1920/1923, avec la guerre d’indépendance proprement dite et la guerre civile fratricide qui suivit l’acceptation par l’IRA du traité de Londres, rejeté par une majorité de combattants. On sait que la paix totale, dans le Nord, n’arrivera qu’en...2005, lors du renoncement total et sans condition, à la lutte armée, après des décennies de divisions et de déviations au sein de l’IRA. Le film est d’une grande beauté esthétique, et son sens n’est probablement pas de montrer la cruauté d’un camp ou d’un autre, mais de filmer des combattants en quête de liberté et d’indépendance, combattants qui, manipulés par l’occupant (ou un quelconque régime dictatorial) peuvent, du jour au lendemain se scinder en camps ennemis, aussi cruels dans leur combat que l’ennemi d’hier, qu’ils combattaient dans l’union sincère. Ca nous ramène à l’actualité !