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    La Ronde de nuit
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    2,9
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    33 critiques spectateurs

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    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2012
    1 généreuse étoile pour les belles images. Tout comme le «Van Gogh» de Pialat, et dans une moindre mesure le «Klimt» de Raoul Ruiz, le présent hommage à l'oeuvre de Rembrandt n'est qu'un prétexte pour la mise en forme des élucubrations capillotractées du cinéaste anglais, singulièrement porté par tout ce qui se passe en-dessous de la ceinture. Vulgarité navrante, scénario laborieux et confus, interprétion outrancière, dialogues parfois d'une bêtise, érotisme déplacé,... Ou comment réduire la vie d'un artiste de génie à une suite de crises d'hystéries, de fougueuses parties de jambes en l'air et autres trivialités du genre (on ne compte plus les « fuck », « shit », « slut », etc.). Pourtant Peter Greenaway avait les moyens techniques de réaliser un vrai bon film : la mise en scène, bien qu'excessivement théâtrale, est un modèle de composition du plan. La photographie est elle aussi la plupart du temps époustouflante de maîtrise et de beauté. La bande-son est impeccable, tout comme la musique, admirable. Et puis son acteur principal Martin Freeman, même s'il se balade la moitié du temps les fesses à l'air, est un minimum talentueux. Mais tout ce grand déballage pour en arriver là! L'idée de base, cette histoire de tableau (et pas des moindres!) qui cache les indices d'un meurtre, semblait originale, ludique et ingénieuse... Malheureusement son traitement est d'une lourdeur et d'un fouillis! Greenway se perd dans ses nombreuses digressions au ras du sol, et l'esthétique somptueuse ne parvient pas à faire oublier la vacuité de l'ensemble. 2-3 pistes de réflexion sont avancées, et le « post-modernisme » de «La Ronde de Nuit» est déjà en tant que tel intéressant, mais le grand film promis se révèle en fait désespérément creux. Mieux vaut aller au musée voir les compositions du peintre hollandais que de perdre son temps devant les 2h15 de ce film réducteur et qui plus est ennuyeux. Décidément Peter Watkins semble indépassable avec son magistral «Edvard Munch». Et c'est bien dommage. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2012
    L'histoire d'un peintre qui nous la joue à la Blow Up.
    C'est tout l'un ou tout l'autre. Vous aimerez ou vous détesterez (tant pis pour vous et pour les 5 personnes qui sont parties de la salle). J'ai été scotché par la perfection technique, la diction, le plaisir du délire intellectuel, la photographie, la beauté et le ciselage contemporain du discours. Tout est parfait au point que quand l'on ressort, le regard est différent sur les alignements à la Haussman, et les très vieilles batisses à côté du Café de Flore. Alors que le film est tout sauf une reconstitution fidèle d'une époque, on sent le parfum des chevaux dans le Paris du XXIème siècle. Il a réussi à la fois à nous rapprocher de la vie de Rembrandt par ses analogies avec le marché de l'art actuel, et de nous détacher exotiquement de notre époque par des compositions de victuailles et de (nombreux) personnages tout droit sortis de tableaux Hollandais.
    Peter Greeneway s'est fait le plaisir de la vituosité et de la maturité, il fait du théâtre filmé sans se cacher, mais d'une manière beaucoup moins complexe et torturée que ces précédentes réalisations. Le sujet est très proche de « Meurtre dans un jardin anglais », mais le bavardage est bien plus limpide, et nous apprend finalement énormément sur les Hollandais de ce siècle de découvertes et de commerces mondiaux.
    Les autres spectateurs s'ennuieront devant l'esthétisme magnifique, la perfection des dialogues, le jeu complice des (vrais) professionnels du théâtre, bref du plaisir suranné de la beauté du clacissisme remanié de manière contemporaine. Mais pas de manière populaire, c'est sûr, encore une fois, tant pis pour eux. Car c'est bizarrement le plus accessible des Greeneway que j'ai vus.
    Sur très grand écran (la salle 1 de L'Arlequin), la photographie et l'éclairage sont de grands moments d'esthétisme profond. Sans citer la netteté incroyable de nos jours. Rien à voir avec l'obsession du détail artificiel de « La jeune fille à la Perle » qui ne donnait que des belles photos de reproduction. Ici, c'est la scénographie théatrâle qui donne de la beauté par sa simplicité biblique. Parfois, le découpage donne un rythme soutenu qui empêche la contemplation et nous fait nous souvenir qu'il y a une intrigue.
    Si je ne me savais pas aussi sensible à la perfection technique d'un tel film, je dirais que c'est le meilleur Greeneway, mais c'est sûr que « ZOO » ou « Meurtre dans un jardin anglais », plus fous, ont leur charme désormais suranné.
    Seul bémol, Peter s'est manifestement fâché avec Nyman, on a donc un ersatz polonais pour une musique qui ne donne pas entièrement satisfaction, un peu comme pour « Le ventre de l'Architecte ».
    Néanmoins, quelle joie de voir à quel point un cinéaste sait si bien parler de l'excellence et de la beauté de l'acte créatif, sans le séparer de son contexte financier, sentimental et social
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Le dernier de la trilogie rétrospective offerte à Fontainebleau à l'occasion du Festival ce film m'a fait personnellement mesurer l'aspect commun obsessionnel et paranoïde de l'œuvre Surnage une beauté formelle indéniable , une manipulation du spectateur sollicité à découvrir ce qui sans doute relève du délire et de la provocation transgressive avec ce gout affiché pour les amours interdites et plurielles. Une fois encore le scénario( beaucoup plus mince que prévu) est l'occasion d"une théorisation sur l'art éclairant les ténèbres de la société : On peut se laisser aller à son voyeurisme car pour ma part je le trouve tempéré par l'esthétisme et aussi... la mise à l'épreuve de ma patience à supporter longueurs et excessive théâtralisation pseudo shakespearienne.
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2010
    De la lumière aux dialogues en passant par la photo , tout est fascinant , mais il faut évidement être très attentif , sinon grands risques de décrochages !.
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    Techniquement et picturalement parfait ! A voir (surtout).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 avril 2008
    Superbe enquête en forme de puzzle autour du célèbre et énigmatique tableau de Rembrandt, "La Ronde de Nuit": à travers la toile qu'il peint, le peintre va dénoncer à coup de symboles picturaux un complot ourdi par la milice d'Amsterdam. Peter Greenaway filme brillamment Rembrandt face à sa création, dans sa position d'artiste de commande, dans son environnement artistique et féminin (sa femme, puis ses maîtresses). Très théâtral mais jamais trop, riche et foisonnant, mis en scène de manière élégante et ingénieuse, porté par une très belle musique et d'excellents comédiens, ce nouvel opus démontre de nouveau tout le talent et les trouvailles cinématographiques de Peter Greenaway.
    Hakim G
    Hakim G

    47 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2009
    La Ronde de nuit possède une mise en scène étonnante mais le film est beaucoup trop incongru pour qu'on le prenne au sérieux. En 2 mots un film théâtrale qui n'a pas sa place au point de vue cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2009
    Ce film est très impressionnant, tant sur le plan visuel (scènes composées comme des tableaux, plans-séquences) que que pour ce qu'il dit de la société et des rapports humains. Une de mes plus grosses claques de l'année 2008.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2008
    Greenaway a réalisé un documentaire sur le même sujet. Intitulé Rembrandt's J'Accuse, le film sera présenté en avant-première internationale au Festival de Pusan, en octobre prochain. Il sera passionnant de comparer les 2 approches d'un même mystère
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    Greenaway essaie de résoudre le mystère de la signification de La Ronde de nuit, ce tableau peint par Rembrandt au milieu du 17e siècle, et imagine dans ce film une conspiration autour de Rembrandt et d'un homme tué à cause de plusieurs des personnages présents sur le tableau. Cela change un peu de retrouver Greenaway dans un genre plus évidemment narratif et avec un biopic presque traditionnel, mais il me semble que ce que ce film montre surtout, c'est que le réalisateur anglais est en fait parfaitement incapable de clarté ; il faut d'ailleurs que des personnages viennent régulièrement expliquer de façon très artificielle les tenants et aboutissants de ce qui se joue à l'écran pour que cela soit à peu près compréhensible pour le spectateur. Pour le reste, l'univers présenté est certainement plus fidèle à la vision de Greenaway qu'à celle de Rembrandt, avec ce constant mariage du beau et de l'abject, du sexe et de l'art, de la poésie et de la vulgarité. On ne croit jamais vraiment au Rembrandt à l'écran, d'autant plus que les dialogues sont lassants et parfois assez mal écrits. Ce qui sauve toutefois ce film c'est, comme souvent chez Greenaway, un sens de la composition assez merveilleux, qui donne lieu ici à de superbes scènes éclairées en clair-obscur.
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2019
    Un film difficile, très abstrait, très lent aussi. Certainement pas le meilleur Greeneway. On a du mal à accrocher à la bien faible intrigue.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    178 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2008
    Cinéaste parmi les plus picturaux encore en activité, Peter Greenaway semblait tout indiqué pour mettre en scène cette “Ronde de nuit”, du nom du célèbre tableau de Rembrandt, dont la création est au centre du film. Une œuvre novatrice pour son époque, par l’impression de mouvement qui s’en dégage, mais en même temps très mystérieuse, de par les messages qu’elle semble contenir, et qui semblent révéler un complot à la face du monde. Ce sont ses secrets auxquels semblent s’attacher ce “Meurtre dans un tableau hollandais”, sorte de “Da Vinci Code” intellectuel mis en scène par l’auteur de “Meurtre dans un jardin anglais”. Oui mais voilà : intriguant au premier abord, le long métrage s’avère bien vite déconcertant et d’un ennui mortel, malgré un parti pris qui peut, en premier lieu, sembler intéressant, celui de nimber la photo d’une tonalité claire-obscure (à la manière d’un des tableaux du peintre hollandais), et organiser certains plans comme des toiles. Pas désagréable en premier lieu, ce choix tourne très vite au procédé et tombe dans la redite, tandis que la mise en scène, elle, semble figée, les personnages du premier plan étant généralement les seuls à bouger et parler, pendant que la caméra effectue, dans le meilleur des cas, un zoom aussi léger que lent. Pour ne rien arranger, Greenaway s’éloigne parfois du mystère du tableau, y revient, puis mélange cinéma, théâtre et peinture, mais ne réussit qu’à diluer sa réflexion sur la place de la peinture (et, par la même occasion, du Septième Art) dans un grand n’importe quoi qui semble mettre une éternité à ce finir. Entraîné, bien malgré lui dans cette ronde d’ennui, le spectateur aura au moins le temps de remarquer le paradoxe du mois, lorsque le réalisateur parvient à faire un film qui semble figé et daté sur un tableau frappant de par sa modernité, et l’impression de mouvement qu’il donne.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2012
    Peter Greenaway est passé à côté d'un chef d'oeuvre qu'il aurait pu faire. Pourtant, il avait toutes les cartes en main. Un sujet passionant sur un tableau magnifique (après les gouts et les couleurs, ça se discute, mais l'oeuvre me plait beaucoup), un passé de peintre lui même, une photographie très soignée avec un jeu intéressant sur l'éclairage et la couleur et une mise en scène, certes parfois un peu trop démonstrative, mais tout de même très agréable. Sauf que Greenaway traite autant des mésaventures du peintre (Martin Freeman que j'ai trouvé pas très crédibe en Rembrandt). Du coup, il noie son film de dialogues insipides et pourtant, derrière, bien caché, se dissimule un excellent film. Tout comme pour Rembrandt, semble t-il, il faut parfois essayer de voir autre chose. Mais pour Rembrandt, c'était volontaire - si la théorie exposée dans le film est réaliste -. Je doute que cela soit la même chose pour Greenaway.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2009
    Rembrandt van Rijn accepte à contre-coeur de peindre un portrait de groupe de la milice des Mousquetaires d'Amsterdam. Après avoir découvert un complot, il décide de confondre les coupables en dissimulant des indices dans son tableau. Film baroque et très théâtral, le film de Peter Greenaway est à voir pour l'originalité de sa mise en scène, la qualité des costumes et les acteurs très convaincants dont un Martin Freeman exceptionnel dans le rôle de Rembrandt, mais quelques longueurs et le côté théâtral poussé à son paroxysme peuvent finir par lasser. Reste que ce film original est à découvrir.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2008
    On aime bien l'imagination narrative et visuelle de Greenaway, l'un des plus grands cinéastes anglais. Moins aboutie que les excellents "Meurtre dans un jardin anglai" et "The Pillow Book", cette variation autour de Rembrandt tourne un peu en rond mais on appréciera le dispositif théâtral assumé. Inégal.
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