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Un visiteur
0,5
Publiée le 18 février 2008
Le bouquet final de ce film grotesque : après avoir été victime d'une tentative de meurtre, Géraldine Pailhas commence à tourner lesbienne ave la bonne femme qui a tenté de la zigouiller deux minutes plus tôt, et cela tourne à la partouze quand Edouard Baer arrive dans la salle de bain. C'est là tout le propos de ce navet invraisemblable : du cul, du trash camouflé derrière de l'intellectualisme bidon. Cela se passe toujours ainsi dans cet haïssable cinéma français moderne : quand on a pas d'idée, de la fesse, encore de la fesse, toujours de la fesse ! et alors, la platitude abyssale des dialogues ("t'as pas un laxatif? j'ai pas chié depuis quinze jours.") Rien à sauver! Et la fin est tellement prévisible qu'on la devine sans problèmes.
Oh la la ! je suis sèche, je ne sais pas comment expliquer la nullité de ce film ! C'est incompréhensible, il y a des bons acteurs, un joli cadre (Paris) mais c'est vrai que le réalisateur ne m'avait pas laissé un bon souvenir avec Petites Coupures ! Pascal Bonitzer nous livre un film qui sort des sentiers battus mais pas dans le bon sens du terme avec des scènes presque surnaturelles et des personnages pas authentiques pour deux sous. En résumé : à éviter !
Un film typiquement français! Des dialogues un peu "prout prout", des situations qui se veulent subjugantes, outrageantes, étonnantes, touchantes etc... Mais qui, en définitive, sont lamentablement discréditées par l'idiotie de la mise en scène et les dialogues ridicules! Ce film me fait penser à la parodie des inconnus du film où les héroïnes cassent des vases ou regardent la pluie tomber par la fenêtre... Des films pseudo intellectuels et chiants à mourir sont la panacée de certains auteurs et d'un certains public, moi j'estime que la masturbation intellectuelle est à prendre et à exploiter dans une juste mesure...Pas comme ici! A éviter!!!
Voilà un film antipathique au possible qui déroule tous les clichés du nombrilisme des bourgeois parisiens.On regarde avec désinteret ce spectacle de marionnettes indigne du cinéma d'auteur français.Il en ressort une certaine misogynie et une confrontation d'egos détestable.Les mouvements et répliques des personnages sonnent faux.Seule la délicate Géraldine Pailhas surnage.
Ah! Un film bien pourri, un exemple de cinéma français dans toute sa splendeur. Tous les stéréotypes sont là : que du bla-bla tout le temps, des personnages pseudos-intelllo, des bobos en veux-tu en voilà, une histoire tordue, un rythme extrêmemnt lent, des plans fixes où il ne se passe rien et où on se demande pourquoi ils sont pas coupés, une mise en scène exécrable (quand E. Baer dit le mot "chaton", tu te lèves et tu te diriges vers la fenetre en croisant les bras d'un pas nonchalants tandis qu'un silence pesant s'instaure), des répliques téléphonées, des complots mauvais (C. Berling qui voit en cachette ce qu'il ne devrait pas voir et qui prend des photos : le fourbe! On se croirait dans un scénario de porno au passage là!), un humour pipi-caca mais qui reste intellectuel (ben oui quand même!), quelques dialogues qui doivent avoir l'air anti-conformistes mais tout en restant politiquement correcte, des personnages (bien riches) qui n'ont rien a foutre de leur vie à part bavarder et se prendre la tête sur des problèmes existentiels ("comment je fais pour faire caca je n'ai plus de laxatif"), et les fameuses histoires de couples (j'ai un mari mais je l'aime plus quoique si, en fait non, je me tape son ami mais je l'aime. Ah zut, je suis perdue! Je l'aime oui ou non?). Bon j'en oublie, mais c'est une m... ce film donc bon on va pas épiloguer!
Nul, prétentieux et paresseux. On dirait un film d'amateur . N'est pas Rohmer, Rivette ou Kundera qui veut... Pas écrit, pas dirigé (donc assez mal joué). Le réalisateur aurait pu utiliser des micros ou expliquer aux acteurs qu'il est nécessaire d'articuler, même au cinéma. On comprend une réplique sur deux de Marina de Van ou de Géraldine Pailhas. Sans grande perte néanmoins, compte tenu du niveau du texte. Des dialogues d'élève de CM1 : "J'ai envie de faire pipi (3 fois) ; j'ai envie de faire caca ; il y a peut-être du microlax". Quelques incursions qui flirtent avec le niveau fac de psycho : "On se revoit quand ?" "Là tu me poses deux questions en même temps"... Ca c'est une trouvaille ! A part le somptueux intérieur de l'éditeur (Edouard Baer), décors et costumes moches. Mal filmé (aucune mise en image) et mal monté. Scénario scabreux et convenu. Mais que font Edouard Baer, Charles Berling et Gérarldine Pailhas dans ce nanar ? C'est là qu'on réalise que l'acteur, au cinéma, peut ne pas avoir conscience qu'il est en train de faire un navet, tant qu'il ne l'a pas vu.
Un film remarquable, qui ne caresse pas dans le sens du poil, ce qui explique sans doute son accueil dédaigneux sur ce forum... Sans faire de psychologie à deux balles, Bonitzer dépeint des êtres humains hésitants, tantôt attachants, souvent horripilants, toujours intéressants, en partie grâce à des comédiens de haut vol, tous parfaits. Un cousinage me semble exister avec les films d'Agnés Jaoui, avec leur matière, même si l'ancien critique possède une mise en scène plus élaborée.
Grands Dieux que ce film est naze ! 1 h 15 de scènes graveleuses pseudo cérébrales. Edouard Baer joue bien mais a un rôle de crétin. Berling joue superbement les tetes a claque briseur de couples vicieux. Les deux actrices sont dotées d'un jeu aussi plat qu'une limande. Girardeau est le romantique niais par excellence. Les situations sont tellement téléphonées qu'elles sont prévisibles des le début de la scène. Je pense que les Scénaristes acteurs/réalisateurs ont tenté de faire une "insoutenable légereté de lêtre" mais n'est pas Kundera qui veut. le seul mérite du film est de durer 1 h 15.
A l'instar de "ce soir je dors chez toi", ce film est fort peu réaliste sur la nature humaine et le sens d'une relation... Contrairement à celui-ci, le pôle comique n'est pas là pour équilibrer la balance...
Une intrigue complexe pour un film très intellectuel de Pascal Bonitzer qui fait se succéder à un rythme échevelé des chassés croisés amoureux au rythme d’une histoire finalement très linéaire même si elle traduit remarquablement des états d’âme torturés. L’interprétation (Edouard Baer, Charles Berling, Marina de Van) est solide et la mise en scène tout autant. Au total, on obtient une œuvrette honnête et sympathique à qui il manque juste - comme trop souvent hélas dans la production française - un rien d’évasion, d’élan, de poésie, en bref de génie…
Une comédie conjugale avec des personnages pervers, des acteurs qui ne jouent pas en roue libre, un scénario cohérent et peu consensuel, alors pourquoi tant de haine ? Par rapport aux films comiques, celui-ci tient nettement mieux la route !
"Je pense à vous" est un film d'un temps qu'on croyait révolu dans le cinéma français : un drame psychologique entre gens du 6° arrondissement, écrivains, éditeurs, psychiatres. Appartements le long du Bois de Vincennes, Rue Jacob, maison d'édition au Quartier latin, Parc du Luxembourg servent de cadre à des situations vaudevillesques et déjà cent fois vues. Pascal Bonitzer, qui avait su trouver un ton dans "Petites Coupures", hésite en permanence entre le plaisir de dialogues qui se veulent acérés et des tentatives de faire naître l'émotion. Résultat : on ne rit pas, on ne s'émeut pas, et on s'ennuie sec.
Hermann (Edouard Baer) est l'éditeur de Worms (Charles Berling) auquel il a ravi naguère sa femme Diane. Un simple incident provoqué par Worms, mesquin et cynique, sème la zizanie entre Diane et Hermann. Comédie cérébrale, plus ou moins, dans un microcosme intello-parisien-bourgeois - c'est un film de Pascal Bonitzer- "Je pense à vous" s'appuie sur un scénario et un tour d'esprit étranges et originaux, fantaisistes et malicieux. La comédie brouille les pistes en présentant une situation relevant sur le fond d'un banal boulevard tout en lui appliquant les effets d'un psychodrame, jusqu'à laisser, même, envisager à un certain moment spoiler: d'éventuelles proportions criminelles.
Ainsi, bien que les protagonistes affichent morosité et gravité, il ne nous échappe pas que la situation où ils se débattent, notamment les deux principaux, Hermann et Diane (Géraldine Pailhas), est somme toute comique et grotesque. La singularité du film tient précisément dans cette promiscuité entre la gravité et le ridicule. Les interprètes sont très bons, particulièrement Edouard Baer, dans le premier rôle, en époux incrédule, impassible et imperturbable...Jusque quand?