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Florian Malnoe
120 abonnés
557 critiques
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4,5
Publiée le 10 décembre 2015
Une somptueuse épopée sauvage qui nous conte la vie d'un personnage complexe et profondément attachant. Avec la véracité qui s'impose Penn évite toute partialité morale ou éthique pour se concentrer sur le parcours du bonhomme et ses propres valeurs bien définies. Dés lors les divers rencontres humaines, sous le prisme de notre voyageur, se révèlent toutes anecdotiques. Un vibrant hommage restituant très bien l'homme et sa pensée, utopique pour les autres, réelle et vérifiée pour lui. Magnifique film.
MAGNIFIQUE ! Un pur moment d'évasion. A ne pas regarder pour l'action (car ce film en comporte peu) mais pour ce choix de vie et toute la réflexion que cela peut engendrer chez le spectateur. Très bons dialogues. Aucun défauts apparents.
Un hymne à la liberté à la nature et à l indépendance d esprit. On va suivre l itinéraire de Christopher, un garçon brillant issu d une famille aisée mais à l ambiance chaotique, il est jeune diplômé et promis à un bel avenir qui semble déjà tout tracé. Trop peut être car il va tout laisser en plan pour vivre l aventure au plus près de la nature allant là où le mène ses envies. En découvrant les merveilles qui l entourent il va se conforter dans son refus du matérialisme, de la fuite de la famille considérée comme un poids ou les mensonges font que l individu ne peut se développer comme il le devrait. Mais aussi l importance de la culture, de la découverte de l autre et du monde qui l entoure, à ce titre Émile Hirsch brillant dans ce rôle passe souvent pour un explorateur à l ancienne dans un monde moderne. La succession de chanson folk renforce parfaitement cette ambiance du film entre liberté et mélancolie. Les décors qui sont au cœur du film sont magnifiques. J ai cependant regretté une morale finale qui semble atténuer cet esprit libertaire que l on sent dans tout le film, ainsi que quelques longueurs et invraisemblances qui gâchent un peu un beau film sur la jeunesse et sa soif de découverte et de liberté.
Tiré d'une histoire vrai, "Into the Wild" réalisé par Sean Penn est une ode à la vie, à la liberté et à la nature. Je me suis laissé transporté pendant plus de 2h au parcours de ce Christopher McCandless au travers de splendides panoramas naturels et au son des musiques composé par Eddie Vedder. Un de mes films préférés.
J’ai beaucoup aimé ! Un film tout en douceur qui réveille en nous un vent de liberté et d’humanité…
Alex représente le stéréotype du jeune gars sympa, intelligent, mignon, auquel tout le monde s’attache. Après son départ, il va de petit boulot en petit boulot et à chaque fois se lie d’une amitié profonde pour son employeur ou logeur. Quelques moments extrêmement émouvants, notamment la scène où Ron lui demande s’il accepte d’être son fils par le biais d’une adoption…
Son périple est ponctué de magnifiques paysages et de prises de conscience sur nos modes de vie, notre rapport à l’argent et attachement vis-à-vis de nos parents. Histoire qui semble parfois dure, surtout quand on voit le point de vue de ses parents qui souffrent de son silence. Ça touche, surtout quand on est parent soit même.
Bref, un film plein d’émotions et qui fait du bien !
Film mémorable. Les différents aspects de ce film ont été menés avec brio : de la soundtrack au casting, en passant par l'adaptation très réussie de la biographie du personnage principal. J'ai adoré les paysages de l'Amérique, une Amérique différente de celle que l'on voit d'habitude, l'Amérique sauvage, l'Amérique hippie, l'Amérique côté nature. Le parcours du héro, qui quitte la société pour rejoindre l'Alaska, nous apprend tant de choses à travers les rencontres qu'il fait et à travers sa découverte progressive de lui-même. La musique est magistrale. Eddie Vedder a produit une soundtrack entraînante et nostalgique, comme le film lui-même. De nombreuses morales ressortent de ce film, jusqu'à la dernière "Happiness only real when shared", qui conclut d'une manière brutale la quête du bonheur et de soi de ce héro vagabond. Très bon film, profond et esthétique.
Sean Penn, réalisateur confirmé. Une photographie superbe. Un scénario, simple sur le fond, mais à suivre de bout en bout en raison des flashbacks et de la voix off de la soeur. Une vraie performance d'acteur pour une quête d'absolu originel au travers d'un voyage initiatique riche en rencontres humaines et une transcription d'une expérience intérieure réussie. La musique autant que les silences participent de cet incontournable oeuvre cinématographique.
Projet ambitieux pour Sean Penn que de projeter sur grand écran l'histoire de Christopher McCandless. Bien qu'enjolivée, l'histoire semble proche de la réalité portée par un acteur de talent (Emile Hirsch) au sommet de son art (la transformation physique pour le rôle est impressionnante). On est embarqué dans cette folle quête pour l'Alaska (plus que l'endroit c'est la plénitude de l'âme qu'il recherche) que projette Christopher afin de fuir la société de consommation personnifiée notamment par le matérialisme de ses parents. Plus qu'un désir inné c'est surtout son enfance et le rapport qu'entretenaient ses parents avec lui et sa soeur qui ont poussé ce jeune homme à entreprendre un voyage spirituel nécessitant par l'abandon de soi et l'abandon de sa vie passée. Christopher va alors vivre librement dans la nature et le bref retour à la "civilisation" qu'il vivra sera un échec, il sera considéré comme un vagabond; critique de la société jugeant sur l'apparence et où le statut social d'ordinaire si important dans nos société s'avère disparaitre dans la nature. La scène où il se fait tabassé alors qu'il est "illégalement" assis dans un train montre bien ici encore l'importance accordée au statut dans la société et finalement la société "civilisée" s'avère être plus sauvage que la nature espérée.
Les diverses rencontres sur la route apportent réellement un plus à l'histoire (les seconds rôles sont très convainquant) et même si Christopher ne souhaite pas s'attacher, conservant son objectif (quoi que plus une obsession) de vivre en pleine nature, la morale spoiler: fatale qu'il tiendra de son périple sera que le bonheur n'est réel que quand il est partagé. Ainsi son obsession de rompre avec la société consumériste l'a également poussé vers un repli de soi-même refusant le lien social notamment avec sa soeur à qui il n'écrira jamais. On retiendra qu'à plusieurs reprises les rencontres avaient un symbolisme affirmé comme le couple de hippies qui avaient perdu leur fils et qui le retrouvait en Christopher, ou encore le vétéran de la guerre qui a vu en lui le fils qu'il n'a jamais eu allant jusqu'à lui proposer de l'adopter. Ces rencontres qui ont marqué son voyage auraient pu changé également sa vie et son destin, de même que la jeune guitariste qu'il croise qui, selon moi, lui rappelle sa soeur de par son âge et son physique d'où un amour impossible, le repas avec les hippies et cette jeune femme étant pour moi l'image de la famille idéalisée pour Chris. Malgré toutes ces opportunités, Christopher persévérera à aller en Alaska suscitant l'incompréhension bien souvent des gens qu'il croise.
L'homme qui voulait vivre dans la nature a fini par être pris au piège de celle-ci. Cruelle ironie pour cet homme qui a tout quitté pour elle mais celle-ci ne lui rendra presque rien. La catharsis sera effective quand Christopher succombera, pris au piège mais en paix avec lui-même. Into The Wild est assurément un bon film rempli d'allusions cachées, les paysages sont somptueux et on s'incline pendant presque 2h30 devant ce message social et devant cette nature sauvage mais tellement grandiose.
Un pur chef d'œuvre, porté par un grand réalisateur, un acteur de grand classe. Le tout superbement mis en musique par un Eddie Vedder au sommet de son art . La grande classe.
"Into the wild" nous plonge dès le début dans le monde sauvage, avec ses paysages à couper le souffle. Sa musique nous berce tout le long du voyage de Chris McCandless dit "Alexander SuperTramp", excellemment joué par Emile Hirsch, de manière légère et naturelle. Mais il n'y a pas que les paysages qui font la beauté du film, les personnes rencontrées sont aussi exceptionnelles, en passant des hippies à un vieil homme ayant perdu toute sa famille (Hal Holbrook), homme impossible à oublier [spoiler] notamment avec sa demande d'adoption [spoiler]... On passe un très bon moment, un bol d'air frais, avec une morale ("Happiness only real when shared") écrite des mains de ce jeune intrépide qui marquera nos esprits et nous donnera peut-être envie de sortir de chez nous, et partir à l'aventure, pour rencontrer de nouveaux visages, into the wild.
Ce film nous transporte durant 2h30 dans une multitude de paysages tous plus beaux les uns que les autres. Cette immersion dans la nature nous laisser espérer voir un grand film dépaysant et à terme réfléchir sur notre façon de vivre et pourtant il n'en est rien... On ressort de ce film endormi déjà car il faut dire qu'il est très long plus de 2h30 mais également frustré. Peu d'émotion se dégage de ce film et ses paysages ; la faute peut être à une musique souvent mal choisie et une réalisation qui ne laisse pas suffisamment naitre les émotions. Sean Penn est donc bien meilleur acteur que réalisateur. Notons tout de même des séquences émouvantes, comme la demande d'adoption du papy et des paysages sublimes. Dommage tout de même que ce film nous laisse sur notre faim (sans mauvais jeu de mots).
Il aura fallu que l'on attende son quatrième long-métrage pour que Sean Penn nous offre un chef-d'oeuvre après pourtant 3 bons films. "Into the wild" c'est donc une véritable ode à la vie, au partage, à l'aventure et à la liberté totale sans contraintes. Formidable, aussi bien Emile Hirsch que les acteurs secondaires, mais aussi la superbe bande-son et la sublime photographie magnifiant les paysages naturels. Du grand art, merci Monsieur Penn !
Qui n'a pas eu envie de tout abandonner pour aller vivre loin de la société de consommation? C'est la concrétisation du rêve d'Alexandre Supertramp que nous propose d'appréhender ce film. Le rêve se transforme vite en dure réalité... Sachant que c'est tiré d'une histoire vraie.. La cruauté et la dureté de la nature ont vite fait de reprendre le dessus sur notre existence dépourvue de toutes les évolutions de nos civilisations. La morale du film est :"Le bonheur n'existe que si il est partagé par tous.". N'est-ce pas plutôt : "la vie est-elle possible si elle n'est pas partagée ?" Au delà de ces questions que pose ce film, Sean Penn nous fait partager des paysages fantastiques à couper le souffle, le tout sur une musique très prenante.