Le fan club français de Maggie Gyllenhaal pourra se compter : son frais minois et un léger contentement plastique face à une exposition de peau assez émouvante sont la seule raison de voir «Sherrybaby » dont le sujet rebattu et platement filmé fait se demander pourquoi diable on a tourné cette production. Inévitablement, on se prend à rêver du film qu’aurait pu offrir à sa fille Naomi Foner, scénariste de grand talent (le formidable « Running on empty »…).
11/20 je sais pas quoi dire sur ce film il aurait pu être mieux je reconnais que cette tranche de vie est pas trop mal filmée, tout simplement la mayonnaise n'a pas prise...
Drame de bonne facture sur une paumée fraichement sortie de prison et peinant à retrouver une vie familiale et professionnelle normales. Scénario, thématiques et propos déjà traités et vus mille fois au cinéma. Idem pour la réalisation qui manque clairement d'audace et d'imagination. Pour se démarquer un peu, on peut compter sur la performance sans fausse note de Maggie Gyllenhaal. Sympathique mais anecdotique.
Il fallait une actrice, une vraie, pour jouer ce personnage en bout de course, voulant se battre pour récupérer sa fille, sans haine, avec l'énergie du désespoir. Maggie Gyllenhaal est ici merveilleuse, elle apporte de la force et de la détresse à Sherry. Certaines situations sont attendues, convenues, mais tout y est juste.
Film indépendant de facture classique où seule la prestation de Maggie Gyllenhaal permet de garder le cap. Très peu engagé de par sa réalisation le film se veut comme un regard posé sur un personnage plus que sur une société. On attendait plus de ce genre de film. Cependant le film bascule intelligemment à sa moitié vers un regard précis et fin sur la vie d’une famille américaine middle class. L’intelligence de la réalisatrice est alors celui de ne pas utiliser de flash back ou autre processus habituels classique. En une séquence, une seule, elle nous raconte le passé de son héroïne, par le regard d’un frère et le comportement d’un père. On comprend ainsi toute la suite, sans aucun instrument démonstratif ou dialogue surlignant les faits passés. La chanson Eternal Flame (chantée par Sherry) a donc plus de sens, face à cette « affection manquée » créant sa chute. Un devenir, une mère (elle) projetant son affection perdue sur sa fille, un frère se rachetant de ne pas avoir agit. Au final joli film qu’une seule séquence sublime hélas ne sauve pas. On reste alors avec le souvenir de Sherry, sans domicile affectif, en roue libre à jamais. Maggie Gyllenhaal porte avec force son personnage et son interprétation aurait du être plus remarquée. On retrouve également le charismatique Danny Trejo avec un plaisir enjoué, dans un rôle plus classe qu’à l’accoutumé. Hélas un grand rôle d’actrice ne fait pas un grand film malgré ça et là, ses petites qualités parsemées.
Sherrybaby (2006) sort enfin sur nos écrans après trois ans de retard, alors remercions les distributeurs car ce drame social mérite le coup d’œil ! D’une part le scénario est passionnant, la mise en scène nous plonge littéralement au cœur de l’histoire et d’autre part son actrice principale est stupéfiante (Maggie Gyllenhaal incarne à la perfection cette ex-junkie en quête de rédemption). Loin d’en faire trop et évitant heureusement le pathos, le film séduit complètement, du début à la fin.
Comment ce magnifique film indépendant a-t-il pu trouver si peu d'écho ? Jamais depuis "Un week-end sur deux" un récit n'avait conté avec autant de finesse les rapports mère/enfant contrariés par les préjugés sociaux. Tout est dans la demi-teinte, le non dit (le troublant personnage du grand-père, dans une brève séquence dérangeante) ; les clichés sont subtilement contournés et Maggie Gyllenhaal se révèle grande comédienne, dans un rôle pourtant piège. Du grand art !
Malgré un beau sujet ,je n'est pu avoir d 'empathie pour Maggie Gyllehall et son personnage plus qu'agaçant . Le propos est plombé par des scènes ennuyeuses au possible .Je n'est pas accroché .
Perso,j'ai adoré,sujet grave bien traité et interpreter magnifiquement par l'actrice principal qui campe la un role difficile.Bref cela m'a beaucoup emu.
si ce drame social peut séduire avec son pitch social et ses figures correctement représentés, le script est aussi conséquent que la popularité d'une star française aux USA et l'ensemble sombre donc surtout dans le misérabilisme: on reste donc déçu, même s'il est vrai que certaines scènes sont plutôt bien rendus comme le match de hand-ball et le personnage de Steve Camp; intriguant & ambigu.
Sherrybaby est un puissant drame, qui raconte l'histoire de cette mère ex junkie et à peine sortie de prison qui tente de reprendre contact avec sa famille et surtout récupéré sa fille. Très belle histoire, Maggie Gyllenhaal est époustouflante dans le rôle de cette mère, un rôle qui lui a valut un prix, celui de la meilleure actrice au festival de Stockholm mais aussi une nomination au golden globes. Un interprétation fragile mais à la fois juste de cette mère qui tente de rattraper le temps perdu et de regagner une place dans le coeur de sa fille. Tout simplement Magnifique !
C'est après trois ans de combat que sort enfin ce beau petit film indépendant, première fiction d'une réalisatrice américaine, qui fût présent en compétition au festival de Deauville 2006, où il décrocha le Prix du scénario et celui de la critique internationale. Un sort un peu injuste pour une belle oeuvre lumineuse, empreinte d'un espoir communicatif et qui, à fleur de peau, décrit les malheurs d'une ex-junkie partagée entre l'addiction et le désir d'éduquer sa petite fille qui ne la reconnaît plus vraiment. A histoire pathétique, réalisation sensible ; la cinéaste Laurie Collyer livre un hybride entre la fictionnalisation de faits courants et la mise en scène incrustée dans le réel du personnage, captant au plus près, tel un reportage, ses peines et ses joies. Sur un sujet tout sauf gai, à aucun moment le film ne tombe dans le misérabilisme. L'angle d'approche est pudique, loin de l'esprit mais près du corps, pour signifier comment un être humain existe et comment il peut se rependre de ses actes. Portrait émouvant d'une femme en galère, "Sherrybaby" offre de magnifiques moments sur l'amour maternel et l'incompatibilité qu'il existe aujourd'hui entre la personne et sa réinsertion dans le courant social. L'âpreté redoutable des effets s'abattant sur le personnage (effets très attendus), et donc le personnage en lui-même, sont consolés par cette manière qu'a la réalisatrice de coller littéralement à l'enjeu humain qui emporte chaque séquence. Comme une oeuvre desespérée, lumineuse tout le temps mais sur laquelle plane l'ombre étouffante d'une impossibilité, d'un refus à la renaissance, "Sherrybaby" crayonne justement le quotidien des laissés-pour-compte, de ces gens en souffrance dans une société qui ferme les yeux, et accuse admirablement l'injustice humaine dont l'homme est victime (le personnage détestable de la deuxième mère, le père pervers). Tout cela ne serait pas aussi fort, malgré la force de la mise en scène et du scénario, sans Maggie Gyllenhaal, dont l'
Le genre de sujet déjà souvent aborder où il faut arriver avec un angle nouveau pour le scénario ou la réalisation sinon ça devient un peu rengaine. Aucune de ces conditions n'étant réunies on ne peut compter que sur la présence de maggie gyllenhaal pour donner un peu d'accroche. Elle y arrive mais il manque tout de même encore beaucoup de choses dans cette réalisation, il faut voir ça plus comme un tvfilm.