Avis : Sherrybaby - Page 2

Le cinéma indépendant US, parfois, nous livre de belles réussites cinématographiques. Sans être un chef-d'oeuvre ce film est convaincant, il ne vire pas dans le pathos, le personnage de Maggie Gyllenhaal est tout en fragilité, justesse et sied bien au scénario. Voilà un bon petit film.

Critique sociale d'une Amérique puritaine mais pleine de ces gens vivant à la marge, SherryBaby nous montre le destin d'une femme essayant de se réinsérer dans la société qui l'a détruite. Émouvant sans tomber dans le mélo, SherryBaby est un film dur, superbement réaliser, montrant le quotidien de toutes ces personnes sortant de prison, pour les mettre dans la prison libre de la préventive.

Jdois dire que j'ai trouvé ce film un peu crade par moment, mais il est pas mal, le sujet traité est intéressant et les acteurs sont géniaux. J'ai bien aimé :)

Traitant de la rédemption et d'une volonté que l'on peut parfois considérée comme factice ( mais pourtant bien réelle)de la part de ce personnage d'addic, un peu égoiste et attachant, ce film demeure réaliste, on s'attache sans problème à Maggie Gyllenhaal, qui incarne ici une mère prête à tout pour s'en sortir et récupérer sa fille, alcool, nicotine, sexe, et absence de sentiments ne lui font aucune peur, comme si la prison avait supprimé en cette femme, l'absence totale de respect de soi même. Il n'en reste qu'elle est une mère à part entière, et que la prestation de la jeune actrice qui incarne le rôle d'Alexis, sa fille, est juste et impressionnante.

Un beau sujet, plutôt bien traité, bien filmé, bien interprété (vive Maggie !), mais qui manque tout de même cruellement d'intensité et ça, ça l'empêche véritablement de nous catcher et de nous atteindre autant que le sujet le devrait. Dommage, mais c'est pas si mal.

Pour un film indé, -un film où le spectateur s'attend à un souffle irrévérencieux et libertaire-, la morale de fin est ici on-ne-peut-plus "républicaine conservatrice".

Premier vrai film et premier succès pour Laurie Collyer avec Sherrybaby. Film indépendant et au budget dérisoire, il parvient tout de même à s'attirer les services de Maggie Gyllenhaal, Danny Trejo ou encore Hanke. Le tout pour donner un ton charmant à une histoire pourtant sombre : celle d'une jeune mère arrachée à sa famille et envoyée en prison à cause de ses addictions à la drogue.

Le film traite d'un réel sujet, celui de la réinsertion d'une ex-junkie sortie de prison, en portant le ton sur la famille plutôt que la société en général. L'histoire d'une femme qui veut être une mère et retrouver sa fille. Les émotions sont bien menées, Maggie Gyllenhaal y est brillante. Le scénario est tout en sobriété, sans pourtant manquer de force. Laurie Collyer nous décrit ce lien mère-fille comme une addiction toute aussi chaotique qu'avec d'autres substances. Une addiction à la vie de famille, à la vie normale d'une mère aimante.

Un pinailleur pourrait reprocher ses allures de téléfilm par toujours filmé à "Sherrybaby", mais cela peut aussi être vu comme un point fort par moment, évitant de frôler le mélodrame larmoyant faisant pleurer dans les chaumières avec musiques vaseuses et tout ce qui va avec. Il sent le pur, le modeste, le réel et n'a certainement pas volé sa récompense à Deauville

C'est beau film qui fait vraiment réel! Cependant la fin est très décevante .... On attend le dénouement jusqu'au bout mais il n'arrive pas ... Très beau film à voir pour le réalisme et les efforts de cette femme !! La petite fille est très chou ♥♥ !!

Ce film est magnifique, on découvre peu peu, tout au long du film, les souffrances de sherry et ce qui l'a amené à être aussi perturbée.
C'est vrai qu'on a l'impression qu'il n'y a pas eu de dénouement mais il suffit d'avoir une vue d'ensemble sur les scènes finaux, et tout deviens plus clair (je vais pas raconter la fin).
Bref, très beaux film, à voir.

Après Wendy et Lucy, un autre bain de jouvence pour votre vieux Lafoudre. On se croit revenu dans le meilleur du cinéma américain : les années 70. Encore un film qui nous prouve que le meilleur du cinéma Us n'est pas dans les blockbusters. La réalisatrice évite les piège du mélo et du pathos dans lequel son film aurait pu tomber. Et comment ne pas citer la merveilleuseperformance de l'actrice principale Maggie Gyllenhaal. Enfin j'ai retrouvé avec plaisir dans le rôle du père Sam Bottoms qui jouait le garçon "simplet" qui balayait la rue la casquette vissée sur la tête dans l'inégalable "last picture show" de Peter Bogdanovich.

Maggie Gyllenhaal interprète remarquablement cette détenue sur le chemin de la réinsertion et de la réhabilitation morale vis-à-vis de sa famille et de sa fille. La principale qualité de ce film est la sobriété qui lui évite de sombrer dans le mélodrame. Les comédiens font ce qu'il faut pour qu'on comprenne leurs réactions si bien que l'ensemble sonne très juste.

je sais pas quoi dire sur ce film
il aurait pu être mieux
je reconnais que cette tranche de vie est pas trop mal filmée
mis à part voir les seins de maggie toutes les 5 minutes je sais pas trop quoi retenir des images
manque d'émotion je trouve

tout ce que j'aurais à dire sur un thème similaire
CLEAN d 'assayas est largement meilleur

Une étude de moeurs quasi-documentaire. Jamais le film ne vire au mélodrame ou au trash. Il n'est pas non plus un manifeste ou une fable. A la fin, rien n'est résolu. Des liens se sont noués, bien fragiles. La personnage principale a mûri, mais sa toxicomanie s'est aussi rappelée à elle. Un film au regard désabusé, et pourtant bienveillant, sur une vie compliquée dans un coin du New Jersey. Un peu plus de compassion vis à vis de cette fille abimée, un approfondissement de son histoire tourmentée, auraient sans doute rendu le film très bon. Il est juste intéressant.