Echo Park, contrairement à ce que l'on pourrait penser et contrairement à la catégorie dans laquelle il a été classé, est tout sauf un drame. Echo Park, L.A, allias "Quinceañera", est une comédie sentimentale, fraîche, nappée de kitsch rose bonbon, au décorum un brin dramatique- à première vue seulement!
En effet, on est loin d'un Echo Park violent, mais en plein Echo Park duveteux, à l'aube d'une reconversion dans le bourgeois bohème. Echo Park change, sans rien de voir de l'amont, déjà balayé, si ce n'est les résidus de tatouages de Carlos. Sans non plus n'en savoir vraiment plus quant à l'aval du quartier non plus, ainsi traduire "Quinceañera" en "Echo Park, L.A", est un second écueil.
Ainsi vierge d'un contexte erroné, l'impression post coïtale, est à l'inverse de ce à quoi je m'attendais.
Echo Park est loi d'être un mauvais film, comme je le disait, il est plein de fraîcheur, et les personnages y sont très attachants parfois. Loin du drame, il en devient une ode à l'acceptation d'une ère nouvelle, avec tout ce qu'elle de différent.
Cependant, c'est bien là tout le problème du film.
Toute cette fraicheur et ces bonnes intentions ne font en fin de compte, qu'enfermer le film dans un carcan, qui n'est tout autre qu'agréable - et c'est tout.
Certes, encore une fois, certaines scènes, et parfois même les personnages, deviennent très attachant,
mais il n'en reste que la frustration, que ce film eut pu être bien plus.
Un peu comme quand on mange chez Mc Donald, et que c'est très bon, et qu'on aime bien, et qu'on y retourne même, mais que ça nous retourne en rien.
Ceci explique cela, 2,5, parce qu'après avoir fini de manger, on se sent un peu ballonné.