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thewall
14 abonnés
740 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Cette plongée au coeur de la communauté latino-américaine est passionnante, d'autant que les cinéastes ont réussi à créer trois personnages très attachants. Ainsi, la trinité représentée par ce grand-père très sage, le rebelle gay et la jeune vierge enceinte est tout à fait original et fonctionne à merveille. Le film nous montre aussi les nombreux blocages moraux qui subsistent dans cette communauté et aussi le rejet de ses membres par le reste des blancs. Filmé à hauteur d'homme, ce petit film très émouvant à la fin vaut le détour. Une charmante expérience.
Malgré la justesse des interprètes, le film s'enlise dans un sentimentalisme fatal, il ne va pas au bout de ses idées et finit par plomber tout le reste. Dommage.
Ce film tourné en état durgence est dune rare intensité, et laisse comme une brûlure, une marque douloureuse. Echo Park, quartier hispanique de Los Angeles est en pleine mutation. Très convoité par les bobos de la classe moyenne américaine, certains dentre eux nhésitent pas à recourir à lexpulsion des « locaux » contre des loyers excessifs. La communauté latinos est donc en état de crise. Dautant plus que les jeunes sont moins ouverts aux traditions et se laissent envahir par la culture des states.
De ce pitch, Richard Glatzer et Wash Westmoreland nous servent un scénario dune rare subtilité à travers le parcours de Carlos, voleur, drogué et gay et Magdalena, 15 ans qui se retrouve enceinte miraculeusement. Ils sont hébergés par loncle Tomas, seul vestige du passé, mais très ouvert au monde. Ce dernier est lélément clé du film. Il aura un rôle déterminant et symbolise ce monde qui se meurt.
Les deux réalisateurs tirent à boulet rouge. Ils dénoncent lhypocrisie, le racisme tout azimut, lintolérance pour mieux nous délivrer un vrai message humaniste.
Pas de grands effets de mise en scène, des gros plans judicieux qui nous font mieux connaître chacun des personnages, et une véritable intimité se créée entre eux et le spectateur. Il faut souligner que cette symbiose est rendue possible grâce aux acteurs à commencer par Jesse Garcia qui nous joue un «dur » fragilisé, Emily Rios toute en retenue et très touchante et surtout Chalo Gonzalez qui dans le rôle titre de loncle Tomas nous embarque par sa bonté et sa liberté revendiquée
Grand Prix et Prix du public à Sundance, Echo Park est une uvre incontournable à découvrir.
Pas une seule fausse note dans un sujet pourtant casse-gueule. Les acteurs, qui sont non professionnels, sont géniaux. Seul bémol : le titre français, qui tente de créer la confusion avec "Ken Park" de Larry Clark, qui n'a strictement rien à voir... Pourquoi ne pas avoir conservé le poétique "Quinceanera" ? C'était moins vendeur...?
Une jolie histoire, un peu naïve et déjà sans doute trop vue, et finalement pas très passionnante. On a envie de se rappeler Long Way Home, beaucoup mieux dans un registre similaire. Mais justement, c'était beaucoup mieux. On est clairement pas dans le haut du pannier du "indie US". Mais il y a quelque chose de sincère et ça n'est pas si mal fait, alors pourquoi pas.
Un film sur toile de fond latino a los angeles qui vous parle de la vie d'une population meconnue en france et qui merite qu'on s'attarde dessus .Les acteurs sont justes dans leurs emotions et la realisation tout simplement reguliere , son veritable interet c'est qu'il traite de sujet comme l'homosexualité le flirt et beaucoup dautre point dans la societe latino qui sont soulever avec minutie et determinations par le realisateur ,mais les caracteres polytheistes dont le metteur en scene fait preuves sont plus qu un handicap ,ils ampute carrement loeuvre qui elle etait tres simple et naturel ......
C'est simplissime: La vie d'une famille mexicaine vivant aux USa ... Des coups durs , des tristesses , des déchirures. Une figure centrale : la bonté incarnée par le grand oncle acceuillant. Une mort ... Des retrouvailles. Sur une note exotique . Simple mais à voir !