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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 juin 2008
Un film qui n'a pas d'autre prétention que d'offrir un agréable divertissement. Objectif atteint. L'ambiance est un peu désuète mais on se plaira aussi à retrouver un peu le passé de notre pays.
En 1974 (qui débute sous Pompidou, VGE prenant le relais présidentiel en mai...), c'est le plein emploi dans notre belle France : seulement 400.000 inscrits à l'ANPE ! Les conséquences du 1er "choc pétrolier" (de l'année précédente) sont encore (un peu) à venir. Aussi, quand le comptable Antoine Brisset (Pierre Mondy) perd son emploi par la faute d'un patron joueur, qui fait faillite, il est sûr de "rebondir", tout presque quinqua qu'il est. En attendant mieux (qui ne peut tarder), il trouve un petit job chez son beau-frère, détective privé (Pierre Tornade), et entraîne même à cette occasion son propre frère Louis, fainéant de compétition (Jean Lefebvre). Quiproquos et rencontres improbables vont signer le départ d'une équipée fructueuse... ou pas, entre Barcelone et Le Havre. Robert Lamoureux, la quintessence de l'esprit français éternel, trouvait là une occasion (écriture, réalisation - et même un petit rôle...) de livrer à la postérité une illustration de la célèbre citation attribuée à l'Empereur ("Impossible... pas français"), renouvelée à l'aune des vertus lucratives de la malachite.... Entre deux "7e Compagnie", un gentil film qui fait regretter l'heureuse époque où notre pays ressemblait encore à sa légende - loin du mondialisme sinistre - vive la "franchouillardise" !
LE GRAND BAZAR. Des héros qui font ce qu'ils peuvent. A coeur vaillant rien d'impossible. Entre deux compagnie, Lamoureux franchouillard ressort ses bras cassés. C'est pas passé loin chef! Pithivier et Chaudard ont aimé.
Comédie bien Française, d'un autre temps comme on en fera plus.... et c'est bien dommage. Gros casting et vanes d'époques. Le genre de films qui se regardent avec nostalgie. Difficile à comprendre aujourd'hui entre francs et anciens francs français, vous comprendrez. A ne pas manquer pour un enrichissement culturel sur ma France Parisienne des années 70. ----Août 2020----
Fort de la devise énoncée par le titre du film, Robert lamoureux met en scène une petite comédie vantant la débrouillardise et le système D bien de chez nous, parait-il. Le principe "impossible pas français" se vérifie d'autant plus facilement que l'aventure du trio Mondy-Lefèbvre-Tornade est rendue possible par la complaisance et les invraisemblances du scénario. Surtout que les personnages de Lamoureux sont des français moyens pas très futés, autant de figures typées, conventionnelles, de la comédie populaire des années 70, que la bande du Splendid, quelques années plus tard, ringardisera er poussera vers les oubliettes de la comédie. Reconnaissons que quelques passages peuvent faire sourire et, qu'aussi peut rigoureux qu'il soit, le film de Robert Lamoureux n'est pas précisément un nanar. Mais, hormis de rares bons mots et quelques expressions dépitées de Pierre Mondy, on ne réagit guère aux aventures de la famille Brisset. Même au coeur du sujet, dans la seconde partie du film; où les personnages,spoiler: transformées en routiers de fortune, convoient une matière rare , on reste agacé par les plaisanteries et rebondissemnets plutôt puérils que le réalisateur introduit sans le moindre souci de subtilité.
Film de Robert Lamoureux bien franchouillard. Mais contrairement à la plupart des films français des années 70, celui est divertissant non bébête ni vulgaire. Avec un lot de comédiens (Pierre Mondy, Jean Lefebvre ou encore Pierre Tornade....) nous passons un bon moment sans avoir la grande comédie.
Quelques mois après « Mais ou est donc passer la 7eme compagnie » Lamoureux ressort une comédie avec de nouveau Pierre Mondy, Jean Lefebvre ou encore Pierre Tornade et quelques acteurs de second plans. Mais cette fois si c'est complètement raté, une comédie plate. On frôle le pathétique, à éviter.
Cette pochade évidemment datée se laisse regarder avec plaisir, malgré quelques longueurs sur la fin, grâce à la complicité des trois acteurs principaux - qu'on retrouve évidemment dans la Septième compagnie.