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chrischambers86
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
Adaptè du roman autobiographique d'Auguste Le Breton et basè sur des faits rèels, "Les hauts murs" oscille entre "Au revoir les enfants" et "The Shawshank Redemption", qui nous rappelle que ces maisons de correction ont bel et bien existè! Le film commence par un hommage aux "400 coups" de Truffaut où un orphelin âgè de quatorze ans se retrouve sur une plage avant d'être pourchassè par des hommes en chevaux! Christian Faure a portè surtout un soin particulier à la reprèsentation de la violence avec une mise en scène sobre, refusant le clinquant et les effets faciles plaçant le spectateur dans l'ambiance glaciale d'une terrifiante maison de correction! Une oeuvre dure et èmouvante, servie par la juste interprètation de ses jeunes acteurs, notamment Emile Berling qui s'avère très convaincant dans la peau du jeune garçon meurtri...
Une bonne surprise. Un film passé inaperçu lors de sa sortie mais qui mérite largement le détour. Un sujet maintes fois abordé, la vie difficile et souvent cruelle dans les pensionnats, mais traité avec pertinence et délicatesse. La réalisation est scolaire, téléfilmique à souhait et c'est bien dommage... car la qualité d'interprétation est pourtant au rendez vous. Un film touchant tiré d'une histoire vraie.
Les hauts murs... Un film poignant, encore plus quand on sait qu'il est tiré de faits réels, ça fait froid dans le dos. Le casting est excellent, Emile Berling en tête. Même Carole Bouquet est crédible dans un rôle dramatique ! La mise en scène est remarquable. Seul point faible : Il est trop court !!!
Pour son premier passage au cinéma, le téléaste Christian Faure nous ramène presque 80 ans ans en arrière, à l'époque de la crise et du chômage, dans une maison d'éducation surveillée où est accueilli le jeune Yves Tréguier. Là, il va découvrir un nouveau monde, un monde violent, sans pitié, où les faibles sont mangés par les plus forts et où l'institution fait finalement main basse sur les agissements qui règnent dans sa bâtisse. Désemparé mais téméraire, Yves va garder espoir quant à sa future évasion de cet enfer. Vu comme ça, on dirait un banal téléfilm... Pourtant, Christian Faure réussit à outrepasser ce stade grâce à une mise en scène des plus soignées, allant des incroyables décors naturels (le film a été tourné dans l'ancien Hôpital de la Marine de Rochefort) à une musique bouleversante en passant par une photographie exemplaire, le réalisateur n'omettant pas d'instaurer à son premier long-métrage une atmosphère pesante, presque effrayante. Pour l'histoire, le film relate la jeunesse romancée de l'écrivain Auguste Le Breton et plus particulièrement son passage dans un Centre d'Éducation Surveillée suite à ses nombreuses fugues de l'orphelinat où il vivait. Le film reprend fidèlement le roman autobiographique de Le Breton et nous fait suivre ce douloureux passage vers l'âge adulte. Matons violents, viols passés sous silence, jeux d'argent et bagarres incessantes sont donc le quotidien des Arches dirigés par un directeur (Michel Jonasz) fermant les yeux sur les méthodes de bourreaux qui y gisent et mené à la baguette par un surveillant chef dégénéré (François Damiens). Ce qui y vit, c'est des adolescents révoltés par le système français, par ces parents délaissant leurs enfants pour les mettre dans cette prison pour mineurs, des jeunes qui se battent tous les jours en ayant oublier leurs rêves. Notre jeune héros (campé par le candide Émile Berling) va ainsi se lier d'amitié avec des p'tits gars comme lui qui vont le prendre sous leur aile sans l'empêcher de continuer à rêver. Des gars comme le protecteur Blondeau (l'excellent Guillaume Gouix), le révolutionnaire mélomane Fil de Fer (Julien Bouanich, bluffant) ou encore le rigolo Le Rat (Jonathan Reyes). Ainsi, peuplé de personnages attachants et d'une histoire touchante imprégné d'un réalisme saisissant, Les Hauts Murs est un film dramatique poignant, interprété avec conviction par de jeunes acteurs talentueux et réalisé avec suffisamment de dynamisme et de professionnalisme pour valoir le coup d'œil.
Un film poignant sur les orphelinats, sorte de prison pour jeunes n'ayant comme seul défaut d'être indésirable dans leurs familles. La réalisation montre bien la tristesse de l'environnement, est très bien relayer par la très bonne interprétation de tous les acteurs. Un bon film.
Première petite remarque : Carole Bouquet en gros sur l'affiche, placée en première place et présente partout dans les médias alors qu'on la voit 5mn dans un petit rôle où elle ne se donne même pas à fond !... Normal ?! Bon film sur les maisons de correction d'avant-guerre. La force du film est du à une superbe descritption des lieux et à l'effort certain de véracité. Le côté "branlette" toute les 5mn est un peu too much et le surveillant black qui souffre et qui en fn de compte est le gentil du centre un peu trop politiquement correcte. Dommage un côté plus corrosif aurait été plus approprié. Les jeunes acteurs sont tous parfaits et notamment un Blondeau joué par Guillaume Gouix impressionnant.
Réalisateur télé (quelques séries quelconques mais surtout les très beau Un amour à taire, Juste une question d'amour et Marie Besnard), Christian Faure passe au grand écran avec ce film. Les hauts murs, inspiré d'un roman autobiographique d'Auguste Le Breton, n'est pas vraiment convaincant. En effet au vue des téléfilms cités plus haut on s'attendait à mieux de la part du metteur en scène. Son film est d'un académisme et d'un d'une facture classique assez étonnante. Malgré tout le film est agréable à suivre et plutôt beau à regarder. Beau travail sur la photo (magnifique), les décors et les costumes. Le scénario est donc sans surprise, mettant bien l'accent sur le mauvais traitement infligé aux adolescents enfermés dans ce genre de maison de correction. Ces scènes sont vraiment très dures mais il y a aussi de beaux moments d'amitié, de tendresse et d'émotion. L'interprétation quant à elle est sans faille. Que ce soit les jeunes garçons, Emile Berling en tête, digne fils de son père, ou les adultes avec une mention spéciale à François Damiens, l'acteur belge vu dans Cowboy, qui est vraiment très bien dans le rôle du surveillant général. Un joli film donc, mais qui manque un peu de force et d'une mise en scène à l'hauteur de l'histoire. Dommage on est peut être passé à côté d'un grand film.
Christian Faure, tout droit sorti de la télévision (il a réalisé des téléfilms et épisodes de séries TV), choisit un thème assez difficile que ce lui de la maltraitance des enfants, pour faire une première entrée (discrète) au cinéma. S’aventurant quelque peu sur le chemin des Choristes, avec l'idée des pensions d'antan, pour s'en frayer un vers le septième art, ce nouveau film français se veut pourtant différent et bien plus dramatique. Adapté d'un roman plus ou moins autobiographique, Les Hauts murs use de tous les moyens pour se clamer film grave, à commencer par l'immanquable "basé sur des faits réels" comme entrée en matière. Le ton est alors donné : La photographie est très sombre et s'accompagne de tons plus noirs que gris. Mais le tout demeure vain et laisse de marbre, sans véritablement parvenir à instaurer un climat tendu, effrayant. L'ambiance de morosité pesante passe par des injures criées à tout va et des mines archi-tristes forcées par un cinéaste qui peine visiblement à diriger ses acteurs. Même Carole Bouquet ou Catherine Jacob, en témoin des horreurs d'un pensionnat, semblent plus pathétiques et chineuses que véritablement tristes ou révoltées. Quant à François Damiens, il nous ressert son éternelle prestation de Dikkenek, mais en légèrement plus agressive, révélant ainsi ses limites de comédien. On compte bon nombre de défauts qui sont clairement susceptibles d'entraver à la réussite de l'oeuvre. Pourtant l'histoire n'en demeure pas moins dure et l'émotion sincère, notamment grâce au jeune Emile Berling (fils d’acteur) qui s'avère très convaincant et très touchant dans la peau d'un jeune garçon meurtri. Malheureusement, le film accumule encore les lourdeurs, notamment en raison d'une réalisation trop académique, et surtout parce qu'il est traité avec un misérabilisme agaçant qui frôle souvent le pathos. Loin d'être inoubliable, Les hauts murs parvient tout de même à émouvoir et se montre comme un témoignage poignant d'un sujet délicat du passé.
Rien de neuf a l'horizon avec ce film au scénario cousu de fil blanc, toutes les scènes et les personnages sont clichéeux au possible. La musique est sirupeuse à souhait et la direction d'acteur inéxistante, seul les acteurs sont bons. Très décevant.
Rien d'original, il manque de la justesse dans le jeu des acteurs pour y croire.Le sujet était pourtant intérèssant mais ça ne prend pas.Les scènes sont trop prévisibles.La réalisation est scolaire.Christian Faure devrait rester à la télévison son film en tout cas est digne d'un téléfilm.
De facture classique, le film sur ces camps de redressement pour garçons nous rappelle la manière dont on considérait l'éducation et les mal-nés il y a peu de temps. Tous les jeunes interprètes sonnent justes (le fils Berling a beaucoup de charisme), la tension dramatique affecte et nous demande sûrement d'être vigilant sur la dérive actuelle de certaisn à considerer les jeunes génétiquement voyous...
Que dire si ce n'est l'intensité émotionnelle que dégage le film. Les jeunes acteurs sont talentueux et entourés par les plus grands mais trop rares dans le film (Catherine Jacob et Carole Bouquet). Un grand drame dans un atmosphère sensiblement éprouvant pour le spectateur. Un très beau film.
Un film magnifique dans la lignée des Magdalene Sisters. Avec une mention spéciale pour les deux acteurs principaux qui campent Yves Tréguier et Blondeau (très mignon soit dit en passant... :D)! En tous cas, on sort de ce film en se disant qu'il n'était pas bon être orphelins de guerre dans les années 30!