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annereporter94
52 abonnés
1 006 critiques
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4,0
Publiée le 4 mai 2008
Un excellent film qui vous prend aux tripes... Auguste Le Breton raconte son adolescence... et on y croit de bout en bout. Les jeunes comédiens sont convaincants, plus que les acteurs confirmés qui n'ont que de petits rôles...
Sujet terrible : l'offense faite à l'innocence, emprisonnée entre les "hauts murs" de ces bagnes pour enfants qu'étaient les maisons d'éducation surveillée dont on a peine à croire qu'elles n'ont été supprimées qu'en 1979 ! Ici, on est dans les années 30, pour l'adaptation d'un récit en grande partie autobiographique d'Auguste Le Breton. La réalisation est malheureusement très loin d'être à la hauteur du sujet abordé, poussive et sans invention. Les comédiens sont également, ou mal à l'aise (Carole Bouquet, Catherine Jacob, Michel Jonasz) ou peu inspirés (surtout le jeune Berling, qui a un côté bien trop "propret" pour son rôle). Seuls, Julien Bouanich, côté victimes, et François Damiens, côté bourreaux, donnent vraiment du corps à leurs personnages.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 21 octobre 2020
J'ai toujours été amoureux des romans d'Auguste Le Breton. Surtout les films de gangsters je dois l'admettre. Comme Rififi chez les Hommes son plus célèbre et qui a été adapté en film par Jules Dassin, Le Rouge est mis, Razzia sur la Schnouf et n'oublions pas Le Clan des Siciliens. Il a écrit plus de soixante-dix romans. De gangsters, de hors-la-loi, d'aventuriers, de gens en guerre avec la société qui les a détruits. Des romans sociaux aussi et pas pour les délicats. Les Hauts murs fut le premier livre qu'il écrivit mais il ne fut publié. Il l'a écrit avec ses tripes sa rage et sa férocité. Gardez à l'esprit que Le Breton était un orphelin authentique juste après la Première Guerre mondiale. Il a été élevé par des parents nourriciers s'est échappé et a été attrapé avant d'être envoyé dans une école la plus cruelle et la plus terrible. Il a appris ce qu'était la vraie vie, la brutalité, la férocité mais aussi l'amitié. Les Hauts murs est fidèle au roman il est dur, terriblement réaliste sur l'atmosphère réelle des immenses orphelinats des années 30. De plus Carole Bouquet, Catherine Jacob et Michel Jonasz donnent des performances remarquable...
Bon film même s'il a manqué un petit quelque chose, je ne sais quoi... L'ambiance des maisons de correction est bien retranscite (même si je ne l'ai pas vécu), les acteurs jouent relativment bien... Peut-être un peu plus de profondeur dans certains personnages. A voir tout de même !
Vraiment un très beau film d'autant plus beau qu'il s'agit en fait d'une histoire vraie. L'atmosphère des sinistres maisons de correction des années 30 est très bien reconstituée et les acteurs tant adultes qu'ados convaincants. Le jeune Emile BERLING est émouvant dans le rôle d'Yves TREGUIER mais Julien BOUANICH dans celui de Fil de fer et Jonathan REYES dans celui du Rat sont eux aussi très crédibles. Cathrine JACOB nous campe là le rôle d'une directrice effacée mais humaine, un rôle à l'opposé de celui de Madame SEIGNELET dans L'île Atlantique. Il en est de même pour Carole BOUQUET en mère qui réalise trop tard dans quel enfer elle a précipité son fils. J'ai évidememnt tout en le regardant enregistré ce très beau film en DVD et je vous conseille d'en faire autant car il se doit d'avoir une place de choix dans toute bonne DVDthèque qui se respecte !
Les Hauts Murs est une sorte de version masculine de l'excellent The Magdalene Sisters de Peter Mullan. Si le film de Christian Faure est moins radical que ce dernier, il n'en demeure pas moins sans concessions dans son approche d'un sujet peu évoqué au cinéma : les maisons d'internement pour jeunes dans les années 30. Avec une certaine crudité (dont l'impact est accentué à cause du caractère inédit du sujet) le long-métrage utilise tous les codes du film carcéral : amitiés viriles, viol, suicide, passage à tabac et évidemment les vilains matons (bouh !). De fait, cette vision constitue le seul défaut du film parce qu'elle n'est pas exempt de clichés et qu'elle ne surprendra pas ceux qui ont vu le film de Mullan ou encore Midnight Express. C'est grâce à une mise en scène sobre mais efficace (notamment lors des séquences d'émotions) que les Haut Murs parvient à tirer son épingle du jeu mais c'est aussi et surtout grâce à la qualité de son interprétation . Les adultes (qui jouent ici les seconds rôles) sont campés par de solides acteur que ce soit Carole Bouquet, intense en mère éplorée ou encore François Damiens à contre-emploi dans un rôle de salopard. Mais les vrais vedettes du film, se sont incontestablement ses jeunes interprètes qui font tous preuve d'une incroyable maturité dans leur jeu. Enfin, le film distille un message intelligent qui refuse la considération des enfants à problème comme des délinquants en puissance, faisant ainsi furieusement écho aux déclarations de certains hommes politiques. Au final, même si il n'est pas totalement réussi (notamment à cause d'une fin expédiée), les Hauts Murs est une très bonne surprise.
malgré quelques longueurs, le film est prenant. des acteurs impliqués. la dure vie des maisons de corrections y est montrée de façon un peu crues sans vouloir edulcorer les choses
Un beau film, sur un sujet assez dur, mais malheureusement vrai : les maisons de correction, où on ne dispensait pas une éducation mais un dressage aux enfants. Une histoire prenante, très bien jouée par de jeunes acteurs que l'on aura plaisir à retrouver dans d'autres rôles.