Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 1 avril 2014
Voilà un film qui sent bon ( ou qui empeste, c'est selon ) les années 80; avec sa musique kitschissime et des plans nichons totalement gratuits ^^ Mais derrière son apparence de nanar franchouillard au montage bâclé et à la mise-en-scène quasi-inexistante, sans parler des actrices qui donnent l'impression de jouer dans un spot publicitaire pour du shampooing plutôt que dans un film, "Gros dégueulasse" s'avère être une critique satyrique et expérimentale sur les codes de bonne apparence qui régissent notre société. Alors que la première partie se résume à une succession de sketches mêlant blagues bien grasses et philosophie de comptoir, la seconde partie du film part dans le mélodrame pour se conclure dans une sorte de pessimisme morbide. On comprend alors que le gros dégueulasse de l'histoire avait déjà pris conscience de son destin et a préféré aller à fond dans l'excès plutôt que chercher une forme de rédemption que la société n'aurait de toute façon pas voulu lui donner... La narration est particulière en ce sens que le personnage principal sait très bien qu'il se trouve dans un film et s'adresse directement au spectateur. De plus, il n'y a pas véritablement d'histoire; il s'agit de différentes scènes de la vie quotidienne et, comme je le disais, le gros dégueulasse a accepté son statut social depuis longtemps et donc on n'assiste pas à une progression du personnage principal, contrairement à la plupart des films dans lesquels le héros doit finir par se surpasser. Un film étonnant qui se laisse regarder, malgré un manque évident de travail sur le synopsis de départ qui donne l'impression que toute l'histoire a été improvisée au fur et à mesure à partir de petites scènes de la BD avec pour but d'atteindre la durée d'un long-métrage. Curieusement, j'ai assez apprécié.
Ce film est l'un des PIRES navets des films franchouillards des années 80. C'est bien simple, le réalisateur a du se dire ce qu'il était en train de tourner tellement tout est incohérent : les dialogues, les personnages, le lieu du scénario....
L'acteur principal Maurice Risch vaut heureusement mieux que ça, lui qui a souvent été confondu avec Jacques Villeret.
Regardez le si vous êtes intéressé par cette abomination sur le Net... il est gratuit.
Un des pires films que j'ai vu. Et pourtant j'aime bien Reiser. Mais dans ce nanard affligeant rien n'est drôle, je n'ai pas souri une fois. 1/2 étoile pour l'audace de Maurice Risch et une 1/2 pour les quelques jolies filles.
c'est bizarre ce film me donne encore plus envie de chier, de pisser, de roter et de vomir dans la gueule de ceux qui n'aime pas (Rires, :) ... un Classique des films "Franchouillards" de l'époque :) ... déconseillé aux coincés du cul :) ... un Très Bon 3,5/5 !
tout le génie de reiser est très mal servi dans ce film, le problème vient tout simplement que la bd n'est pas franchement adaptable cinematographiquement, bref, neanmoins maurice risch y tient son rôle de façon honnête sans surjouer mais on sent quand même un léger "je fais ce rôle histoire de faire un truc", il ne croit pas vraiment a son rôle, bref, le film est (trop) marqué par son époque, imagerie années 80, un morceau qui revient en boucle totalement surrané, un espèce de breakbeat/funk chanté avec des choeurs qui clament "gros dégueulasse" avec un accent anglais, bref un morceau de musique plutôt pathétique sans doute la pour essayer de donner un côté "branché" au film et qui revient de façon assez irritante régulièrement dans le film. bref, ayant lu la bd avant d'avoir vu le film, je vous conseille de lire que la bd, le film n'a pas un grand intérêt. dommage donc, ce film dessert totalement reiser, qui je vous l'assure est extremement drole en bd.
Adaptation très libre de la BD de Reiser, on y retrouve les farces cradingues de l'anti héros français par excellence, campé par un Maurice Risch inégal, mais convaincant, accompagnées de ses éternelles élucubrations philsophico-cyniques de comptoir... Si la première partie est très mauvaise, tant sur le plan du fond que de la mise en scène, la déprime qui s'installe sur la fin permet de donner un but, sinon une justification au comportement du personnage. Signalons au passage la très belle séquence du manège, prélude à une fin des plus crédibles pour un zèbre de conte attachant, certes, mais condamné par avance dans la "vraie vie" par le regard de notre société. Et qui nous pose la question de savoir ce qu'on en fait de nos gros dégueulasses...
L'apologie du mauvais goût ; un nanar anthologique adapté de la célèbre BD de Reiser. Malgré sa forme pour le moins indigente - montage calamiteux, musique pourrave, direction d'actrices inexistante et j'en passe - Gros Dégueulasse le film s'avère pertinemment fidèle à l'univers du dessinateur. Au delà de son aspect " manuel du beauf exemplaire ", le long métrage de Bruno Zincone porte un regard particulièrement incisif sur la société française : c'est l'hypocrisie sociale qui est ici sur la sellette, subtilement dévoilée par la qualité du texte de Reiser. Du reste, seuls les dialogues et l'interprétation de Maurice Risch ( qui porte entièrement le film sur ses épaules ) méritent l'éloge. Pourtant, cette comédie satirique est tellement décomplexée dans sa forme et son propos qu'il me tarde de relire la BD d'origine. Et puis comme un peu de provocation ne fait jamais de mal, cette politique déprimante de la boîte de cassoulet méritent amplement trois étoiles. Bon sur ce, je m'en vais laver mon slip et descendre la poubelle avant d'aller me coucher... Bonsoir.
Après un bon départ, le film passe dans la médiocrité la plus total. Une succession de petites scènes pas vraiment drôle et plutôt soporifique. On tombe après 20 minutes dans une médiocrité complètement aberrantes. Après 1h20 de film on se dit ouf. Nul...
Toute la dream team des navets de l'époque est là Maurice Risch, Valérie Mairesse, Jackie Sardou, Martin Lamotte, Marie-Pierre Casey, Régis Laspalès... C'est du lourd c'est le cas de le dire mais qui arrive quelque fois à nous arracher un sourire... heureusement.