Si je devais résumer en un sentiment l’effet que « Wild generation » a eu sur moi ce serait l’agacement. En effet tout dans ce film m’a exaspéré et j’avoue m’être surpris plus d’une fois à soupirer d’irritation devant ce spectacle affecté. D’abord l’histoire est, pour quelqu’un qui n’est pas anglais, relativement incompréhensible tant le système scolaire britannique diffère de celui en vigueur en France. Ensuite les personnages sont eux aussi totalement incompréhensibles tant leurs réactions et leurs discours semblent artificiels, parfois à un tel degré que certaines scènes sont à la limite de la loufoquerie. Du coup on s’ennuie ferme et on s’agace des péroraisons de ces élèves et de leurs professeurs avec pour seul horizon une célébration de la culture anglaise ad nauseam. Le film passe et on n’arrive jamais prendre le train en marche tant le destin de ces jeunes qui veulent entrer à Oxford nous laisse indifférent, la principale raison est à mon avis l’absence totale d’empathie qu’on a pour eux du fait de caractères sans aucune crédibilité. Le réalisateur et le scénariste ont basé le film sur leurs expériences personnelles de postulant à Oxford, le problème de cette part autobiographique c’est qu’elle tourne à la blague de fraternité qui ne fait rire que ceux qui sont familiers de ce milieu ; pour les autres on regarde ça avec une incrédulité mêlée d’exaspération devant toute cette puérilité. Bref un film prétentieux dans les discours, artificiels dans les personnages et les péripéties et exaspérant dans sont ensemble qui ne génère au final qu’ennuis, à fuir sans regret
History boys est une petite comédie anglaise sans prétention qui doit une grande partie de sa réussite à son écriture et à sa justesse de ton , aussi douce que féroce. En effet , à la base cette satire de l'éducation est une pièce de théâtre écrite par le scénariste de ce film Alan Bennett. Bien qu'au premier abord , ce film fasse vieillot par son image un peu terne , on plonge les yeux fermés dans l'Angleterre des années 80 sous le gouvernement sanctifiée de Margaret Thatcher , une Angleterre austère en apparence , mais qui n'hésite pas à casser les règles et briser les tabous de certains sujets tout en voulant rester dans le politiquement correct , avec ce flegme typiquement british et cassant qui dans certains films agacent et qu'au contraire ici fait avancer l'action , captive et réserve des situations absoluments hilarantes. Ces moments particulièrement bien écrits , offre des numéros d'acteurs savoureux à savoir celui de Richard Griffiths en professeur-tripoteur et libéral et Clive Merrisson en proviseur hystérique mais classe. Le film est donc surtout une réussite dans son écriture et ses interprétes , et l'ambiance kitch des années 80 à travers la musique qu'elle arrive à restituer , seul la fin perd en rythme et nous désintéresse vite , mais l'essentiel a été retenu et apprécié.
Un petit film sympathique qui ne restera pas dans les mémoires. Une sorte de "Cercle des poètes disparus" version gay, avec humour british et jeunes premiers aux jolis minois. Adapté de la pièce éponyme, le casting a lui aussi été entièrement reconduit sur grand écran. Quelques dialogues bien sentis, des scènes très drôles et d'autres assez poussives, quelques baisses de rythme, on a un peu le droit à tout. L'interprétation, quoique un brin théatrale, est plutôt solide. Le corps professoral est mené avec brio par Richard Griffiths, vu dans tous les Harry Potter, assez touchant en amoureux des mots et aussi un peu trop de ses élèves. Les jeunes acteurs ne s'en sortent pas trop mal. Une certaine image de la société anglaise, où, jusqu'il y a encore peu de temps, être gay était synonyme de maladie et de prison. A propos de belles histoires d'amour masculines dans les collèges anglais, on préfèrera revoir Maurice ou Another country.
Juste nul. Le film lorgne du côté du Cercle des Poètes disparu et échoue lamentablement. Les discours sur l'homosexualité ne présentent pas le moindre intérêt... On se demande vraiment pourquoi avoir fait ce film.
Quelques situations très subtiles, dignes de la finesse anglaise. Mais tout le reste reste vide un peu. Par contre, on ne peut qu'apprécier le jeu déluré de tous les jeunes acteurs ainsi que du professeur. Mais le scénario est peu abouti, et manque de consistance.
Drôle et émouvante, voici une oeuvre intelligente sur l'univers des classes préparatoires et une réflexion pertinente sur la pédagogie et les sentiments des enseignants et des étudiants. Ambiance gay friendly. Fin et généreux.
Bravo pour les références littéraires et le jeu des acteurs mais pour le reste... il ne se passe rien , c'est plat ... trop plat. Il ne suffit pas de débiter tirades et autre pour faire un bon film, encore faut il savoir manier une caméra et proposer des plans utils et intéressants. History boys m'a soulé.
Cet "History boys" n'est peut-être pas aussi séduisant que bon nombre des productions british récentes, mais il a le mérite de proposer un point de vue intéressant sur l'éducation, à une heure où celle-ci est bradée par les différents gouvernements européens au nom de la sacro-sainte rentabilité. Avec de jolies idées sur la transmission du savoir, les auteurs ont aussi le culot de montrer un personnage tenté par la pédophilie d'un oeil bienveillant. Même si c'est quelque peu limite, on peut au moins saluer l'initiative qui a le mérite d'être osée. Tous les acteurs sont très bons et on rit fréquemment dans cette oeuvrette qui plaira sans doute plus aux enseignants qu'aux autres spectateurs qui trouveront longuettes les scènes de classe.
"History Boys" est un film désespérément démago! Au bout de 10 minutes de films, le constat est simple: il s'agit d'un film homo destiné aux homos! Le plus dérangeant, ce n'est bien sûr pas le thème traité, mais c'est la façon dont il est traité! Ainsi le prof pervers (quoiqu'il en dise!)est défendu tout au long du film! Et c'est précisément cela qui dérange! Au delà, les acteurs sont plutôt bons, l'humour british est au rendez-vous et les dialogues sont intéressants! L'atmosphère british est fidèlement retranscrie! Mais quelle dommage de nous servir un contenu aussi vide de sens! De toute évidence, j'ai dû me tromper de salle!
Le producteur de ce film a trouvé la "potion magique" pour ainsi dire: tenir deux heures avec un scénario mince et convenu, qui tourne en rond durant tout le film. . Qui normalise certains désordres sexuels (homosexualité, rapport sexuel entre un proviseur et un élève). Film soutenu par des dialogues de plus en plus pesants ; Le tout forme un film indigeste et dont l'utilité est difficilement lisible;
History Boys se présente comme une anti-thèse à American Pie et autres « teen movies » à la gloire des cancres. Les ados du film de Nicholas Hytner sont en effet des élèves brillants, tous promis aux meilleures universités de lAngleterre du début des années 1980. Bien sûr, lidéal est de viser au plus haut, c'est-à-dire Oxford ou Cambridge, mais il faudra leur apprendre la petite touche doriginalité, de pensée personnelle, qui les rendra tous unique. Partagés entre un vieux professeur de lettres fantasque et à lhomosexualité difficilement refoulée, et un remplaçant venu exacerber leur sens critique vis-à-vis de lHistoire, les héros de History Boys se découvrent peu à peu, créant leurs visions du monde à coups de citations et de bravades. Ca vous rappelle quelque chose ? Non, vraiment je vois pas ... Le Cercle des Poètes Disparus dites-vous ? Eh bien oui, et pas qu'un peu tout en ne surpassant absolument pas son aîné, dans sa première moitié, History boys est un jeu de références dune intelligence tourbillonnante, certes souvent plus proche du théâtre filmé que du cinéma, mais peu nous importe. On se régale de cette écriture impertinente, souvent très drôle. Malheureusement, un virage mélodramatique seffectue durant la seconde partie de luvre, lentraînant vers des sentiers bien connus (grâce à vous savez quel autre film). Plus laborieuse et prévisible, cette longue conclusion reste touchante grâce aux interprètes et au texte, mais empêche le film de séduire totalement. Il nen demeure pas moins dune grande classe, dispersant ça et là, entre deux dialogues éclatants, quelques touchantes réflexions sur lexistence et limportance du savoir.
Comment apprendre, comment étudier et comment recracher notre culture, voilà ce que j'ai pu retenir du film, un espèce de "le cercle des poètes disparu" avec malheureusement quelques histoires sexuelle qui n'ajoute rien au film. J'ai aimé apprendre l'histoire, la culture générale de cette manière au lieu d'être assis devant un bureau. Les dialogues sont savoureux, beaucoup de citations mais bien choisi. Il ne faut pas perdre une miette du film sinon on se sent un peu perdu. Une sacré expérience.
Cynique & vraiment bien interprèté, History Boys est un réjouissant film de divertissement. Hector, le professeur de culture générale, personnage loufoque & exalté, doit entraîner ses "poulains" pour les concours universitaires & ne cesse de nous amuser. La joute verbale est permanente avec ses élèves, qui ne manquent pas de répondant! Et tous les acteurs, sans exception, sont impeccables. La jubilation du verbe nous contamine dès les premiers instants du film, et on remarque rapidement que le réalisateur n'a pas délaissé le fond pour la forme: la critique sociale est omniprésente, et de surcroît, intelligemment amenée. Le laïus de la seule femme professeur au sujet " de l'imconpétence masculine à travers plus 300 ans d'histoire" en est un exemple criant & croustillant! History Boys, en dépit de quelques bavardages inutiles & d'une mise en sc ène un peu trop ordinaire, reste une distaction de haute volée.