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flo c.
5 abonnés
57 critiques
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1,0
Publiée le 23 février 2024
Un très mauvais film. Les situations sont toutes aussi abracadabrantes les unes que les autres. On n'y croit pas une seule seconde. Et c'est mal filmé qui plus est. Rien à sauver en vérité. Même le jeu d'une des actrices est de piètre qualité
Le scénario mettant en scène deux paumées est à la fois déprimant et peu intéressant. Le jeu des acteurs est juste et accentue du coup l'ennui de cette plongée dans la zone et le glauque. Question se posant à la fin du film : Et alors ??
Ces (plutôt) sympathiques Meurtrières n'en restent pas moins des héroïnes peu attachantes. En effet, presque tout est gratuit dans ce film de Grandperret et l'absence de nervosité de la mise en scène ne permet pas de se prendre d'intérêt pour ces deux filles paumées. Pourtant, les 2 actrices sont remarquables et donnent chair à des personnages dont les contours ne sont pas suffisamment dessinés. On repense évidemment à "Sans toit ni loi" et à "La vie rêvée des anges" dont l'intensité était autrement bouleversante.
Franchement c'est navrant et ennuyeux, tant au niveau du scénario et des dialogues lamentables. Nous sommes à des années lumière de Thelma et Louise ou de l'Eté meurtrier.
Malgré un manque de rythme, "Meurtrières" est un beau portrait de jeunes femmes lâchées dans un monde d’hommes hostiles ou prédateurs. S’appuyant sur deux talentueuses jeunes actrices, Grandperret ordonne une ballade climatique, accompagnant ses héroïnes de leurs orages intimes à leurs moments d’exaltation, décrivant sans l’expliquer la dérive tour à tour joyeuse et désespérée qui aboutit sans déterminisme à un geste fatale.
Sur une route, pieds nus, on marche comme on tombe, lentement et sans regard. Lizzy est couverte de sang, ce n’est pas le sien. Elle voudrait se laver. Nina, un couteau entre les mains, arrive, se lave, l’emmène. Ce film ne raconte pas le fait divers qui longtemps a hanté Pialat : l’été 1974, deux jeunes filles, sans argent, sans destination sont prises en stop – elle se sentent agressées, égorgent le type, s’en vont.
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Aimant le cinéma d'écorchés à la Pialat, ce film ne me laisse pas indifférent même s'il est trop caricaturé et que l'on reste un peu sur sa faim. Céline Sallette a vraiment le physique pour jouer la paumée-défoncée-prête-à-tout sans se forcer, bien agréable aussi...
Pas mal ce petit film dramatique français . L'interprétation des 2 héroines jouées par deux inconnues est excellent; les dialogues sont souvent justes, criant de vérité, l'histoire de ces 2 paumées (qui sont à la limite sur tous les plans)est très sympa autant qu'elle est dramatique. Quand le passage à la misere se joue à peu de chose et engendre involontairement le drame... Le film se regarde avec grand plaisir mais il manque quelquechose pour en faire un grand film. Peut-etre le manque de rythme et parfois de sincérité? Mais à voir tout de meme pour l'interprétation, l'histoire et les paysages de l'ile de Ré...
Des dialogues, des situations souvent droles, dans la lignée de Marche à l'ombre avec Lanvin Blanc, pour ce film qui se veut un drame social, et qui bénéficie de l'interprétation pleine de justesse de deux actrices débutantes, mais prometeuses. Dans le cadre enchanteur de l'ile de Ré, on est toujours sur le fil du rasoir. Ca rappelle aussi la vie révée des anges évidemment. En moins intense tout de meme.
C'est un bon film et les acteurs jouenbt vraiment très bien.....Cependant la critique sociale et humaine que propose le réalisateur est trop facile et assez caricaturale... Oui, disons le, ce film devrait ravir et conforter les idées d'un bon bobo parisien de gauche lambda... Les inrocks devraient mettre quatre étolies...
Le duo d'actrice est vraiment pas mal, les actrices se sont bien imprégnées de leurs personnages notamment Hande Kodja qui arrive a bien montrer sa gêne, son mal être. Un film très humain et sincère sur l'errance. Cependant, le scénario est un peu vide et l'histoire passe a coté de quelque chose qui aurait pu être beaucoup plus fort. Néanmoins, un film français de cette qualité reste, a notre époque, assez rare. C'est in fine, le jeu des actrices que l'on retiendra de ce "Thelma et Louise" a la française.
LE THELMA ET LOUISE DU PAUVRE. 2 filles errantes, ça nous rappelle évidement de bons souvenirs. Là, que nenni. Des longueurs, de la monotonie, seul le fait de chercher ma cousine figurante et les jolis paysages de l'ile de Ré, m'ont permis de me tenir en action.
Mention spéciale pour Hande Kodja et Céline Sallette qui m'on fait tourner la tête le temps d'un film. De leur errance ce dégage une émotion réelle, au travers de paysages alternativement peuplés et désertiques. La caméra de Patrick Grandperret suit un parcours qui mène on ne sait pas trop où, le temps d'une rencontre dont on ne sait si elle va mal se terminer.