Takashi Miike est un cinéaste totalement dégénéré du bulbe, changeant de style et de type de films à chaque fois, avec une seule constante : faire dans loutrance, la démesure, le non-sens grand-guignolesque le plus fou ! Après des uvres plus ou moins remarquées telles « Bird People in China », « Audition », la trilogie « Dead or alive », « Fudoh », « Ichi the Killer » ou « Visitor Q », voici maintenant quarrive en France « Zebraman », son film de super héros. Mais ne vous attendez pas à la grâce dun Spiderman ou à la noirceur ténébreuse dun « Batman », car Miike décide dentrée de jeu de faire dans la parodie. Son super héros est un pauvre type, un prof raté et raillé par ses élèves, ses collègues et sa famille. La nuit, il se déguise en Zebraman (héros de son enfance, découvert dans une série télé tellement minable quelle ne connut pas plus de 7 épisodes avant dêtre arrêtée par la chaîne), et va faire le guignol dans les rues. Et, sans savoir pourquoi, à la rencontre dun petit garçon handicapé et également fan de cette obscure série télé, notre pseudo super héros va acquérir de véritables pouvoirs et reproduire, geste après geste, tous les épisodes de la série : en gros il va devoir sauver le monde dune invasion dextra-terrestres qui sont le fruit, visuellement, dune union entre ceux de « Mars Attacks ! » et des fantômes de « Ghostbusters ». Bref, cest du grand nimporte quoi, mais cela fera sécrouler de rire tous les fans de Miike, ainsi que les amateurs de cette vague de cinéma japonais outrancier.