Votre avis sur L'Homme sans âge ?

24 critiques spectateurs

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2,0
Publiée le 5 juin 2016
La dernière fois que l'on avait vu un nouveau film de Coppola sur grand écran, c'était au XXème siècle avec L'idéaliste, il revient dix ans plus tard et plus libre que jamais pour adapter le livre Jeunesse sans jeunesse de l'auteur roumain Mircea Eliade. Il nous fait suivre Dominic, un vieil homme qui rajeunit et accède à un état de "surhomme" après avoir été frappé par la foudre.

En fait, le principal problème de L'homme sans âge, c'est qu'il laisse un gros sentiment d'inachevé. Coppola aborde plusieurs thèmes intéressants tels que les origines du langage, la recherche d'un bonheur/idéal passé, l'éternelle jeunesse, la réincarnation ou encore l'amour à travers les âges mais uniquement en surface et jamais en profondeur, posant beaucoup plus de questions qu'il n'apporte de réponses, tout comme dans les réflexions et la philosophie de son personnage principal. C'est aussi vis-à-vis du scénario que le sentiment d'inachevé se laisse ressentir, que ce soit dans les relations entre les personnages qui sont trop survolées ou l'histoire qui est trop confuse et manque de clarté. Il mêle plusieurs thèmes et genres allant du fantastique au mélo mais semble perdu dans ce mélange qu'il a du mal à mettre en scène.

Pourtant tout commence très bien, Coppola met en place une atmosphère intrigante et mystérieuse, le personnage principal est intéressant et les flashs-back sont bien utilisés, nous permettant de bien découvrir cet homme. Le film ne décolle pourtant jamais totalement et ce début tant intrigant est sans suite et la deuxième partie n'est guère passionnante (voire même ennuyante notamment la partie "réincarnation" mélangé à ses illusions d'amour perdu qu'il retrouve, tombant même par moments dans le grotesque) et ne confirme pas les promesses envisagées durant les premières séquences de l'oeuvre.

C'est dommage car tout n'est pas à jeter, Francis Ford Coppola fait toujours preuve d'une certaine maîtrise derrière la caméra, mettant bien en valeur le contexte (avec quelques belles images) et ses personnages. Bien qu'inachevé, certains thèmes abordés sont plutôt intéressants et notamment celui de la frontière entre le rêve et la réalité, tandis que sa direction d'acteurs est très bonne, en premier lieu avec un excellent Tim Roth, mais c'est bien évidemment insuffisant et c'est dommage, car il y avait vraiment matière à faire bien mieux...

Une déception pour un film si ambitieux mais qui ne tient pas ses promesses et qui manque de maîtrise. Coppola brasse trop de thèmes à travers trop de genres différents qu'il ne parvient pas à approfondir, bien orchestré et en faire ressortir diverses émotions, c'est réellement dommage.
3,5
Publiée le 22 mai 2023
Voila une oeuvre plutôt étonnante, dont on ne sait trop par quel bout la prendre. F.F. Coppola filme à l'ancienne, un peu à la manière de Orson Welles ou plus prés de nous de Stanley Kubrick ou de David Lynch et nous propose une relecture métaphysique du mythe de Faust inspirée de la nouvelle de Mircéa Eliade "jeunesse sans jeunesse" parue au début des 50's.
Sans tomber dans la psychologie de bazar, on peut raisonnablement se demander si Coppola à l'approche de ses 68 ans ne projette pas sa vie et son œuvre à travers son personnage principal interprété par un Tim Roth très convainquant (voir d'ailleurs ce dernier dans le rôle d'un des rare gentil de sa carrière mérite le détour).
Au final, le réalisateur nous livre un film étonnement poétique (un OVNI dans sa filmographie) et à l'ambiance un peu surannée qui n'est pas sans rappeler "l'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher sorti l'année suivante. Coïncidence ? Sans doute.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 7 avril 2015
On s'emmerde à taper un article de je sais pas combien de lignes avant de cliquer sans faire gaffe sur la touche précédent ...j'ai la haine, putain d'ordi HP !!! Bref , on va tenter de reprendre.

Alors je n'ai pas été convaincu par ce film de F.F Coppola qui signe ici son retour derrière la caméra après quelques années passées à la production. Sorti en 2007 et adaptée d'une nouvelle, L'homme ans âge est tout d'abord une trame fantastique et historique qui met en scène un septuagénaire frappé brutalement par la foudre. A partir de là , miracle, le septuagénaire qui a été et qui redevient du coup un chercheur en langues anciennes rajeunit pour atteindre un âge canonique qui va l'ammener à mener une nouvelle vie palpitante. Alors dans un premier temps ce film s'avère être une belle arnaque commerciale, c'est moins la faute de l'équipe du film que de sa promo je pense , car L'homme sans âge est présenté comme un thriller fantastique, je vous cite juste la phrase d'accroche du boitier " Un homme, un secret, une traque sans pitié " mais bieeeen sûr... il n'en est rien. Le film démarre avec un petit accent thriller mais au fond oscille entre un drame romantique et une intrigue mystico-historique , le tout en fait s'avère bien mal ficelée, l'histoire part dans tous les sens... Alors bien sûr il ne faut pas étiqueter des films surtout quand ils appartiennent au cinéma indépendant avec Coppola qui reste encore un emblématique représentant de ce domaine. Mais malgré tout il y un aspect commercialement hypocrite avec ce film. Et d'ailleurs l'intrigue du complot , de la poursuite autour du personnage de Tim Roth qui représente donc une icône de pouvoir pour les forces politiques est vite abrégée...

Et quand cette même intrigue parvient à se stabiliser, c'est pour afficher une espèce de romance la aussi hyppocrite puisque celui qui était destiné à être cobaye finit par devenir lui-même un chercheur avec un cobaye sous sa coupe. Alors c'est une tournure qui est assez ironique mais perso que je trouve malgré tout intéressante dans l'histoire ce qui fait que le scénario du film n'est pas foncièrement mauvais. Il peut laisser une porte ouverte à l'interprétation ce qui est déja pas mal.
Mais malheureusement tout cela est trop gaché par un rythme plus ou moins lent, des passages à la trappe et des effets spéciaux qui apportent un coté kitch au film et accentue son coté grotesque. Alors on a le coté " Je suis frappé par la foudre donc je développe des pouvoirs " qui est assez abusé, ( et pourtant dans la série misfits , ca passe comme une lettre à la poste ) , on a le droit à quelques bonnes scénettes bien ridicules avec le héros qui "lit " des livres sans les ouvrir et la on un terrible jeu de lumières qui donnent un coté tout ce qu'il y a de plus factices...bref c'est ce qu'on peut appeler des détails visuels grossiers qui suffisent juste à faire perdre toute crédibilité au film. C'est dommage car dans l'ensemble, visuellement, l'homme sans âges est tout à fait correct. Il correspond à un credo visuel qui mêle le poétique au rétro, à une ambiance délicate de mystère perdu dans les replis de l'histoire. La thématique et la mise en scène sont en harmonie au fond mais la recette ne prend pas. On a une certaine maladresse avec cette mise en scène qui souffre aussi d'un certain classicisme, à voir avec l'utilisation dépassée de la voix off qui pour gagner du temps nous résume bien l'intrigue ou encore cette absence musicale... Alors il y a bien une B.O dans le film mais elle passe à la trappe et se couronne même d'une séquence remarquablement cliché sur un coucher de soleil crépusculaire ...Mr Coppola sérieusement ?
Même le casting ne semble pas y croire et surtout Tim Roth qui à la place de rehausser le film livre une interprétation qui au final se fond dans l'ennui et la lenteur du sujet, alors son jeu est correcte , il incarne bien ce personnage figé dans le temps mais c'est trop figé justement, c'est placide...Ce rapport de sagesse est trop opaque pour être vraiment attachant et l'acteur ne dégage aucune émotion. spoiler: Son double aussi est mis en dérision , la scène de sa disparition est juste ridicule, y compris ses plans fixes de caméra en biais qui bouffe toute crédibilité après le montage....

La performance véritable du film provient de l'actrice Alexandre Maria Lara qui a le mérite d'insuffler toute son énergie à son personnage qui est tout autant décousue que l'histoire. Un joli challenge je trouve.

Mais évitons de passer pour le dernier des petits cons arrogant, car ce film reste une oeuvre de Francis Ford Coppola. Je considère Apocalypse Now comme une oeuvre majeure du cinéma indépendant et comme l'un des meilleurs films de tous les temps, donc par respect, on peut malgré tout relever un gage de réussite à L'homme sans âge. Ce film arrive à distiller une ambiance de mystère, à soulever malgré toutes ses maladresses une volonté de distiller une atmosphère délicate et secrète qui véhicule bien le sujet large du Temps. Dans tout ce mélange inégal, il y a une ligne attachante à cette oeuvre qui fait qu'on ne peut pas la condamner et la rejeter formellement. Le film peut se révêler beaucoup plus riche qu'il ne l'est lors de la première vision. Après tout , il possède une symbolique forte, celle de l'homme et de son rapport au temps, symbolique qui parfois est bien représenté, comme ses fondues enchainés sur un mécanisme d'horlogerie, la mise en valeur des langues anciennes qui est d'ailleurs poussée jusqu'à la création d'une toute nouvelle langue, ce personnage plongé dans la clandestinité du temps, etc... Si l'on n'est pas rebuté par le grotesque, par sa maladresse au niveau de l'écriture et au niveau de la mise en scène, ce film de retour de Coppola pourrait bien se révéler plus intéressant. Malheureusement, Coppola et son équipe sont tombés dans une histoire beaucoup trop dense qui se perd dans le mysticisme, dans une romance brouillonne et un ennui dérisoire...Sans vouloir faire d'amalgame entre budget et intrigue, le film de David Fincher " L'étrange histoire de Benjamin Button" sur ce même thème du temps et de la vie représente tout ce que Coppola n'a pas réussi à faire. Ne lui en tenons pas rigueur car le réalisateur a su par la suite nous prouver que son tempérament de cinéaste indépendant est toujours là avec le drame intimiste Tetro.
2,0
Publiée le 20 avril 2020
Après 10 ans d'absence derrière la caméra, Francis Ford Coppola revient avec "Youth Without Youth", l'histoire d'un vieux professeur de langue roumain frappé par la foudre en 1938. Non seulement il survit, mais son corps rajeunit et se voit doté de capacité extraordinaires. Le premier acte du film tient plutôt la route, entre un Tim Roth impliqué, et une mise en scène réussie. Malheureusement, le reste se fourvoie dans divers intrigues qui ont tendance à partir dans tous les sens, un scénario qui oscille entre poésie sincère et métaphysique maladroite, et une image parfois assez laide. Sans compter que certains acteurs ne semblent pas en grande forme. Le retour tant attendu était donc dispensable...
2,0
Publiée le 11 décembre 2022
Un conte fantastique ambitieux au début hyper prometteur, avant de s’enliser dans un récit très confus (à force de brasser trop de thèmes à la fois), manquant de rythme et d’émotions. Dommage ! 2,25
1,0
Publiée le 21 décembre 2023
Un Coppola vraiment raté, d'un ennui paroxystique et qui est quasiment incompréhensible. Comprenne qui pourra! Moi j'abandonne et je retourne voir Le Parrain et Apocalypse Now.
2,5
Publiée le 27 septembre 2017
Il y a dix ans, le grand Coppola a décidé de faire des films plus personnels et à budget plus réduit. J’attendais avec curiosité de voir le premier film de cette période, ayant adoré le suivant Tetro qui m’a subjugué. J’en suis sorti désarçonné, d’ailleurs la dispersion des votes des spectateurs est extrêmement significative. Exploration des méandres de la pensée, film métaphysique, fable à thème, nous sommes laissés à nous-même pour décider. Le savoir-faire du metteur en scène, nous retient malgré tout quand on se demande où il va. On se sent par moment chez David Lynch. La musique elle-même participe de cette étrangeté globale. Bref, ce n’est pas le coup de foudre, contrairement au héros. Avec un soupçon d’interrogation, et si j’avais loupé quelque chose ?
TV en vo - septembre 17
2,0
Publiée le 21 janvier 2021
En 2007, Francis Ford Coppola revient à la réalisation après dix ans d’absence (au cours desquels il eut cependant une carrière prolifique de producteur). Hélas, L’Homme sans âge se révèle assez décevant. Le réalisateur choisit d’oublier la grandiloquence d’œuvres comme Le Parrain, Apocalypse now ou Dracula spoiler: (malgré l’utilisation de rares trucages comme le plan où Dominic se lève de son lit alors que dans l’image renvoyée par le miroir le montre rester allongé ou l‘apparition finale de la rose)
pour opter pour une narration plus intimiste qui se révèle en vérité bavarde et un peu éparpillée. À force de vouloir expérimenter sur le traitement de la narration, Coppola empêche le spectateur de comprendre clairement certains aspects de son récit spoiler: (quel est notamment la réalité du double de Dominic ?)
et paradoxalement lui amène à trouver le temps un peu long. Tim Roth a beau être convaincant en personnage à la fois jeune physiquement et âgé par le nombre d’années spoiler: (il retranscrit d’ailleurs cet aspect dans certaines séquences du début où, malgré son physique de quarantenaire, il adopte une démarche et un habillement de vieillard)
, cette histoire pouvant faire penser au Portrait de Dorian Gray ou à L’Étrange Histoire de Benjamin Button (qui sortira l’année suivante) ne marque pas le grand retour d’un cinéaste qui semble plus vouloir s’occuper de ses vignes ou profiter de sa retraite et de sa famille.
2,5
Publiée le 23 août 2014
Après dix ans d'absence, Francis Ford Coppola revient derrière la caméra pour un film qu'il a produit, écrit et réalisé en Roumanie et entièrement en numérique : L'Homme sans âge. Un film exigeant, abstrait, lorgnant sévèrement du côté de David Lynch et du Benjamin Button de David Fincher : l'histoire d'un homme frappé par foudre qui se met à rajeunir. Plastiquement, le film est superbe. Dans la veine du Parrain, d'Apocalypse Now ou de Dracula, Coppola nous a montré qu'il a toujours eu un sens de l'image hallucinant. Judicieusement, il a su choisir des acteurs talentueux : Tim Roth et les allemands Bruno Ganz et Alexandra Maria Lara qu'on a vu tous les deux dans La Chute. Mais dommage que le film s'égare trop vers l'ésotérisme et la métaphysique : le temps qui passe, l'origine du langage, la frontière entre le rêve et la réalité, le mélange des époques : passé, présent et avenir. Moi, je l'avoue, ça m'a un peu perdu. Mais je salue la volonté de Coppola de revenir, tout court, et de revenir à un cinéma à petit budget, plus intimiste, plus expérimental, comme à ses débuts lorsqu'il tournait Dementia 13.
1,5
Publiée le 3 octobre 2022
Coppola avait-il fumé la moquette avant de réaliser cet homme sans âge ? C'est confus, ça part dans tous les sens et surtout assez souvent ennuyeux et prétentieux. Ca passe de la réincarnation au rajeunissement, sans compter sur une séquence sur les expériences d'un médecin nazi fou. Coppola s'est pris très au sérieux. Certes, on reconnait parfois la patte du réalisateur du parrain, mais bien malin celui qui pourra comprendre ce qu'il a voulu nous dire. Bref, c'est raté.
1,0
Publiée le 26 janvier 2017
Entre ode fantastique, comédie romantique et drame psychologique, Coppola se perd dans une mise en scène pataude et sans rythme. Si Tim Roth tient son rôle à merveille, le film sombre notamment dans la 2ème partie dans une narration aseptique et ennuyeuse. Coppola a perdu de sa superbe dans ce film expérimental.
1,5
Publiée le 16 mai 2023
Le film est un navet sans saveur. Interminable, inintéressant, cliché, pas très bien joué, avec un propos creux...

Le film n'est rien qu'un échec complet.

À fuir comme la peste.
4,0
Publiée le 4 janvier 2019
Si on met de côté la co-réalisation de Supernova, Francis Ford Coppola n’avait pas réalisé depuis dix ans. C’est en 2007 que sortira L’Homme sans âge, l’histoire d’un vieux professeur de linguistique roumain qui sera frappé par la foudre en 1938. Soigné dans un hôpital, son cas intéresse aussi bien les nazis que les agents américains. En effet, le personnage joué par Tim Roth se révèle rajeunir au fil des semaines tout en développant des facultés mentales. C’est en plein dans les thématiques du temps et de la connaissance que nous plonge ce drame fantastique. Abordant quelque peu l’occupation allemande, L’Homme sans âge évoque surtout le bouddhisme considéré comme la voie spirituelle ultime. C’est avec une photographie très sobre et une intrigue passionnante que cette œuvre personnelle est présentée. S’il aborde de nombreux sujets existentiels et que l’émotion est là, L’Homme sans âge aurait mérité à gagner en dynamisme au vu de sa durée.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
4,5
Publiée le 10 novembre 2024
Qu’il est agaçant de lire des critiques incendiaires à propos des dernières œuvres de Francis Ford Coppola alors que ces mêmes critiques s’extasieraient devant ces mêmes œuvres si elles étaient signées d’un autre nom – on parlerait alors de « révélation » ! Youth Without Youth se propose d’adapter au cinéma Mircea Eliade, éminent spécialiste des religions et de leur histoire respective, et compose un long métrage foisonnant qui se regarde comme un chercheur étudie et déchiffre un manuscrit sacré. Son originalité tient notamment à ses mutations permanentes qui le rendent insaisissable, mutations tant formelles que tonales : les genres se confondent habilement, articulant le polar au drame sentimental en passant par la comédie et par le merveilleux ; quant à la mise en scène, elle ose tout, des ralentis au renversement de la caméra, sans oublier un travail sur les couleurs et sur les stéréotypes (la rose, par exemple).
Coppola s’amuse avec leurs codes tout en offrant aux personnages principaux une profondeur mythologique : cette caractérisation leur confère une opacité tout en respectant la théorie de l’éternel retour selon laquelle une action humaine tire son importance par la reproduction d’une action similaire faite à l’origine. La trajectoire du film est donc celle d’une remontée dans le temps, suivant l’idée que« l’homme n’est pas, et ne peut être autre chose que de l’Histoire, car sa véritable essence est la temporalité » (Mythes, rêves et mystères, 1957) ; aussi auteur comme cinéaste le placent-ils au contact de la Seconde Guerre mondiale, décantée de sorte à ne garder qu’un climat paranoïaque obsédé par la création d’un individu parfait capable de résister aux effets destructeurs du temps. Les langues vivantes et mortes se suivent et s’emmêlent, les signes se superposent jusqu’à remonter au plus loin dans la culture, à ce moment où l’inarticulé est devenu articulé ; cette quête emprunte évidemment à la tragédie, cœur de ce film sensible et magnifiquement réalisé.
2,5
Publiée le 24 septembre 2024
Radicalement opposé à son style, Coppola est de retour dans les années 2000 pour ce film si particulier. "L'homme sans âge" est un film traitant la vieillesse, par le traitement de la connaissance intellectuelle du personnage principale, incarné ici par Tim Roth. Malgré un pitch intrigant aux premiers abords, une idée intéressante lors de la première heure, le film plonge dans l'ennui, sentant que l'histoire se rallonge... Malgré une belle photographie, la mise en scène est pesante et manque de "saveur" pour nous accrocher à une histoire qui se perd vers sa fin. Un Coppola décevant. En 40 ans de carrière, il a le droit de se rater une fois, après une succession de bons films
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