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    Truands
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Truands" et de son tournage !

    Au coeur du grand banditisme...

    Pour rendre Truands, plongée au coeur du grand bandistisme, le plus réaliste possible, le réalisateur Frédéric Schoendoerffer a effectué de nombreuses recherches. Il raconte : "Avec Yann Brion, mon co-scénariste, on s'est plongé dans tout ce qui existe sur le grand banditisme. Cela va de la lecture tous les matins du Parisien où vous avez deux pages de faits divers passionnants, en passant par les mémoires d'anciens voyous, ou des anciens flics qui les ont traqués. J'ai fait certaines rencontres aussi... Mon ambition était de faire "Microscosmos chez les voyous" pour permettre au spectateur d'approcher au plus près ce monde impénétrable, secret, dangereux. J'ai voulu développer une "intrigue shakespearienne" en la situant dans ce milieu avec la plus grande véracité. Dans cette histoire d'un chef de bande du grand banditisme à Paris trahi par le type en qui il avait le plus confiance, je pourrais dire, humblement, que Philippe Caubère tient le rôle de Jules César, et Benoît Magimel celui de Brutus !"

    La violence selon Schoendoerffer

    Dans ses trois longs métrages, le réalisateur Frédéric Schoendoerffer s'intéresse à la manifestation de la violence dans le milieu judiciaire et criminel. Il évoque l'évolution de cette étude par le prisme du septième art : "Dans Scènes de crimes, je parlais de flics au bord du précipice, mais qui, pour se raccrocher à la vie, ont la loi de leur côté pour servir un Etat. Les protagonistes d'Agents secrets étaient eux aussi au bord du gouffre, ils flirtent avec l'interdit, donc ils sont hors la loi, mais toujours au service d'un Etat. Avec Truands, l'intérêt est de pénétrer un monde où il n'y a plus ni loi, ni Etat. On est au coeur du chaos... Et c'est intéressant de décrire le chaos !"

    Magimel selon Schoendoerffer

    Pour décrire Benoît Magimel, qui incarne le mystérieux Franck, le réalisateur Frédéric Schoendoerffer choisit de s'arrêter sur une scène précise de Truands : "Benoît m'a étonné par le sérieux avec lequel il se prépare. Il fait partie de ces acteurs qui travaillent énormément leurs personnages. En visionnant les rushes de la séquence du bar panoramique, j'étais admiratif de sa façon de bouger, de lancer ses répliques à Caubère tout en picorant des olives et en avalant son whisky, tout cela dans un rythme, une tension, comme s'il avait chorégraphié ses mouvements. (...) Benoît est un bosseur. Il a peaufiné son look en se faisant teindre et gominer les cheveux, il a aussi choisi tous les colliers qu'il porte autour du cou, sa montre..."

    Le come-back de Philippe Caubère

    Truands marque le grand retour du comédien Philippe Caubère sur grand écran. Légende du théâtre, celui-ci n'était pas apparu au cinéma depuis près de quinze ans et son incarnation de Joseph Pagnol dans La Gloire de mon Père et Le Château de ma mère. A propos de celui qui fut le Molière d'Ariane Mnouchkine, le réalisateur Frédéric Schoendoerffer déclare : "Il s'est totalement investi dans son personnage de truand paranoïaque en apportant des remarques pertinentes sur l'écriture de telle ou telle scène. Et surtout, il a donné à Corti toute sa violence et sa rage, il a osé aller dans la cruauté, et la crudité des scènes de sexe."

    Olivier Marchal : des deux côtés de la loi

    Olivier Marchal, qui incarne le personnage de Jean-Guy dans Truands, est un ancien... flic. Membre de la Brigade criminelle de Versailles dans les années 80, il rejoint ensuite la section antiterroriste. Lorsqu'il se lance dans le cinéma, il évolue souvent dans des polars, se nourissant de sa propre expérience. Policier dans Profil bas (1993) et Ne le dis à personne (2006), il est réalisateur de deux films dans lequels il explore les ambiguités du métier : Gangsters et 36 Quai des Orfèvres. Avec Truands, il passe de l'autre côté de la loi en incarnant le truand Jean-Guy, partenaire de Benoît Magimel.

    Tomer Sisley : de la scène à l'écran

    Truands offre au jeune Tomer Sisley son premier rôle d'importance sur grand écran. Connu pour ses prestations scéniques, et notamment son one man show en forme de stand-up, le comique, qui a longtemps accompagné Jamel Debbouze sur les routes, avait effectué quelques apparitions au cinéma avant son rôle du truand Larbi, notamment dans Absolument fabuleux (2001), Dédales (2003) et Virgil (2005). Pour le réalisateur Frédéric Schoendoerffer, Tomer Sisley est un homme possédant une "élégance teintée d'insolence."

    Marianne Faithfull au générique

    C'est la chanteuse britannique Marianne Faithfull qui est la parolière et l'interprète de A lean and hungry look, la chanson du générique de fin de Truands, composée par Bruno Coulais. Pour le réalisateur Frédéric Schoendoerffer, "le côté icône du rock un peu destroy de Marianne Faithfull colle parfaitement au film. Je ne pouvais pas rêver mieux !"

    Oksana d'Harcourt : du cinéma X au traditionnel

    Truands marque la première expérience de l'actrice X Oksana d'Harcourt dans le cinéma traditionnel.

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