Le film retrace l'histoire vraie de Burt Munro, un Néo-Zélandais passionné de moto, réputé pour ses nombreux records de vitesse. Il connu la consécration dans les années 60 grâce à des courses disputées sur le lac salé de Bonneville dans l'Utah, aux Etats-Unis. Véritable légende en Nouvelle-Zélande, Burt Munro est décédé en 1978, à l'age de 79 ans.
L'envie de réaliser un film sur Burt Munro date de 1971, date à laquelle Roger Donaldson rencontra pour la première la légende néo-zélandaise. Le réalisateur lui proposa alors de revenir sur les lieux de son aventure à Bonneville afin de réaliser un documentaire : Offerings to the god of speed (offrandes au dieu de la vitesse) a été diffusé à la télévision néo-zélandaise deux ans plus tard, en 1973. Il a fallu 30 années à Roger Donaldson pour réunir les fonds et les comédiens pour donner vie au scénario qu'il avait imaginé lors de ce premier tournage.
Anthony Hopkins avait déjà travaillé sous la direction de Roger Donaldson en 1984 dans le film d'aventure Le Bounty. Une expérience appréciée, malgré le perfectionnisme du réalisateur qui n'hésitait pas à tourner plusieurs dizaines de fois la même scène, au grand dam des comédiens. Anthony Hopkins parle de réalisateur en ces termes : "Roger est un grand réalisateur, l'un des meilleurs avec qui j'ai travaillé. J'ai tourné avec Spielberg et Oliver Stone, et, pour moi, il est du même niveau qu'eux. Dans des films comme Sens unique et Treize jours, il se révèle un metteur en scène extraordinaire." Avant Burt Munro, le réalisateur et l'acteur devaient à nouveau travailler ensemble sur Papa, un biopic sur Ernest Hemingway, mais le projet a finalement été abandonné.
Anthony Hopkins revient sur sa carrière et évoque l'importance que revêt le personnage de Burt Munro à ses yeux : "Tout au long de ma carrière, j'ai campé bon nombre de psychopathes ou de personnages sévères, et j'en ai vraiment assez, je ne veux plus interpréter ce genre de personnages. Ma vie n'a rien à voir avec eux, je suis quelqu'un de fondamentalement heureux, et la philosophie de la vie et le tempérament de Burt Munro me correspondent tout à fait."
Afin de se préparer pour le rôle de Burt Munro, le Britannique Anthony Hopkins a dû travailler son accent... néo-zélandais. L'acteur a ainsi appris à espacer les voyelles et rouler les "r". Une prononciation particulière qui lui a permis de rentrer plus facilement dans la peau du personnage.
Plusieurs accessoires et costumes utilisés dans le film appartenaient au véritable Burt Munro.