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    La Trahison
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2018
    Le film, tourné en Algérie, est tiré du récit éponyme (1999) de Claude SALES (1930-2016) et qui a, d’ailleurs, participé au scénario. L’action se déroule pendant la guerre d’Algérie en mars 1960. C’est une chronique du quotidien (pendant 13 jours, au cours du Ramadan, avec incendies de maisons, déplacements de villageois et torture de soldats du F.L.N.) de l’armée française, à travers le sous-lieutenant Roque (Vincent MARTINEZ, frère de l’acteur Olivier) qui commande des soldats, aidé par 4 interprètes algériens pour communiquer avec la population. Des soupçons naissent au sujet de leur loyauté. Un film sobre, objectif, quasi documentaire, présentant la position inconfortable des algériens (comme les Harkis) travaillant pour la France mais tiraillés par leur origine. .
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Algérie, 1960. La section du lieutenant Roque participe à des opérations de maintien de l’ordre dans la montagne : traque d’un groupe de fellaghas, fouille des villages, évacuation forcée de la population. Au poste, le quotidien est fait de tâches routinières : factions, surveillance du camp où les montagnards ont été regroupés, patrouilles.

    La section compte quatre soldats musulmans. Si pour certains de leurs camarades métropolitains, ils restent des bougnoules, aux yeux de leur lieutenant, ils sont, comme vient de l’affirmer De Gaulle à Mostaganem, «des Français à part entière».Ils sont d’ailleurs bien utiles, dans cette guerre où les militaires font un travail de policier, et dans cette région où malgré 130 ans de présence française, on ne parle que l’arabe.

    Jusqu’au jour où un carnet trouvé sur un fellagha révèle que ces soldats algériens ont prévu d’égorger le lieutenant et de livrer le poste au F.L.N., seul gage acceptable pour que ce dernier leur accorde le pardon. Lentement, la suspicion s’installe de part et d’autre, et des comportements anodins jusque là (parler en arabe, composer des patrouilles systématiquement mixtes) confortent la méfiance et achèvent de saper une illusoire fraternité d’arme.

    La trahison, ou plutôt les trahisons. La trahison soupçonnée des quatre Algériens vis-à-vis de leurs compagnons et de leur parole. La trahison des mêmes vis-à-vis de leur peuple, jetée à leurs faces par des femmes ou même des gamins qui les caillassent. La trahison programmée de la France avouée par le lieutenant trop honnête pour leur promettre qu’ils ne seront pas abandonnés en cas de défaite –défaite que tout annonce, tant la population entière semble hostile. La trahison du lieutenant lui-même, qui utilise le peu de confiance qu’il leur inspire encore pour les faire monter un par un dans le camion où les attendent les paras.

    Au contraire du cinéma américain qui a très vite utilisé la toile de fond vietnamienne pour exorciser le spectre de la défaite, le cinéma français a été d’une grande timidité vis-à-vis de ses guerres coloniales, et particulièrement «les évènements d’Algérie». «La Trahison» est un film sobre, voire dépouillé. Il est plus proche d’ «Avoir vingt ans dans les Aurès» que de «R.A.S.», le romanesque s’effaçant au profit d’une précision presque documentaire. Le récit est morcelé, fragmenté, et si des panneaux nous en indiquent la chronologie, le spectateur doit parfois reconstituer les morceaux du puzzle.

    Ainsi, Philippe Faucon filme les scènes de combat comme doivent les voir les combattants, quelques coups de feu, une explosion au loin, un homme qui s’effondre. Puis les corps des fellaghas alignés, comme un tableau de chasse. Cette distance renforce le doute par rapport aux accusations du renseignement militaire vis-à-vis de Taïeb et de ses camarades, et nous place au même plan que le petit lieutenant qui refuse de croire en ce qui semble pourtant évident. Et paradoxalement, cette épure rend l’histoire encore plus crédible, et de cette tension quasi douloureuse naît finalement l’émotion.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2012
    J'ai baillé plus de fois qu'il n'y a eut de coups de feu tirés. La faute à une intrigue et un scénario mous du genou et de mauvais acteurs. Seule la question de l'identité du traître suscite un intérêt tout relatif et encore... Certes, la vision manichéisme est évitée et la réflexion du film reste intéressante mais il faut beacoup plus que ça (comme un minimum de qualités techniques par exemple) pour faire un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 août 2010
    Dans la salle de cinéma, je regardais ma montre toute les minutes, pour dire que ce film est plat, ennuyeux, sur un sujet à la mode actuellement (la guerre d'Algérie) mais très mal exploité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 mars 2009
    La trahison est un film qui fait réfléchir et nous force à nous poser cette question : qu'aurais-je fait à leur place ? C'est là le principal coup de maître du réalisateur qui ne nous impose pas de point de vue sinon celui de l'objectivité. Dès le début du film, on comprend que l'on n'est pas en face d'une énième film de guerre. Les gestes, les paroles sont captés comme dans un documentaire. Le film est relativement lent, de façon à nous faire prendre conscience du temps qui s'écoule alors qu'il ne se passe quasiment rien malgré une tension permanente. La seule scène de combat n'est pas filmée en tant que telle : pas de caméra qui bouge dans tous les sens, de musique flippante, ou de suspens à rallonge quant au devenir du héros super-soldat prêt à en découdre. Le rythme reste calme, les plans sont larges, et c'est justement ça qui fait réellement peur. Cette scène est filmée comme si elle était "normale", quotidienne, banale. Il n'y a que des hommes qui se battent contre leurs homologues dans une guerre qui semble vaine. Troublant.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    21 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2008
    Sans atteindre des sommets le film détient tout de même un message claire et très interessant qui apporte le débat:"qui est le traitre ici?"
    Une question à laquelle le film nous amène sans s'intégrer du coté des algériens ou des français!
    Le jeu d'acteur en revanche est pitoyable et certaines scènes très maladroites
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Sismographie historique de la situation politique dans la guerre d’Algérie, «La Trahison» (France, 2005) de Philippe Faucon dispose les pions sur l’échiquier de la guerre. Les vastes territoires arides d’Algérie sont le terrain de la lutte des intentions que se livrent toute guerre, celle-ci notamment puisqu’elle positionne les enjeux à l’échelle d’un petit groupe de militaires composés de français métropolitains et algériens. Chacun des protagonistes du film, inscrit dans un groupe aux accents communautaires, en vient à trahir un des ensembles dont il fait partie. La modicité de la mise en scène de la part de Faucon, qui vient de la télévision, concentre l’intrigue sur le combat que se sont livrés les algériens et les «métropolitains» au sein même de l’Armée française. A l’instar d’«Indigènes» de Rachid Bouchareb, le cas précis du film ne vise pas à parler au nom d’une idée absolue du colonialisme mais se contente de l’humilité d’un évènement précis. Par un ascétisme de tout effet de mise en scène, alors que l’intrigue se prête au suspense puisqu’il s’agît sans cesse d’une possible trahison et de sa dangereuse révélation, Faucon concentre l’œuvre sur le seul souci historique soulevé par la situation de la guerre en Algérie. Ce choix pratique et narratif est à double tranchant. «La Trahison» révèle fort peu l’optique d’un auteur par le truchement d’une stylistique cinématographique. Le cinéma s’efface, disparaît derrière l’intrigue pour mieux laisser ce-dernier s’épanouir. Il sert, par sa transparence, les motivations qui agissent chacun des protagonistes mais en même temps désert la valeur cinématographique de l’œuvre. Autrement perçu, de façon plus concrète, le scénario prime sur la réalisation pour mettre à profit l’idée du cinéaste. Le récit des situations domine la fable des images. Faucon inverse la position d’accoutumé attribuée au cinéma comme expression artistique pour défendre une idée politique, sans s’encombrer de trop d’esthétique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 octobre 2008
    J'ai honte pour ceux qui ont vraiment véçu ça .
    Ce film est mou, rien de bien nouveau, c'est moche, mal fait .
    J'ai faillit m'endormir .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mai 2008
    L'idée de départ était excellente, mais il est vraiment dommage que tout ait été gâché par un scénario plat, incohérent et ennuyeux. Les jeux d'acteurs sont également plutôt mauvais, ce qui fait qu'on s'ennuie durant presque tout le film. Il faudra aussi que l'on m'explique l'utilité de certaines scènes comme la pendaison du chien ! Plutôt que de mettre des trucs pareils dans le film, le réalisateur aurait mieux fait de mettre un peu plus de dialogues : ils sont vraiment limités à leur plus stricte minimum. Ce film mérite quand même une étoile car c'est un des seuls à parler de la guerre d'Algérie, de façon honnête et sans idées fausses. A voir pour se faire son propre avis, donc.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 février 2008
    Je suis désolée de dire ça mais je suis allée voir ce film hier avec mon lycée dans le cadre du cours de Français et je suis franchement déçue. Il n'y a aucune action dans ce film, mis à part la pendaison du chien ainsi que la grenade lancée. J'ai dormi pratiquement tout le long du film. Impossible de garder les yeux ouverts plus de cinq minutes... On attend l'action, qui finalement n'arrive pas. Je ne conseille pas ce film à des personnes souhaitant voir des scènes d'action, tout simplement car il n'en comporte aucune. Voilà mon avis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 octobre 2007
    Personnellement ce film ne ma pas spécialement plu car il fait plus documentaire que film.
    Mais j'y ai noté quand méme quelques points positifs
    pour une fois c'est vu d'un autre coté celui des hakis.
    Et c'est un des rare film ou la guerre n'est pas a base d'explosion et de mitraillette on rentre vraiment a l'interier du conflit du probleme reel qui se posé.
    Dommage qu'il soit si court et que l'action soit basée toujours au meme endroit.
    Mais je vous conseille tout de meme de le voir c'est une approche diferente du cinéma cela pourai peu étre vous plaire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juillet 2007
    D'un ennui et d'une platitude sidérale où même un chercheur en vide ne s'y trouverait pas mieux servi.
    C'est un genre de huit clos dans lequel des musulmans se plainent de ne pas être considéré comme français mais ne trainent qu entre eux, pour qu à la fin ils s avèrent être des indépendantistes.
    De l'autre coté des français pépère qui font un boulot plutot administratif que cohercitif.
    Résultat j'ai vu une métaphore du problème des jeunes de banlieues (communautarisme et austérité) dans un décors ensoleillé.
    Le réalisateur a encore énormement de travail si il veut faire avancé la reconnaissance de la souffrance alégrienne en France.
    Viggo90
    Viggo90

    51 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2007
    La trahison est un film de guerre. Il en demeure cependant très atypique au sens ou le réalisateur ne dénote aucune violence jubilatoire. On peut faire référence à Il faut sauver le soldat Ryan, par exemple, qui, lui est le prototype même d'une violence jubilatoire. Ce film est didactique : les personnages vive la situation...
    La trahison est un film qui montre le quotidien. Il y a très peu de violence.
    De plus, Philippe Faucon, le réalisateur, ne met aucun effet dans sa mise en scène. Elle est assez spéciale et porte près du documentaire.
    Mais il y a aussi le montage qui est sans effets, plus particulièrement les effets spéciaux. Il n'y en a pas ou presque pas ! Le scénario est assez complexe et se fait ressentir au fil d'explications assez dure parfois. (Il est lui aussi sans effets).
    Enfin, le jeu d'acteurs n'est pas vraiment top, car a part le colonel, ce sont tous des amateurs. (Là encore, pas d'effets d'acteurs).
    La première scène est de nuit, est s'avère compliqué. Le film s'ouvre sur quelque chose de très sombre que l'on ne comprends pas. Certains clichés font preuve de violence et d'injustice comme la scène avec le chien pendu par exemple.
    Côté cadrage, il n'y a pas de manière particulière de filmer.
    La grosse déception vient par une absence de musique : il n'y en a pas et c'est vraiment dommage. Il y a aussi que très peu de décors... c'est pratiquement toujours les même.
    La trahison est une répétition de l'histoire. C'est un assez bon film dans l'ensemble, mais c'est dommage qu'il ne s'efforce d'allé plus loin, car ce fait historique nous le connaissons déjà. De plus, le rythme est trop lent... pour un film de guerre c'est pas génial ! Enfin, un film comme celui là, devrait être plus porté comme un documentaire plutôt qu'un film. Mais quand on sait combien peut rapporter un film... le choix est vite fait...
    A conseiller de loin Lettres d'Iwo Jima d'Eastwood, ou encore Glory de Zwick au sens où ces deux films porte un regard juste sur la guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 avril 2007
    Un petit film sans prétention mais qui par sa chute précipite le scénario dans des incohérences et des incompréhensions. Comme si le scénariste ne connaissait pas la fin de son scénario au début de son écriture. Néanmoins, le sujet, étant traité assez rarement sur grand écran, a tout de même le mérite de nous éclairer sur certaines interrogations que l'on se pose sur la guerre d'Algérie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2007
    Un regard neuf sur les opérations de maintien de l'ordre en Algérie, celui d'un sous lieutenant, sans doute appelé, qui, de ses 20 ans, a du mal à appréhender l'escalade de la violence qui carractérise ce conflit. une belle réflexion sur la confiance donné aux autres car il ne peut y avoir de trahison sans confiance préalable. Qui trahit qui ? l'armée francaise ? les musulmans conscrits ? A nous de réfléchir.
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