Le succès de l'extraordinaire Cité de Dieu n'est certainement pas étranger à l'arrivée de Tsotsi, qui dresse également un portrait de la délinquance, mais dans un bidonville de l'autre côté de l'Atlantique, en Afrique du Sud. Tsotsi est un petit caïd sans scrupules, qui tue pour quelques kopecks et tabasse ses subalternes pour peu qu'ils fassent montre d'un esprit un peu trop critique à son goût. La découverte d'un nourrisson dans une voiture qu'il a volée va-elle adoucir notre coriace héros ? La comparaison du film avec son homologue brésilien est difficile à éviter, et ne tourne bien évidemment pas à l'avantage du premier : si la réalisation est ambitieuse et la photo travaillée, on est encore loin du niveau de la fresque de Mereilles. Sans être mauvais, Mon nom est Tsotsi ne mérite peut-être pas autant que ça le concert de louanges dont il a bénéficié à sa sortie.
C'est moins flashy que j'avais imagine, asser tendre finalement. En plus les filtre orange utilises rajoute un cote compte, presque a la Amelie Poulain. Tres bon acteur, le visage relativement tendre de Tsotsi est vraiment le casting ideal. Seul petit defaut, un leger penchant pour le larmoyant, mais qui rests maitrise.
Tsotsi ne tire sa singularité que de son contexte social et géographique, les vues de Johannesbourg sont pour nous Européens assez saisissantes et tout ce qui a attrait à la vie locale réellement touchant. Il y avait donc matière là à toucher droit au coeur le spectateur sans avoir besoin de plomber les séquences émotionnelles par de la musique dégoulinante, des gros plans insistants voire des ralentis inutiles et une image numérique bêtement clinquante. La mise en scène ultra conventionelle de Gavin Hood cherche à tout prix l'émotion et en usant de procédés éculés et insistants s'écarte d'une réelle émotion qui aurait dû naître simplement du contexte et de ses personnages donc d'elle-même, au profit de réactions forcés et donc d'une émotion artificielle. Le récit vue et revue de cette rédemption ne sors jamais de son chemin balisé ce que n'aide pas malheureusement des personnages peu fouillés qui peinent à exister en dehors de Tsotsi. Le film ne retient l'intérêt que par son évidente honnêteté et son ancrage géographique et se suit ainsi sans ennui, mais prouve une fois de plus que des intentions nobles ne font pas forcément un grand film.
Le ghetto, les favellas, les quartiers mal famés, oui on a déjà vu des ambiances similaires. Un garçon paumé, sans foi ni loi, ça aussi, et alors? Ce film nous plonge dans les bidonvilles de l'Afrique du Sud, à quelques pas des riches banlieues, on y retrouve la misère, la violence, une brève biographie très touchante et pleine d'humanité. Le film part sur les chapeaux de roue, entraîné par du très bon son. Tsotsi (excellent personnage pour un excellent acteur) nous balade dans ce passge de sa vie. Ce film est aussi beau par le message qu'il porte, la misère entraîne la violence et la violence n'est pas une fin en soi. Bravo pour ce chef d'oeuvre que je conseille vivement.
Ce film est fort : l'avertion que l'on peut ressentir à l'égard du personnage principal au tout début du film se transforme peu à peu en compassion. Un beau film, qui traite de reste d'humanité au sein même de la violence. Une invitation à plus de tolérance.
Vraiment ce film est MAGNIFIQUE, c'est le plus beau et le plus émouvant film que j'ai jamais vut, et pourtant je peux vous dire que j'en ai vus. Ce film ma rappelé la scène où anakin quitte sa mère dans star wars épisode I : la menace fantome, sof que là c'est tout ce film qui est dans cette émotion forte, intense et profonde qui reflète toute la détresse, le chagrin et tous les malheurs qu'a subit Tsotsi dans son enfance car entre une mère gravemant malade et un père alcoolique il a toujours dût ce débrouiller tout seul. Et quand il "trouve" ce bébé tout ces malheurs remontent à la surface et le fait craquer pour finalement ...
allez voir ce film pour en connaitre la suite. ;)
P.S. l'émotion était tellement intense dans ce film et dans la salle, que beaucoup de personnes on versé des larmes incontamment, et moi le premier.
Malgré quelques petites longueurs, Tsotsi est un personnage très attachant et très percutant. Il est vrai que le thème du bandit repentit et vu et revu, mais ici la manière d'y arriver et peu ordinaire et rend le film très prenant, et Tsotsi attendrissant. En fait, même si il est loin d'en atteindre le niveau, Tsotsi a des airs de Leon, l'histoire attendrissante d'un "méchant" dont l'univers est bouleversé par l'intrusion d'une petite souris ... Bref un très bon film.
Non, non, non... on a beau parler de situation précaire comme personne n'en connait ici, et d'un destin tragique au possible, l'empathie n'est pas automatique... encore moins avec cette musique matraquante de sentiments, cette compilation boulémique de scenes tragiques, cette construction du personnage principal completement baclée, et ce sur-symbolisme qui désiquilibre le peu de crédibilité qui pouvait rester au film (les scenes avec le clochard)... comment croire en l'ambiguité de ce personnage quand il n'est posé qu'en victime... ne reste dans tout cela que ce regard, magnifique, de tsotsi... qui vaut pour lui seul, bien une étoile...
Une histoire poignante d'un jeune délinquant qui retrouve le droit chemin au contact d'un nourrisson. Un film plein d'espoir. Une belle histoire pour un film très réussi : images magnifiques, musique qui vous prend les tripes, comédiens fantastiques... Une vraie réussite.
C'est un rêve! En effet qui peut croire à une résurrection de la sorte pour un délinquant de ce calibre. Mais ce film reste très bon, avec de bon acteurs et une musique qui rythme bien le film. En espérant que ce film bonnera de l'espoir à ceux qui souhaitent s'en sortir!
Tsotsi est touchant, souvent intéressant. Mais sa peinture manque d'une réelle profondeur, d'une richesse reflexive pour véritablement émeuvoir, simplement plaire. Son dénouement, très bien pensé, le sauve de la deception.
"Tsoti" est pourvu d'optimisme. Il fait du bien car il est loin d'être propre et miraculeux, et demande à son personnage une surcharge d'efforts qui lui fera violence mais parviendra à l'humaniser.
Se limitant au départ à un simple agrément visuel et sonore, ce dernier Oscar du meilleur film étranger ne sait trouver son souffle quà de brefs moments épars, le reste demeurant au fond bien classique. Néanmoins, la force de ces quelques bons moments, la sensibilité de la réalisation et surtout la sincérité globale du film parvient à faire de se « Tsotsi » un film touchant pour lequel on séprend vite dune indéniable sympathie. Rien de véritablement transcendant donc, mais une vraie générosité cependant qui suffira à dérider bon nombre dentre vous.