Le succès de l'extraordinaire Cité de Dieu n'est certainement pas étranger à l'arrivée de Tsotsi, qui dresse également un portrait de la délinquance, mais dans un bidonville de l'autre côté de l'Atlantique, en Afrique du Sud. Tsotsi est un petit caïd sans scrupules, qui tue pour quelques kopecks et tabasse ses subalternes pour peu qu'ils fassent montre d'un esprit un peu trop critique à son goût. La découverte d'un nourrisson dans une voiture qu'il a volée va-elle adoucir notre coriace héros ? La comparaison du film avec son homologue brésilien est difficile à éviter, et ne tourne bien évidemment pas à l'avantage du premier : si la réalisation est ambitieuse et la photo travaillée, on est encore loin du niveau de la fresque de Mereilles. Sans être mauvais, Mon nom est Tsotsi ne mérite peut-être pas autant que ça le concert de louanges dont il a bénéficié à sa sortie.
C'est moins flashy que j'avais imagine, asser tendre finalement. En plus les filtre orange utilises rajoute un cote compte, presque a la Amelie Poulain. Tres bon acteur, le visage relativement tendre de Tsotsi est vraiment le casting ideal. Seul petit defaut, un leger penchant pour le larmoyant, mais qui rests maitrise.
Le film à Oscar est un genre en soi et fait généralement très peur. Pourtant, "Tsotsi" étonne fréquemment durant la projection par son étrangeté : n'allant jamais vraiment là où on l'attend, le cinéaste compose un portrait assez bouleversant d'un gamin des bidonvilles. Enorme fable à caractère psychologique, "Tsotsi" est un faux polar et un faux film social. Il étonne surtout par le brio extrême de sa mise en scène, inspirée de bout en bout. Pourtant, ce brio entraîne un revers de médaille sévère : comme dans "la cité de Dieu" auquel il est comparé, le cinéaste réussit à rendre esthétique la misère, ce qui n'est pas à son honneur. Ce décalage entre l'esthétisme des images et les horreurs montrées est l'énorme point faible de ce film pourtant fort sympathique et épisodiquement bouleversant.
Ce film nous renvoi en pleine figure tous nos préjugés sur les délinquants et toute la violence qu'ils portent en eux. Il nous aide à comprendre comment des êtres peuvent en arriver à incarner le pire par le biais des malheurs de la vie et surtout il est porteur d'espoir par le fait que chacun peut changer et redevir ce qu'il est en vérité. Beaucoups d'émotions donc dans ce film malgré une réalisation pas toujours à la hauteur de mes attentes.
Dyslexiques attention : Ne pas confondre avec le « Tootsie » de Sydney Pollack, cest beaucoup beaucoup moins drôle. Très beau film néanmoins sur le fond et sur la forme, superbes couleurs et images dun ghetto filmé avec dureté mais sans misérabilisme. On comprend mieux sans excuser pour autant la violence engendrée par cette pauvreté extrême qui côtoie un monde nanti et indifférent. Lauteur a eu lintelligence de ne pas faire le cliché sud africain « noirs et pauvres versus blancs et riches » car cette histoire est universelle et aurait pu être aussi bien tournée dans les favelas de Rio ou dans les bidonvilles de Bombay. Tout petit bémol cependant sur certains détails comme la rédemption un peu rapide de Tsotsi ou la qualité irréprochable du sac en papier qui abrite le bébé et qui reste flambant neuf pendant tout le film malgré des attaques de fourmis, des cacas probables, et des brinquebalements incessants dans tout Johannesburg !
Scénario classique, mais dans environnement particulier. Les acteurs et l'oeil du réalisateur sont du cru (Afrique du sud) et cela permet de donner un coté plus réaliste et touchant au film. Un film intéressant 3/4
Un film émouvant transcendé par l'interprétation sans faille du jeune Presley Chweneyagae. Une plongée dans le quotidien des ghettos et le chemin vers la rédemption d'un jeune gangster. La bande-sonnore est excellente. Cependant le film tire un peu trop sur la corde sensible et les ficelles sont un peu grosses.
A la lecture du synopsis je trouve lamentable que l'on puisse encore tourner des films qui font l'apologie de la violence en donnant des mauvaises idées à des vouyoux.
Ce film est l'exemple même de ce qui ne devrait pas être mis dans une salle de cinéma.
J'ai vu le film hier et ai été très déçue. Sa seule qualité est d'avoir pour cadre un ghetto sud africain et aussi la bande-son que j'ai aimée. Le reste est prévisible dès le premier quart d'heure. Dommage. C'est lent, fait avec peu de moyens (pas une critique, cela), mais bon, la rédemption par le bébé, du déjà vu et revu.... Rien de transcendant. Quant aux prix obtenus, mystère.... Le fait qu'il montre la vie dans les townships ? Cela seul mérite-t-il autant de prix ?????