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THE-CHECKER
111 abonnés
713 critiques
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2,5
Publiée le 29 décembre 2008
Dommage que le film de neil jordan esquisse le débat au lieu de l'aborder franchement.Difficile en effet de cautionner jusqu'au bout cette histoire de self justice tant ici tout semble avoir été établit pour brosser une certaine frustration populaire dans le sens du poil.Sombrant carrément dans le démago,il est tout simplement regrettable qu'un tel sujet soit autant bâclé,neil jordan ne prenant jamais la distance nécessaire avec son personnage principal pour pouvoir lui accorder le moindre recul sur les situations qu'il met en scène.Ici donc,pas de repentir,pas de demi mesure.Juste des gentilles victimes et des méchants bourreaux,dont la nécessité de les voir châtiés en bonne et due forme par notre infortunée anti héroïne,diminue un film qui aurait mérité certainement plus subtile comme traitement que cette succession de partis pris stériles et grossièrement présentés.Et pourtant je ne suis pas la dernière vierge effarouchée sur la question...
Elle est cool cette Jodie Foster, toujours prête à sortir son flingue pour dégommer des relous du métro, juste pour le plaisir.. Plus sérieusement, ce film surfe sur la vague de la psychose citadine des "agressions gratuites", et Jodie Foster incarne à merveille cette personne angoissée, traumatisée, (sous cachetons même), qui survit dans une réalité parallèle. Film sympathique.
Ce film est-il sponsorisé par la NRA? Je ne sais pas. En tous cas, quelle faiblesse dans le scénario! Quel manque d'épaisseur dans le message délivré! Que diable Jodie Foster alla-t-elle faire dans cette galère???
C'est dur mais ce film est très bon. Oubliez les prechi-precha de la presse prompte à descendre un film sous couvert de la moralité.Je la trouve bien complaisante avec l'hypocrisie américaine quelquefois...
Nous n'assistons pas à un débat sur la moralité mais nous assistons à une avalanche de sentiments: la peur, la douleur, le deuil, l'amour, la vengeance...Ce film est tout simplement humain et on en avait besoin.
Des scènes peuvent être très dures et choquer mais ne plombent pas du tout le film.
De bons acteurs, une histoire originale et effrayante ! Finalement tuer ne ferait pas si peur... Un scénario assez osé, et pendant tout le film on se demande ce qui va se passer avec le personnage principal vis à vis de la police...
Un bon thriller urbain au scénario assez classique mais palpitant où la tension, l'angoisse, le choc et la dérive du personnage principal sont palpables et bien ammenés. A noter la remarquable interprétation de Foster, certe habitué à ce genre de role, sans oublier celle de Terence Howard en flic attendrissant. Donc un film soigné et bien réalisé, courageux et touchant,sur le droit de tuer ou plutot de se faire justice. A méditer et surtout a revoir.
Doit-on se faire justice soi-même ? Thème souvent abordé au cinema. Le déroulement de l'histoire est peu crédible. Mais la qualité des acteurs compence les faiblesses du film.
En surface, une intrigue assez bien menée avec une Jodie Foster que l’on peut prendre plaisir à regarder. Cinématographiquement parlant s’entend. Mais comme souvent avec ce genre de film, et même si Neil Jordan le traite avec un peu plus de doigté (en grande partie grâce à la présence d’une actrice à la place de Charles Bronson), il cède à la facilité et ne fait que renforcer les arguments du lobby pro-armes US. Et ça c’est TRES TRES déplaisant. Une grave bourde de la part de l’auteur de « The Crying Game ».
2 étoiles pour un film sans grande prétention qui émeut et dont l'atmosphère nous happe du début à la fin. En revanche un petit mot à cette presse qui je pense s'est amusée à critiquer le réalisateur et sa carrière sans vraiment se concentrer sur le film, de toute façon l'avis des spectateurs a eu raison des critiques injustes et subjectives de cette presse
Inoubliable dans « Le silence des agneaux », « Flight Plan » ou « Inside Man », Jodie Foster n’a rien perdu de son style froid, puissant et particulièrement efficace. Elle interprète ici le rôle d’Erica. Une femme amoureuse et à deux doigts de se marier, épanouie dans sa ville et dans son job, qui a tout pour être heureuse et à qui il arrive un sérieux pépin… A partir de là tout bascule mais la descente aux enfers à laquelle on s’attend reste finalement totalement bridée. Ce qui aurait pu être un équivalent au féminin de « 8mm » (Nicolas Cage, qui passe sans transition du rôle de bon père de famille à celui de justicier vengeur) est au final trop soft. Les scènes qui devraient être d’une rare dureté ne le se sont pas. A croire que Neil Jordan a voulu réaliser un film dur avant de faire machine arrière…
Ce film nous raconte l'errance d'une femme après une agression à laquelle son mari n'a pas réchappé. Seule survivante, elle va essayer de combler le vide crée par sa perte par une sombre vengeance. On a beau dire, on a beau faire, Neil Jordan est tout sauf un populiste démago qui prône l'auto-justice, le culte des armes ou ce genre de conneries, la plupart des réalisateurs 'commerciaux', oui, mais lui, pas du tout. Il nous dresse au contraire une dénonciation de ce type de comportements à l'emporte-pièce, ces raisonnements débiles selon lesquels "la vengeance, c'est pas bien mais ça fait soulage" comme dans un mauvais Stallone. Non, ce n'est pas un film d'action, pas de slasher non plus, pas de thriller, pas de suspense, simplement le drame personnel d'une femme qui ne sait plus où elle en est. Non, Jodie Foster ne fait pas de kung-fu, elle ne dérouille pas de bad guy en faisant exploser deux ou trois immeubles et mitraillant une dizaine de voitures, pour ceux qui aiment ça, les films ne manquent pas! Elle répète souvent qu'elle est une étrangère à elle-même, et se dégoûte de ce qu'elle s'abaisse à commettre. De ce point de vue, Jodie Foster m'a fait froid dans le dos, elle est totalement habitée par son personnage. C'est flippant, dérangeant. Dommage que le film ne soit pas davantage intimiste, créer davantage d'émotions et les partager avec le spectateur dans les meilleurs moments comme dans les pires. Le réalisateur se contentant d'une vision surplombant les faits mais sans jamais rentrer "dedans". Si ce film ne révolutionne pas le genre (Neil Jordan n'a jamais fait de chef d'œuvres), il arrive malgré tout à en dégager une thématique réaliste et sombre sans en faire des tonnes ou tomber dans le brûlot réactionnaire. Un film qui mérite d'être vu.
Plombé par la presse, plébicité par les internautes... surprenant un tel écart car le film est plutôt réussi grâce aux 2 acteurs principaux. La trame de l'histoire est plutôt conventionnelle sur le thème infini de la vengeance, bien qu'ici, c'est vrai, la morale en prend un coup. Et alors...