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VOSTTL
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3,0
Publiée le 28 décembre 2024
Une partie du gratin du cinéma français présente pour me rappeler les Dix Commandements. Et encore, il me manque des acteurs, actrices, puisque je n’ai pas eu la chance de voir Dany Saval et Mireille Darc ! J’ai vu une version tronquée, apparemment. Dommage. Cela dit, comme monseigneur Hector Trousselier (Lucien Barroux), j’ai appris mes Dix Commandements il y a fort longtemps et j’avoue avoir du mal à les citer tous. Peu importe, Julien Duvivier et ses saints dialoguistes m’ont rafraîchi la mémoire ! Et franchement, en ce qui me concerne, j’ai suivi ce film à sketches avec un rare plaisir. En général, les films à sketches sont de nature inégale ; quand un segment me plaît il est difficile de repartir sur un autre surtout si celui-ci est décevant. Avec « Le Diable et les Dix Commandements », j’ai pratiquement trouvé les sketches d’égale valeur. Je n’ai ressenti aucune impatience. Même les plus faibles ne m’ont pas déçu. De plus, j’ai noté un mélange des genres : émotion avec Darrieux/Delon ; drame avec Aznavour/Ventura et comédie pour le reste. J’ai bien aimé la petite pique sur la Nouvelle Vague. Je n’en dirai pas plus. Enfin, c’est toujours un plaisir pour moi de dégoter un Louis de Funès « discret »…
Ah une bonne partie des meilleures acteurs de l'époque y sont, et là ma préférence va à Danielle Darrieux, fantastique aussi dans Mme de.... ou encore Peau d'âne (la mère du Prince, ou encore Marie Octobre, Danielle Darrieux pouvait jouer n'importe quel rôle féminin, y compris celle d'une actrice irresponsable ! dans ce film à sketch, car d'habitude je n''aime pas les films à sketch, mais celui -ci est si spirituel et si cynique à souhait.... de l'humour grinçant pour se moquer ! Mais même De Funès pour un fois, comme pour lla Soupe aux choux n'en ait pas trop, tous les acteurs sont mis en valeur sur le thème es 10 commandement et on commence avec un acteur que l'on commence à oublier, pourtant aussi à l'aise dans le tragique ( Quai des Brumes) que dans le comique ( le diable et les 10 commandements, Drôle de Drame !)
Ce sont quelques sketches qui évoquent chacun un ou plusieurs des dix Commandements. Ces petits sujets divers et variés se laissent regarder sans trop d'ennui mais ne se signalent pas par la subtilité de la mise en scène ou par la profondeur de l'illustration. Julien Duvivier dirige des personnages stéréotypés et conventionnels bien dans le goût du cinéma populaire des années 60 (ainsi, pour exemple de complaisance humoristique, cesspoiler: s cornettes effarouchées par les jurons de Michel Simon, homme à tout faire dans un couvent)
Duvivier et sa belle équipe de scénaristes (Audiard, Jeanson et René Barjavel) bavardent à travers différents genre: le vaudeville, la comédie parisienne façon Audiard ou encore le série noire (reformant, pour l'occasion, spoiler: le trio d'"Un taxi pour Tobrouk" : Ventura, Aznavour, Biraud) , autant de représentations qui se veulent malicieuses ou démoniaques, ainsi qu'elles sont introduites par le Diable lui-même auquel Claude Rich prête sa voix. Rien de transcendant comme on l'a dit, ni de mystique, dans ces sujets qui rassemblent quelques stars et dont l'intérêt parfois se limite à des duos peu communsspoiler: (Delon face à Danielle Darrieux, de Funès et Brialy).
Une comédie dramatique à plusieurs sketchs qui se suit savoureusement par le réalisateur Julien Duvivier dont il est la plupart à l'origine du scénario et signalons que l'une est signé par Henri Jeanson et une autre par Michel Audiard aux dialogues ! "Le diable et les dix commandements" raconte les péchés humains de quelques personnages, les gros mots dans un couvent, le vol d'un bijou de prestige, la justice d'un prètre, la mère d'un jeune garçon épargné, Dieu fou sauvant un famille, le hold-up d'une banque, tous avec des situations pu cathodiques qu'on rit de bon coeur et qu'elle nous touche, voila un bon long métrage que l'on prend plaisir a suivre. Je l'avais vu tout petit dans les années 80, un vieux souvenir, mais du bonheur de le revisionner, ça ne vieillit pas. Ce film a une distribution de grande envergure avec des comédiens remarquables qui se passent le relais comme Michel Simon, Danielle Darrieux, Françoise Arnoul, Charles Aznavour, Noel Roquevert, Lino Ventura , Maurice Biraud, Fernandel, Alain Delon, Louis De Funès, Jean Carmet, Jean-Claude Brialy, par contre la vois, ça doit ètre Claude Rich mais pas sur. La magnifique musique qui accompagne tout ça est signé Michel Magne. Du très bon cinéma d'autrefois.
Un état des lieux du cinéma français des années 60. Les acteurs les plus populaires de l'époque se sont donnés rdv sous la houlette de Duvivier pour ces courts-métrages qui sont en vérité des nouvelles. Intéressant
Ce film a fait 1 848 021 entrées en France et regroupe une foule d'acteurs connus, dont certains ont rarement croisé Louis DE FUNES, tels DELON, VENTURA, Micheline PRESLE est un curieux catéchisme. Il illustre de manière soit comique, soit tragique et parfois tendre les 10 commandements. Une belle réussite !
"Le Diable et les Dix Commandements", un film composé de 7 films, une production franco-italienne réalisée par Julien Duvivier en 1962. Un film à sketch de 2h et demi excellent. Les dix commandements mis à l'épreuve par la voix-off du diable (dite par Claude Rich). Tu ne jureras point, Tu ne convoiteras point, Luxurieux point ne seras, L'œuvre de chair ne désireras qu'en mariage seulement Tu ne tueras point, Un seul Dieu tu adoreras, Tu ne mentiras point, Tes père et mère honoreras, Tu ne déroberas point, Les dimanches tu garderas. Tout cela avec une distribution formidable, rassemblant toutes les générations d'acteurs du moment : Michel Simon, Micheline Presle, Henri Tisot, Dany Saval, Mireille Darc, Charles Aznavour, Lino Ventura, Maurice Biraud, Fernandel, Alain Delon, Danielle Darrieux, Jean-Claude Brialy, Didier Marin, Louis de Funès , Noël Roquevert, le génial Jean Carmet et bien d'autres. Tout cela avec des grands dialoguistes : Henri Jeanson, l'écrivain René Barjavel et le formidable Michel Audiard. Michel Magne à la musique. Du bon cinéma, de bons acteurs, de bons scénarios. Quel plaisir de revoir les bons vieux « noir et blanc », bien joués, bien réalisés, bien écrits et bien dialogués.
Ce film est une véritable comédie, les sketchs s'enchainent et vous distraient sans problème, et vous pourrez découvrir la machiavélisme du diable. Là, on a le droit de ne pas y croire, mais c'est quand même assez hilarant! En plus, on a la joie de retrouver une pléiade d'acteur : delon, de funes, fernandel, ventura, aznavour, carmet, brialy, darrieux et on a même droit à des dialogues d'Audiard et de Jeanson. Que demande le peuple?! A voir pour une belle tranche de culture cinématographique.
Le tout reste particulièrement joussif et d'un cynisme palpable même si ça reste plutôt "démocratique". On apprécie surtout les jurons de Michel Simon, Fernandel qui passe du curé Don Camillo à Dieu, le jeu à qui perds gagne entre Brialy et De Funès, la cougar piégée Danielle Darrieux où encore Françoise Arnoul prise à son propre piège. Une comédie divertissante avec des acteurs qui s'amusent et nous avec. Un bon moment. Site : Selenie
UN DELICE ! En noir et blanc, et 7 tableaux. La manière française (Duvivier, Jeanson, Barjavel, Audiard..) du film à sketches transalpin (coproduction italienne d'ailleurs). Impertinence gauloise et morale judéo-chrétienne, par l'illustration. Ce "Le diable et les dix Commandements" est un plaisir de gourmet. Rares sont les survivants, en 2017, de ce casting éblouissant de 1962 (saluons à ce titre Delon et Darrieux, réunis dans un cruel et tendre "Tes père et mère honoreras" - ou Claude Rich, en récitant... infernal, et encore les délicieuses Micheline Presle et Françoise Arnoul, illustrant l'éternel féminin, Eve fascinée par le Malin et ses oeuvres.... de fausseté autant que.... bijoutières, et aussi un Charles Aznavour en apprenti prêtre dévoyé....). Revoir Michel Simon, Brialy, Carmet, Georges Wilson, Ventura, De Funès, Madeleine Robinson, l'élégantissime et polyglotte Mel Ferrer, au meilleur de leur talent..... quel plaisir immense ! Et surtout Fernandel, absolument grandiose dans "Un seul Dieu tu honoreras". Du cinéma hexagonal délectable - et à peine vieilli, tout juste joliment patiné. Notule du 21/07/17 : c'est au tour de Claude Rich de rejoindre l'éternité....
Dans ce film à sketches très inégal, le regardable côtoie le pire. Pour le pire on hésite entre le sketch avec un Charles Aznavour jouant lamentablement dans une histoire sans aucun intérêt, ou celui avec Fernandel, poussif à souhait et interminable. Le Darieux/Brialy avait tous les atouts pour aller vers le souffre, mais les auteurs ont préféré terminer dans le gnangnan. Le sketch avec Presle, Arnoul et Ferrer est très élégant, classieux même, à défaut d'être hautement captivant. Le sketch avec Brialy et De Funes est amusant (on remarquera que Brialy cabotine davantage que De Funès, un comble !) Reste l'introduction, très curieuse avec toutes ces bonnes sœurs qui n'ont vraiment pas des têtes à s'enfermer dans un couvent, et Michel Simon qui fait son numéro. Quant à la conclusion elle n'a aucun intérêt. Globalement on sent l'œuvre d'un réalisateur fatigué dirigeant mal certains de ses acteurs et faisant durer trop longtemps ses scènes. De tous ces gens qui ont collaboré au film, seule sans doute l'image de Danielle Darieux, belle, élégante et insouciante et que son fis se permet de juger sans la connaître restera dans nos mémoires car ce n'est pas un grand film !
Je ne sais pas si un tel film pourrait sortir maintenant. La manière de traiter les aspects religieux, comique, tendre, un tantinet ironique mais néanmoins respectueuse, tout cela en fait un film un peu désuet et très agréable à regarder. Le casting impressionnant et la patte professionnelle de Julien Duvivier apportent un indéniable.
Julien Duvivier orchestre ce film à sketchs autour des Dix Commandements et s'entoure pour l'occasion d'un sacré casting (Michel Simon, Jean-Claude Brialy, Françoise Arnould, Charles Aznavour, Fernandel, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Louis de Funès, Lino Ventura) et de solides scénaristes et dialoguistes (Henri Jeanson, René Barjavel, Michel Audiard) pour nous offrir des histoires inégales mais sympathiques offrant des réflexions sombre ou amusantes autour des péchés et des tentations que le Diable (Claude Rich en voix-off) met sur notre chemin. Comme tous les films à sketchs, l'ensemble est loin d'être parfait mais globalement ça reste de qualité même si l'on préfèrera surtout l'évocation de l'adultère (troublante) et celle du vol (amusante) aux autres histoires, tout de même suffisamment intéressants pour intéresser et nous faire passer un moment aussi divertissant que sympathique.
Un chef d'oeuvre de 1962! Inutile de revenir sur la pléthore d'actrices et d'acteurs tous plus brillants les uns que les autres, d'Alain Delon à Françoise Arnoul pour le charme, de Jean Carmet à Louis de Funès pour la dérision... Les dialogues forts et intelligents de René Barjavel, et même de Michel Audiard, enveloppés de la voix déjà rauque de Claude Rich n'ont rien à envier à l'hypnotisante musique conduite sous la direction de Michel Magne. Un film de génie, qui se tient, à voir et à revoir sans modération.
Bien entendu, comme toute personne ayant vu ce film, je l'ai trouvé inégal: certains sketchs touchent plus que d'autres. Cependant, le talent certain de son réalisateur ainsi que son casting - il ne manque pas grand' monde des gloires françaises de l'époque - donnent une telle impression, qu'il serait dommage de passe à côté. Et puis, quand on égratigne la vision officielle de la religion (ce n'était pas rien au début des 60'!), çà ne peut pas me laisser indifférent. On ne se refait pas...