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ferdinand75
572 abonnés
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4,0
Publiée le 11 mai 2014
Un très beau film , à revoir , ou à découvrir pour la jeune génération. C'est ce qui se faisait de mieux dans le cinéma classique d'avant la nouvelle vague. Car c'est vrai que l'on est dans du cinéma classique, même si il est tourné en 1961. Des dialogues de Audiard , avec une belle réalisation , bien léchée très soignée. Une brochette d'acteurs exceptionnelle, tous excellents . Et surtout un ton très irrévérencieux , très insolent , très anticlérical. Si la forme est classique , le fond est très moderne et très critique , un régal.. Alors , oui ce cinéma est daté , on sait que Godard passera par là, mais on se régale à chaque scketch : Reggiani formidable dans son rôle , Delon magnifique en jeune premier, Michel Simon toujours aussi coquin dans une composition de fin de carrière, magnifique, et Fernandel en diablotin , que du régal..A savourer.
Rien que pour les dialogues d ' Audiard , ce film a sketchs est une pure réussite .... Duvivier détourne avec talent et humour les 10 commandements ' le tout servi par un casting extraordinaire : Alain Delon , Lino Ventura , Danielle Darrieux , Michel Simon , Jean Claude Briay , Louis de Funès , Fernandel , Françoise Arnoul , Jean Carmet , Charles Aznavour ......un casting éblouissant pour un film a sketchs diaboliquement brillant , même si certains sketchs sont inégaux .....
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3,0
Publiée le 25 avril 2014
Pluie de stars qui s'en donnent à coeur joie pour cette sèrie de sketchs rèalisèe par le grand Julien Duvivier! Sept pèchès capitaux pour un casting d'enfer, le cinèma français revisitant les dix commandements entre adultère et convoitise, luxure et mensonge: Michel Simon viole les commandements comme une bonne vieille manie, Françoise Arnoul dèvoile ses fesses en une fraction de seconde, Micheline Presle ressemble à une vitrine à bijoux, l'esprit de vengeance rèanime Charles Aznavour, Fernandel se prend pour Dieu le Père ( « Dieu noir, Dieu jaune, Dieu blanc, c'est toujours lui ! » ), Jean-Claude Brialy joue les employès de banque « maître-chanteur » , Louis de Funès les braqueurs et Jean Carmet les ouvriers malchanceux! Apprenons par coeur les dix commandements selon Duvivier si nous voulons l'absolution dans un film à sketches lèger à la distribution particulièrement impressionnante (Mel Ferrer, Lino Ventura, Alain Delon, Danielle Darrieux...). Dialogues de Michel Audiard et Henri Jeanson (« Quand on laisse les institutions se dègrader, c'est le dèbut de Babylone. ») avec une voix-off aux petits oignons de Claude Rich qui n'èpargne personne et une mèlodie reconnaissable entre toutes de Michel Magne ("Mèlodie en sous-sol" ; "Un singe en hiver")...
Ce film pourrait inspirer une question a un million d'euros d'un certain jeu TV: dans quel film peut-on voir Fernandel, Raimu, Alain Delon et Louis de Funès ? Bon d'accord, ils n'ont pas une seule scene ensemble, mais ce film est à voir pour la belle brochette d'acteurs, du plus jeune au plus vieux ils sont tous excellents. Après le scénario est très inégal, et quelques longueurs nuisent grandement à l'intérêt général. Je m'y suis repris à trois fois pour aller jusqu'au bout...
Un très bon film à sketch ! Le casting est très bon : Lino Ventura, Louis de Funès, Alain Delon, Fernandel, Brialy ... Les musiques sont belles. Il y a de l'humour et aussi du drame. Dans ce film, le diable, métaphorisé par le serpent, prend un malin plaisir à détourner les hommes des dix commandements. Au-delà de ça, Julien Duvivier attire notre regard sur les dérives de l'homme, sur ses écarts et sur son immoralité. Il nous donne aussi une vision de la religion. Dieu n'agit pas sur les actions de l'homme. L'homme est responsable de ses actes. Ici, Dieu est interprété par un excellent Fernandel. Bref, un excellent film !
Le film à sketches est une tradition européenne et plus spécifiquement italienne. En cette période des années soixante la comédie à l'italienne a donné plusieurs fois l'occasion aux Monicelli, Steno, De Sica ou Risi d'unir leur talent pour des intermèdes souvent réussis même si parfois un peu décousus. L'étalon dans le domaine restant "Les Monstres" de Risi et Scola . Julien Duvivier qui est alors un cinéaste reconnu mais bousculé par la Nouvelle Vague s'attaque au genre en solo rédigeant lui-même les 7 historiettes, aidé de Jeanson, Barjavel et Audiard pour les dialogues. Il y a sûrement pire compagnonnage. Ce sont les dix commandements qui servent de fil conducteur à sept sketches tous parfaitement ciselés, offrant un savant mélange entre gravité et comédie primesautière. Comme le veut l'exercice quand il est dirigé par un ou plusieurs réalisateurs de renom c'est tout le gotha du cinéma national contemporain qui défile devant la caméra dans un joyeux mélange des générations allant ici de Michel Simon, Noel Roquevert à Alain Delon, Lino Ventura ou Françoise Arnoul en passant par les incontournables Fernandel, De Funès, Micheline Presle et Danièle Darrieux sans oublier Claude Rich qui prête sa voix nasillarde si particulière au diable intervenant en voix-off selon un procédé cher à Duvivier. Certains seront peut-être surpris de voir le metteur en scène pessimiste et fataliste des années 30 à 40 emprunter un ton si léger mais il faut se souvenir que c'est grâce au premier épisode de la saga "Don Camillo" (1951) que Duvivier a connu son plus grand succès public. Si les bons mots affluent sous la plume des trois dialoguistes virtuoses, certains sketches sont franchement noirs comme les 3,4 et 5 situés en milieu de métrage et savamment encadrés par d'autres franchement plus comiques. C'est comme si Duvivier avait opéré une classification morale dans les dix commandements considérant que certains comme "tu ne tueras point", "un seul Dieu tu aimeras" ou encore "Tes pères et mères honoreras" ne pouvaient se prêter à la dérision. En revanche ceux relevant de pêchés plus bénins comme "tu ne déroberas point" ou "luxurieux point ne seras " laissèrent le moralisateur qu'était Duvivier plus libre de ses mouvements. Forcément le film si méritoire soit-il n'a pas la force nihiliste des pamphlets vitriolés des Risi ou Scola qui ne respectaient rien des convenances morales ou religieuses. Il n'empêche que l'ensemble est en parfaite cohérence et d'une finesse remarquable qui donnent à ce presque ultime travail de Duvivier une valeur qui rehausse encore le besoin de réhabilitation de ce réalisateur prolifique et éclectique trop souvent oublié.
"Le Diable et les dix Commandements" est formé par plusieurs sketchs, cinq au total, abordant les dix commandements de la religion chrétienne. Le diable prend la forme d'un serpent et est personnifié pour lier les différentes histoires entre-elles. Le casting est prestigieux, même si les grands acteurs ne se rencontrent, pour la plupart, pas du tout. Ainsi on retrouve Alain Delon, Fernandel, Charles Aznavour, Lino Ventura, Louis De Funès ou encore Françoise Arnoul. Evidemment, le film est de qualité inégale en fonction du sketch parfois drôle comme celui avec Louis De Funès ou celui avec Fernandel, parfois plus tragique comme celui avec Charles Aznavour et Lino Ventura. Les autres ne sont pas franchement emballant, et n'ont pour atout que le casting, c'est le cas pour le sketch avec Alain Delon. Au final, "Le Diable et les dix Commandements" est un film difficile à juger comme c'est le cas pour de nombreux films à sketchs, certains sont de très haute gamme, d'autres moins. Ainsi, "Le Diable et les dix Commandements" ne s'en sort pas trop mal grâce à un casting prestigieux permettant au spectateur de garder toujours un peu d'intérêt pour chaque sketch.
Film très sympathique et dramatique parfois avec un gros casting hors normes pour l'époque. On passe un moment divertissant. Je mettrais à ce film un 16/20 !
Film inégal en sept épisodes où se succède une ribambelle de grands noms : le premier sketch montre un truculent Michel Simon. Le second sketch, où apparaissent pourtant Micheline Presle, Françoise Arnoul, Claude Dauphin, Marcel Dalio, Claude Piéplu ou Marie-France Pisier ennuie qiand même avec une improbable histoire de bijoux. Le troisième vole nettement plus haut avec Aznavour en ancien séminariste et Lino Ventura en dealer proxo. Le quatrième est interprété avec sobriété par un Fernandel inspiré mais le scénario ne convainc pas. Le cinquième épisode avec Alain Delon et Danielle Darrieux se laisse regarder, mais ne vaut pas le suivant sympathiquement interprété par Jean-Claude Brialy et Louis de Funès avant un retour sur un Michel Simon qui devait réciter les dix commandements à l'évêque qui s'avère lui-même les ignorer : le diable – incarné en voix off par Claude Rich – a, à défaut peut-être du cinéma, gagné !
un film d 'epoque des plus poetiques et vraiment sympas a voir avec sa ribambelles d 'acteurs qui se suivent a l'ecran toutes grandes ou futurs stars de lepoques un film qui reprend l'idees des commandements en les mettant en scene par differents types de sketch tous plus sympa les uns que les autres mention a celui de fernandel qui m'a touche par son jeu et son histoire , de plus l histoire avec delon nous donnent une lecon ainsi celle de de funes est absurde celle de aznavour belle et emouvante voire poignante avec un beau lino ventura seul celle de la luxure l'adulter et la convoitise ne m'a pas trop plus un beau film qui met en scene notre realite depeint au travers de la religion avec en epilogue et conclusion un michel simon blasphematoire et magnifique a souhiat dans ce role un tres vieux film dont j'ai pris du plaisir a voir
certaines scenes sont emouvantes ou profondes,le casting est exceptionnel,et les acteurs sont tres pros. mais ce film ennuie!il est decousu,mal fait,et n'a pas beaucoup de sens! j ai eu du mal à le voir jusqu au bout!
En 1962 commencer par confronter Michel Simon à un univers de bonnes sœurs à coup de « putain de grille », « nom de dieu, de nom de dieu de nom de… » ne devait certainement pas réjouir la censure mais c’était sans compter le talent de Duvivier qui passe outre le sacrilège et l’offense innocente du vieux concierge Chambard (Michel Simon) qui vaut son pesant de sarcasmes. Pince à linge sur le cornet et sur les oreilles promettent la damnation éternelle au malheureux qui pourtant n’a nullement envie de s’en prendre à la calotte qui dénigre tout en fonction de ses bonnes mœurs qui de mœurs n’en ont de bon que l’aspect figé qu’on y découvre. Le reste n’est qu’une énorme farce dans laquelle le seul moment de gaîté de ces sœurs passe par le troublant Chambard qui se retrouve à la table d’honneur de l’Évêque qui n’est autre qu’un ami d’enfance… Alors à eux de se rappeler l’évocation du « coup du macchabée », c’est là l’inépuisable sourire de jeunesses entérinées par le poids de la croix qui remontent à la surface, « le chiendent dans le nez », « Thérèse, la petite blanchisseuse » de 12 ou 13 ans à peine et bien c’est l’Évêque qu’elle préférait ! ! ! Et comme tout échafaud distribué par les clochers aux garnements, il faudra à l’injurieux malandrin apprendre les Dix Commandements mais celui-ci redoute une mémoire trop courte pour en venir à bout…
Voix off Le serpent intervenant pour expliciter la manière dont, en tant que représentant du Diable, il fait se rencontrer les personnages pour mieux les attirer dans ses pièges. Il prétend être « l’inventeur des diamants », la convoitise « d’une belle petite garce avec des idées pleines la cervelle »… « Shakespeare pour des cailloux »
Ensuite faire perdre la tête à une femme fidèle pour un collier de diamants serait déjà plus conventionnel au cinéma et dans les milieux habitués aux pouvoirs de l’argent et plus cinématographique est encore de faire tomber notre petit monde sur un énigmatique ticket de consigne de la gare Montparnasse…
« Après la croix le fusil » Un meurtre prémédité par la voix off qui serpente l’histoire nous ramène à l’évêché où le frère de la suicidée se livre à la piété et redoute également la damnation pour l’âme de la défunte qui de son vivant était exposée à la solitude, la drogue et la prostitution. Duvivier bien sûr ne filme pas tout cela, il en fait un contexte propice à l’affrontement des acteurs. Ici c’est Charles Aznavour dans le rôle du séminariste justicier qui se heurte à un Lino Ventura toujours en vogue dans ses rôles attribués à la pègre. C’est haletant. « Humiliez-vous dans la prière » crierait l’archidiacre que ce ne serait pas forcément un bon conseil mis à part si ces situations devaient perdurer… La voix off se vante d’avoir aussi pris la vie du séminariste devenu shérif au prix de sa vie.
Si le bon Dieu venait, il finirait dans un asile. Puisque le Diable se glisse dans chacune des histoires il fallait également donner trait à Dieu. C’est Fernandel qui s’y colle en parcourant le sentiers des hautes montagnes, fermant les yeux à une vieille dame et faisant marcher un grand-père paralytique qui finalement ne l’était pas tant que ça !
Avec le fils de l’hôtellerie du bord de mer (Alain Delon) et une mère actrice qui pense conquérir amoureusement un beau jeune homme qui n’est autre que son fils c’est encore moins banal et témoigne d’autant de situations qui mettent les protagonistes en face à face direct avec la mort, le mensonge ou le vol ce qui permet au sortir des sentiers tortueux qu’empruntent la voix off de se sentir de plus en plus sûr d’elle jusqu’à transformer le guichetier d’une banque (Jean-Claude Brialy) en maître chanteur à gangster (Louis de Funes)… Sept films en un où les destinées peuvent ne pas se croiser et connaître le même sort que le Diable s’en mêle !
Un film à sketchs dans la pure tradition du cinéma à la française d’avant la Nouvelle Vague. Un des derniers films du vétéran Julien Duvivier qui signe ici un aimable divertissement à la distribution flamboyante regroupant presque tous les grands noms du cinéma français de l’époque. Le film a évidemment les défauts du genre et les sketchs sont de valeur très inégale. Retenons le premier sur l’invocation du nom de Dieu avec un Michel Simon en pleine forme, celui sur le meurtre avec un Charles Aznavour bien jeune et timide et celui sur les pères et mères avec Alain Delon, Madeleine Robinson et Georges Wilson dans un trio familial émouvant. Par contre, Fernandel, en Dieu échappé de l’asile n’est pas crédible, et Jean-Claude Brialy est fatigant en jeune homme futile et opportuniste. L’ensemble reste toutefois agréable à regarder…