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Paul Atréide
26 critiques
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4,0
Publiée le 25 novembre 2023
J'ai beaucoup aimé ce film mais moins que "l'enfer des zombies" et "l'au-delà" car même si il fout les boules avec une ambiance macabre et angoissante, je le trouve tout de même un peu plus soft en terme de gore et d'horreur comme Fulci savait faire à son époque mais il n'en reste pas moins un très bon film. 4/5
Après le succès de "Zombi 2", Lucio Fulci embrasse le gore. "Paura nella citta dei morti viventi" (titre original à rallonge !) démarre avec un prêtre qui se suicide par pendaison dans une petite ville des USA. Ce blasphème ne cause rien de moins que l'ouverture des portes des Enfers, provoquant une palette de phénomènes paranormaux... et surtout sanglants. Rapidement, on nous fait bien comprendre que le scénario n'a pas grand intérêt. Si ce n'est de placer des victimes dans des situations horrifiques. De même, la finesse du jeu des acteurs ne semble pas avoir été la préoccupation première du réalisateur. Vous allez me dire que l'on est dans un navet/nanar, comme le cinéma bis italien en a produit une tripotée au l'aube des années 80. Sauf que non ! Lucio Fulci, c'est (du moins à l'époque) le synonyme d'une vraie générosité, et aussi d'un savoir-faire. On sent que le réalisateur a pris plaisir à livrer des morceaux horrifiques maîtrisés, mêlant zombies, tripaille, asticots, trépanations, et mutilations en tous genres. Avec un hommage rendu à H.P. Lovecraft, qui n'était pas encore revenu à la mode. Le tout dans des décors artificiels sympatoches, du moins pour le final. A noter que pour la majeure partie extérieure du film, l'ensemble a été tourné à New York et à Savannah... ce qui rend un peu étrange ce film en italien ! Question savoir-faire technique, le film n'a aucunement vieilli. Plusieurs séquences demeurent impressionnantes et semblent avoir inspiré d'autres réalisateurs. spoiler: En tête, une jeune femme qui pleure du sang avant de dégobiller ses tripes, et un jeune homme massacré par une perceuse très agressive !
Les amateurs de gore apprécieront très certainement, pour les autres c'est un peu moins sûr !
Les personnages sont soit trop violent spoiler: tel que le père qui sans raison tue un jeune homme d'une façon peu commune et très cruelle , soit hyper détendu comme le patron du bar qui n'est pas du tout étonné qu'un mur s'ouvre de bas en haut sous ses yeux. Les effets gores sont sympatoche contrairement aux jeux d'acteurs . Des gens apparaissent de manière inopiné et non sans ridicules. J'ai pas compris pourquoi ils parlait en Italien alors que cela se passe spoiler: à Salem donc en Armérique.
Alors que le film peine à commencer, sa fin est prompt , en somme, une œuvre terne.
Ce film la je l'ai vu 5 fois eh pour être honnête avec vous ce film en vraiment gore il y a un passage de ce film qui m'a fait vomir (et c'est un bien grand mot) car quand la fille qui est dans la voiture eh qui évacue ces organes par la bouche c'est vraiment gore
Même si l’ambiance est poisseuse à souhait, que les SFX nous fournissent des séquences horrifiques mémorables (cf. la pluie d’asticots, les yeux versant des larmes de sang, le meurtre à la perceuse géante, la fille vomissant ses tripes…) et que la musique de Frizzi n’a jamais aussi bien collé à une œuvre, d’aucuns pourront trouver que le film, pourtant sorti un an après « L’enfer des zombies », a pris de l’âge et ce n’est pas sa fin confuse et inexplicable au possible, ni les quelques longueurs du métrage qui en feront, pour les plus critiques, un classique de l’épouvante malgré pourtant des qualités indéniables !
Le film se laisse regarder sans trop d'ennui. Par contre, il faut être adepte des films d'horreur et avoir une appétence à l'atmosphère des films de Fulci : une ambiance malsaine, des scènes crados, une musique au synthé prégnante, des incohérences dans le scénario, ... Néanmois, il reste mon film préféré de l'auteur après "l'Au-delà". Enfin, bien évidemment, les effets spéciaux ont pris un sacré coup de vieux.
On doit le regarder comme une parodie de film d'horreur tellement il est mauvais. Il y a bien quelques scènes intéressantes d'un point de vue visuel, mais tout le reste fait aujourd'hui peine à voir. Les acteurs n'ont aucun talent, les effets de manche sont incessants et vains, le doublage est raté, les trucages sont à mourir de rire. Certes, l'histoire se tient, mais comme Fabio Luci a tendance à tout déballer dès le départ, on baille en attendant un fin théâtrale qui achève le film d'un méchant coup de pied dans le ventre. PS : c'est en plus un film sexiste, où les femmes sont des idiotes ou des sorcières qui passent leur temps à crier comme des hystériques. Et les hommes sont inexpressifs et n'écoutent que leur intuition d'homme des cavernes.
‘Frayeurs’, joyau noir de la courte période de grâce de Lucio Fulci, est sans doute le film qui incarne le mieux le paradoxe vivant que fut cet artisan doué qui refusait le statut d’auteur et d’artiste et prit les commandes de films médiocres mais inoubliables. Tout au long de ‘Frayeurs’, ses détracteurs trouveront tout ce qu’il leur faut pour prouver que Fulci était un réalisateur exécrable ou, au moins, un faiseur paresseux et négligent. Pour commencer, le scénario est brouillon au possible : c’est une habitude chez Fulci mais cette fois, même en examinant les choses a posteriori, il n’est pas facile d’élaborer un résumé cohérent du film. Certains effets spéciaux, comme les apparitions/disparitions du prêtre dévoyé sont minables, et ne peuvent même pas s’expliquer par les contraintes d’un budget limité. Les acteurs jouent mal. Les dialogues sont ineptes. Quant à ceux chez qui les clins d’oeil à Lovecraft avaient fait naître quelques espérances, les liens que le scénario entretient avec l’oeuvre du célèbre écrivain sont plus que ténus. A l’inverse, malgré tous ces défauts, le film est incontestablement marquant, plus marquant même que la quasi totalité des films d’horreur de son époque, autant qu’un “Shining’ même si ce n’est vraiment pas pour les mêmes raisons ! C’est parce que Fulci applique sa mission de manière absolument littérale : après tout, il a été engagé sur un film d’horreur pour susciter l’horreur, pas pour raconter une bonne histoire, il a une bonne trentaine d’idées pour y parvenir et ses commanditaires n’ont qu’à trouver quelqu’un d’autre pour les finitions. Fulci filme donc les scènes qui lui tiennent à coeur et se contrefout du reste : ‘Frayeurs’ ressemble à un tour en montagnes russes qui mettra votre estomac à rude épreuve. S’il ne fut pas le seul à filmer une scène de réveil dans un cercueil, il parvient à rendre l’expérience suffisamment horrible et traumatisante pour que Tarantino s’en soit inspiré vingt ans plus tard dans ‘Kill Bill’. Pour le reste, entre les éclaboussures gore habituelles, le proto-body horror le plus abominable que j’ai pu voir (cf une scène où une femme se vomit elle-même) et une fascination dérangeante pour tout ce qui est pourriture et décrépitude - les asticots sont utilisés à de nombreuses reprises, et en grosse quantité ! - ‘Frayeurs’ atteint sans difficulté son objectif “d’horrifier�...au point que, comme Lucio Fulci, on en arrive à convenir qu’on se fiche effectivement du scénario !
Cinéaste hétéroclite comme beaucoup de ses congénères transalpins des années 1950 à 1970, Lucio Fulci aura promené sa caméra à travers tous les genres dont s'est entiché le cinéma italien au fil de toutes ces années à prendre la balle au bond pour copier en série les plus gros succès made in Hollywood. A l'orée des années 1980 alors qu'il vient de montrer sa capacité à s'approprier les codes du giallo édictés avant lui par Mario Bava puis Dario Argento ("Le venin de la peur" en 1971 et "La longue nuit de l'exorcisme" en 1972), il expérimente en allant tourner en partie aux Etats-Unis, le film de zombie inauguré dix ans plus tôt par le séminal "La nuit des morts-vivants" de George A. Romero. Profitant de la vague encore récente, il relance sa carrière un peu au point mort grâce à un véritable succès (le film rapporte près de huit fois sa mise initiale). Un an plus tard, Fulci livre "Frayeurs" qui sera au final le deuxième volet d'une tétralogie. Le réalisateur retourne bien volontiers aux Etats-Unis pour cette histoire de morts-vivants concoctée par Dardano Sacchetti qu'il avait rencontré sur le très convaincant "L'emmurée vivante" (1977). Un prêtre se suicide dans le village fictif de Dunwich qui présente la particularité d'avoir été bâti sur les ruines de Salem (aujourd'hui Danvers dans le Massachusetts) où furent exécutées en 1692, 25 personnes convaincues de sorcellerie. Il ouvre ainsi à quelques jours de la Toussaint les portes de l'enfer. Au même moment à New York lors d'une séance de spiritisme, une jeune femme tombe en catalepsie après avoir assisté à l'évènement de manière prémonitoire. La catastrophe sera-t-elle évitée ? A partir de cet incipit très bien orchestré qui lui permet de mener de front deux actions parallèles, Lucio Fulci a entre les mains tout le matériel narratif nécessaire pour diffuser à profusion les images gore qui feront la réputation des quatre films lui permettant de faire encore parler de lui plus de vingt après sa disparition en 1996. Les effets spéciaux ne sont pas toujours très convaincants mais Fulci n'a pas son pareil pour les mettre en perspective, s'appuyant fort à propos sur la photographie de Sergio Salvati et la musique très entêtante de Fabio Frizzi, déjà présents eux aussi sur "L'emmurée vivante". Comme souvent chez Fulci, les fulgurances alternent avec une certaine nonchalance qui ralentit inutilement l'action. Pour preuve, on se souviendra de la scène parfaitement maîtrisée de la résurrection de la jeune voyante interprétée par l'actrice anglaise Catriona MacColl (qui sera aussi présente dans "L'au-delà" et dans "La maison près du cimetière") où se côtoient brillamment la sensation d'étouffement, le suspense et la fascination morbide pour la lumière bleue cobalt qui évoque un appel irrésistible vers l'au-delà. Le casting international parfaitement en symbiose ne semble avoir posé aucun problème à un Lucio Fulci sûr de la direction à prendre. Beaucoup moins abrupte et réaliste que l'approche prônée par George A. Romero, les films de zombie de Lucio Fulci envoûtent bien plus qu'ils révulsent. C'est sans aucun doute ce qui fait tout leur charme et leur intemporalité.
Après l’excellent Zombi 2, Lucio Fulci embraye avec ce Frayeurs qui nous prépare à recevoir le choc de l’Au-delà, peu de temps après. Si le script cherche encore à rester logique, le cinéaste entame avec ce long-métrage une tentative de faire reposer un film non pas sur sa trame narrative, mais sur son ambiance horrifique. Sans aucun second degré, il enchaîne ici des séquences toutes plus cultes les unes que les autres, avec à chaque fois l’envie de traumatiser son public. Et il y parvient grandement grâce à une réalisation maîtrisée, des effets spéciaux bricolés, mais excellents et une grosse dose de gore craspec. C’est bien simple, dans un décor simple, le cinéaste nous donne l’impression que se joue le destin du monde entier. Frayeurs est donc bien une œuvre essentielle à voir impérativement pour tous les fans d’horreur viscérale.
Ce film réalisé par Lucio Fulci et sorti en 1980 n'est pas terrible, enfin en tout cas de mon avis personnel. C'est l'histoire d'un prête qui, en se suicidant, ouvre une porte vers l’Enfer. Synopsis très prometteur, de même que le titre mais malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré ! Pourtant, j'avais conscience grâce à divers avis et critiques que le film était spécial, notamment au niveau de sa trame et de son ensemble assez brouillon. Malgré cela, j'étais quand même attiré par ce film pour son statut de culte et puis, parce-que j'aime bien les films d'horreur, tout simplement. Attention, je ne suis cependant pas un de ces spectateurs qui s'extasie devant un "Conjuring" ou un "Annabelle", pour moi, les meilleurs films d'horreur se trouvent avant les années 2000 même si je reconnais qu'il y en a de bons ces temps-ci. Mais le sujet n'est pas ici. Je n'ai donc pas particulièrement accroché au film car je le trouve trop brouillon, tout simplement. J'aime pourtant beaucoup l'idée mais je la trouve vraiment très mal exploitée, notamment par une trame assez facile et prévisible et puis par le fait que le film se concentre beaucoup plus sur ses effets gores que sur son histoire. On a du mal à suivre car le film passe d'une temporalité à une autre avec des personnages et une situation complètement différente sans prévenir. Le film ne fait aujourd'hui plus peur, il n'en est même plus angoissant mais, pour son époque, il est quand même réussi à ce niveau-là. Le film ne brille pas non de part son casting assez pauvre mais cela donne en même temps un charme au film et correspond très bien à l'ambiance cheap et 80's. La B.O. est quant à elle très bonne et il y a de bonnes idées de réalisation même si les travellings, entres autres, sont assez mauvais. "Frayeurs" est donc un film qui possède certaines qualités mais aussi beaucoup de défauts et qui n'a pas réussi à me captiver.
Un must du film d'horreur., ambiance glauque ,atmosphère apocalyptique, scènes d'une incroyable violence.Peut importe le scénario ou le jeu des acteurs " Frayeurs " est un poème macabre et avant gardiste comme plus aucun réalisateur ne sera capable d'en faire.A posséder absolument par tout fan de cinema d'horreur ou non.
Des couleurs hideuses, des acteurs mauvais, des séquences qui se traînent, un sentiment de confusion quasi permanent. En fait on a l'impression que Fulci se fiche pas mal de son scénario et construit son film à la façon des mauvais pornos : un scénario prétexte pas trop foulé, entrecoupé de scènes gores complètement gratuites, à ce propos la scène de la perceuse et celles des larves volantes ne sont pas si mal, mais ne sauvent pas le film pour autant.