Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Christian M.
1 abonné
154 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 juin 2017
Frayeurs n'est pas exempt de défauts, un scénario décousu, des scènes gores plaquées presque gratuitement des comédiens pas toujours convaincants, mais il se dégage de ce film une vraie poésie funèbre.Le spectateur se trouve plongé dans un univers qui mélange Edgar Poe et Lovecraft et où là frontière entre rêves (ou plutôt cauchemars) et réalité sont bien mince.C'est cette atmosphère qui rend ce film intéressant plus que ces extravagances très grand guignol.
Baroque, ésotérique, pessimiste du début à la fin, ce très bon film d'horreur, vaguement inspiré de Lovecraft, fut considéré à titre non officiel comme le premier volet d'une trilogie des Portes de l'Enfer, l'Au-delà et la Maison près du cimetière en constituant les deux autres. Comme pour ses autres films d'horreur, Lucio Fulci ne mise pas sur des performances d'acteurs solides ou sur une intrigue un tant soit peu cohérente, l'intérêt étant ailleurs : une atmosphère macabre, suffocante et quasi gothique, une photographie stylisée, une bande originale obsédante de Fabio Frizzi et des effets spéciaux bien gores. Deux scènes à retenir en la matière : une jeune fille vomissant littéralement ses tripes et un pauvre diable se faisant transpercer la tête d'une extrémité à l'autre par une perceuse. Un classique du genre à voir comme le brouillon (très réussi) du chef-d'oeuvre que constituera l'Au-delà.
Purée un des plus gros cauchemar que j'ai du regarder étant petit. Fulci est connu pour ses grand chef d'oeuvre comme Zombie 2 ou l'Eau délà. Tout est la pour la base d'un film d'horreur, une troupe d'acteur Italien qui joue très bien, une bande son dégueulasse qui fait peur (Comme celle de Zombie de Romero),Un scénario qui utilise des zombies. Et bien sur du gore répugnant.
Avec l'âge la peur reste obligatoirement les effets de gore sont terrorisant (Des cervelles arracher, Des tripes qui sort de la bouche d'une femme, une perceuse dans l'oreille et j'en passe.
Bref ce film ma tuer à l'enfance mais restera un grand classique de Mr Fulci donc je préfère encore regarder Zombie 2 que sa pour ne pas me cacher sous le lit ah ah !
C’est un peu absurde quand même ce film, enfin c’est dans la lignée de L’au delà, il y a des putains d’idées et une ambiance de dingue mais le côté grotesque de Fulci n’est jamais bien loin, pourtant je me suis pris au jeu et j’ai aimé, on est vraiment dans l’horreur pur, sombre, putride et un poil kitsch (juste ce qu’il faut). Le Mal semble venir de nulle part (c’est élogieux pour moi), ça démarre d’une prophétie puis tout part en couille, mais avec toujours ce petit truc qui fait que c’est fascinant, un certain pouvoir d’attraction de l’étrange, difficilement explicable, du coup le film arrive à gommer le ridicule, avec également des effets gores vraiment réussis (bien que parfois répétitifs comme le coup du cerveau chopé à pleine main, ça revient 3 fois je crois). Bref très sympa.
A mes yeux peut-être l'unique classique valable de la filmographie assez médiocre de Lucio Fulci. Le film est impitoyable, les meurtres sont atroces, la bande originale sait distiller le suspense, l'incertitude (même si parfois répétitive), et les décors des lieux sont sombres, lugubres, délabrés, crades, tout comme les morts-vivants d'un nouveau genre.
Quand j'essaye de me rappeler les grandes frayeurs vécues au cinéma, je retrouve souvent Inferno d'Argento et inmanquablement Frayeurs. Je crois sincèrement que c'est le meilleur film de Fulci, le plus abouti, Pas seulement parce qu'il tient les promesses affichées par son titre sans équivoque mais surtout parce que le film est construit comme un cauchemar éveillé. C'est la première fois que je ressentais cela aussi fortement à l'époque. Chaque nouvelle séquence secoue les entrailles (la scène d'introfuction dans le cimetière, la femme prisonnière d'un cercueil, la scène de spiritisme) mais c'est l'incursion progressive de l'horreur et de "l'impossible" dans le réel du film (ces étranges appparitions, ces yeux maléfiques qui vident les vivants de leur intérieur) qui achève de nous glacer le sang jusqu'à cet épillogue somme toute plus classique parce que plus littéral... John Carpenter a d'ailleurs certainement beaucoup visionné Frayeurs avant d'accoucher de son fameux Prince of Darkness. Voilà pourquoi Frayeurs tient une place à part dans la filmographie de Fulci et au Panthéon du cinéma d'horreur. Car c'est à mon sens le premier cauchemar intégralement et fidèlement restitué sur pellucule.... Et pour cela il mérite le plus grand respect des rêveurs que nous sommes.
Une fois de plus chez Lucio Fulci, les forces d’outre-tombe envahissent la Terre. Moins poétique que son précédent « L’Au-delà », « Frayeurs » est tout aussi morbide et déprimant. La pendaison d’un prêtre a pour effet d’ouvrir les portes de l’Enfer. Si elles ne sont pas refermées avant la Toussaint ; des créatures infernales se déchaîneront sur Terre. En attendant, les morts viennent faire subir les pires turpitudes aux vivants. Comme souvent, le réalisateur est plus à l’aise dans le gore et le surnaturel que dans les scènes intermédiaires. Ces dernières sont un peu longues, parfois inutiles et le jeu des acteurs italiens pas exceptionnel. Mais Lucio Fulci se rattrape largement dans l’horreur. Certains passages sont devenus des références pour les amateurs de gore comme la fille qui se vide de ses intestins, tripes et boyaux par la bouche ; la perceuse qui traverse un crâne sur toute sa largeur ; les yeux qui saignent ; les cadavres putréfiés ressuscités ; les apparitions effrayantes du visage à moitié décomposé d'une fillette ; la pluie d’asticots etc. Lucio Fulci a soigné la partie technique de son film. La photographie blafarde et la lumière bleutée sous le cimetière renforcent son aspect malsain. Il s’agit pour moi du deuxième meilleur film du réalisateur transalpin derrière « L’Au-delà » et devant « L’enfer des zombies ».
"Frayeurs" est un chef d'oeuvre de la grande époque du Bis transalpin, une référence ultime et incontournable de l'horreur et du gore ! Signé par le maitre Lucio Fulci (Aenigma, L'au-Delà...) le métrage nous plonge des les premières minutes dans une ambiance glauque, macabre à souhaits et extrêmement poisseuse. Basé sur une alternance de scènes à l'ambiance malsaine et de dérapages gores mémorables, le film emporte le spectateur de la 1ere à la dernière image. Porté par une bande son hypnotique qui accentue les sensations malsaines que véhicule le l'histoire, cette oeuvre incontournable ravira tous les vrais amateurs de cinéma d'horreur ! (donc à déconseiller aux fans de la ridicule saga "SAW" dont seul le 1er épisode tiens la route et est aujourd'hui une référence.) Certes, comme souvent chez Fulci, les acteurs évoluant dans "Frayeurs" ne marqueront pas les esprits au vu de leurs performances un peu bancales, le montage et le découpage des scènes laisse aussi parfois à désirer (tantôt un peu mou, tantôt trop chaotique), la bande son, typique des productions Italiennes de l'époque, déstabilisera peut-être certains spectateurs.... Mais bordel quel film ! Quel magnifique travail sur les effets gores maitrisés et effroyablement malsains et imaginatifs, quelle ambiance, et quel final !! (Pour ceux qui n'auraient pas compris la fin qui est pourtant limpide :spoiler: En fait, si la soeur décédée du petit garçon blond vient le revoir à plusieurs reprises dans le dernier tiers du film, c'est pour lui transmettre la malédiction de "Dunwich" et à la toute fin, la médium pousse un hurlement, car elle a ressenti que le gamin était porteur de la malédiction, et que de ce fait, leurs problèmes sont loin d'être terminés ! Pas de "happy end" avec Fulci !
Je vais débuter ma critique en dressant une liste de tous les défauts notables de ce film de Lucio Fulci: le premier qui saute aux yeux, c'est le manque de moyens. Ensuite, nous avons un jeu d'acteur défaillant (comme dans la plupart des productions bis italiennes), ensuite nous avons une réalisation très hésitante, parfois correcte et parfois mauvaise, il y a un manque flagrant de scénario et pour finir le rythme est par moments assez faiblard. Rien de nouveau, puisque ces défauts se retrouvent dans la plupart des films de Fulci. Maintenant, passons au film en lui même: je crois que j'ai rarement vu un film gore aussi macabre. Mais c'est à relativiser étant donné que je ne suis pas un adepte de ce genre de cinéma. Si «L'Enfer des zombies» (1979), premier volet de la trilogie zombiesque de Fulci était un conte macabre à la violence graphique percutante, «Frayeurs» (1980) va encore plus loin en atteignant les limites les plus extrêmes de la morbidité. L'ambiance est malsaine, l'image est blafarde, ce film a vraiment de quoi tournebouler les tripes des âmes sensibles. D'autant plus que les scènes gores ne font pas dans la finesse. Notamment celles de la perforation crânienne (qui dans le scénario ne présente aucun intérêt et qui semble plus être tournée pour atteindre un quota) et celle du vidage d'organes par la bouche. Oui, le cinéaste italien ne caresse vraiment pas son spectateur de le sens du poil. Mais c'est une constante chez Fulci: la fin traîne en longueur et à ce moment là on se dit heureusement que le film ne dure pas un quart d'heure de plus, sinon cela aurait viré à la débandade. Si l'on fait abstraction des défauts et des erreurs «Frayeurs» reste (et ce malgré un coup de vieux sévère) un film horrifique acceptable. A conseiller à un public à la recherche de trash mais à déconseiller à un public sensible.
Mon Fulci préféré aux cotés de l’Au-delà. Ce film est de très bonne facture, et dispose de vrais atouts. Certes ce n’est pas son casting, assez fade comme trop souvent malheureusement chez ce réalisateur. Le scénario quoique construit de manière originale reste quant même basique, quoiqu’on en dise, et sert de trame pour enquiller les scènes effrayantes et gores. Les dialogues eux aussi sont très moyens, mais là encore c’est plutôt typique chez Fulci. Bref, passé cela, on en vient aux points positifs. D’abord l’aspect visuel, et là Frayeurs est parfait. L’ambiance est magnifiquement travaillée (la scène d’ouverture est sublime), soutenue par une musique de Frizzi qui restera dans les annales. Les éclairages sont réussis, la photographie est très soignée (et les éditions restaurées les plus récentes du film redonne au travail de Fulci toute sa grâce). Les effets gores sont artisanaux, c’est vrai, mais sont sans concession et graphiquement très réussis. Certains trouveront sans doute ce film un peu mou, et il est vrai qu’il prend son temps, mais n’est pas ennuyeux. Il y a des métrages qui après trois répliques vous gonflent sérieusement, là, grâce à la musique, à la mise en scène, le spectateur est emporté, presque hypnotisé. Frayeurs est avant tout un film d’ambiance, comme beaucoup de métrages italiens de cette époque, donnant certes du gore et de la violence, mais construisant toute une atmosphère autour, typant le produit et lui conférant une identité propre, ce qui tend malheureusement à disparaitre dans le cinéma bis d’aujourd’hui. Il y a de l’onirisme dans ce film, une poésie macabre chère au réalisateur, rêve et réalité se confronte pour notre plus grand bonheur, car c’est là que Fulci est le meilleur. Au final Frayeurs est imparfait, en deçà de l’Au-delà, mais ses qualités formelles indéniables ne peuvent que rehausser la note, d’autant que si le scénario est très basiques, il délivre sont lots d’émotions, de sentiments, de sensations. Le cinéma bis italien de ces années là n’était pas celui des messages philosophiques, des réflexions métaphysiques et des idées alambiquées, mais indéniablement celui de la sensualité, de la sensibilité, et de l’émotion. Il parle au sens, et Frayeurs, à ce niveau là, remplit parfaitement le contrat.
Un grand film de lucio fulci avec ses défauts classiques ( interprétation, montage chaotique) mais surtout de grands moments baroques comme seuls les italiens savaient le faire avec cette musique typique , a la fois assourdissante et entêtante, et au final superbe.
Beaucoup considère que l’ambiance du film est très influencée par l’auteur américain Lovecraft. Mis à part pour l’emprunt de la ville fictive Dunwich, je ne suis pas de cet avis. Il y a beaucoup trop de personnages et l’atmosphère pas assez poisseuse et claustrophobique. Bien au contraire l’auteur dans ses nouvelles ne montre pas, décrit très peu ses créatures alors que dans Frayeur et dans le cinéma italien en général tout est entièrement suggéré, trop même. Par contre on rencontrera cette atmosphère lovecraftienne dans l’excellent prochain film de Fulci : L’Aldilà.
On retrouve au scénario Dardano Sacchetti qui avait écrit Zombi 2 et L’Emmuré Vivante. Si l’histoire à la base est intéressante, son découpage n’est pas assez fluide. Le rythme est décousu avec un montage grossier (les scènes surréalistes dans le bistrot de Dunwich) rendant le script flou et une impression de bâclage.
Il s’agit d’un film basé sur la répulsion et le dégoût. Les plans de boucherie se déversent à l’écran avec un rythme métronomique similairement aux scènes de cul rencontrées dans un porno. Les maquillages et les effets spéciaux ne sont pas tous bien réussi et les séquences qui sont filmées trop longtemps et trop prés ne fonctionnent pas. La scène gore la plus réussi est la perforation crânienne à la perceuse électrique et la plus impressionnante celle de la femme qui vomit ses tripes après avoir verser des larmes de sang.
L'interprétation est parfois aléatoire, même un peu lourde (Christopher George, Carlo De Mejo , etc ) et la seule qui sort du lot est Cathrine MacColl. Les séquences maladroites (la scène dans le cimetière où Peter hésitant plusieurs fois avant d’aller aider Mary dans son cercueil) côtoient de très bonnes (je pense à la bonne union de la photographie (Sergio Salvati), de la musique (Fabio Frizzi) et des décors de la crypte (Massimo Antonello Geleng) des quinze dernières minutes créant une extraordinaire puissance cinématographique) et d’autres plus inédites pour le genre (le jeu de regard entre personnage plutôt commun dans les westerns mais non dans les films d’horreur).
Tourné en seulement 8 semaines, ce bis Italien souffre de nombreux défauts liés au budget et aux temps réduits mais aussi par manque d’enthousiasme de Fulci. En se reposant trop sur son équipe technique tel que le cadreur et le monteur, cela donne un film déséquilibré qui ne fonctionne pas toujours et plombé par de nombreux excès. Par son coté très seventies, Frayeurs risque de déplaire à beaucoup de (jeune) téléspectateurs habitués aux films pré formatés américains d’aujourd’hui. Réservé à un public amateur du cinéma bis italien.
Mon avis quant à ce film est plutôt partagé, d'un côté un gore avec certaines scènes assez abusives voir trop lui donnant un côté bien glauque avec le curé "défoncé aux amphets'", d'un autre un réalisme assez délaissé qui donne un rendu plutôt plat et long et comment, je me suis ennuyé une bonne partie. Etant amateur du genre j'ai été un peu déçu par ce film je m'attendais quand même à mieux, même si Lucio Fulci en temps que réalisateur ne m'a jamais réellement fait rêver, je préfère un Retour des Morts Vivants de Dan O'Bannon en 1985 à ce dernier grâce à sa légèreté, ses acteurs au look plaisant et surtout son humour, et encore plus un Day of the Dead de Georges Roméro de 1986 qui présente un rendu beaucoup plus "beau" avec des acteurs qui jouent mieux et rendent le tout assez réaliste, sans lésiner sur le sang. Vous vous demandez si vous devez le regarder ? Amateurs du genre pourquoi pas, les autres passez votre chemin !