Conçu dans l'urgence afin de conserver les droits d'adaptation et de rattraper le retard pris par le réalisateur précédent ce film souffre beaucoup de la précipitation de sa production. Les originalités que Goscinny et Uderzo avaient introduites dans les films précédents sont abandonnées au profit d'un rythme, d'un humour et d'un graphisme très inégal.
Cependant, nous pouvons malgré tout apprécier une très bonne seconde partie et surtout enfin l'arrivée de l'enjeu, pour la première fois nos protagonistes se retrouvent en vraies difficultés ce qui permet de s'intéresser à l'histoire autrement que comme une série de gags.
Un début de l'arc Gaumont à l'image des deux prochains films. Des métrages plus sérieux, plus classique dans la forme, mais souffrant d'une accumulation de petits défauts
"Astérix et la surprise de César" fait clairement partie des longs-métrages les plus étranges de cette licence. Si on y retrouve évidemment l'ambiance habituelle des aventures du Gaulois, le long-métrage à un mélange de styles assez différent de la légèreté habituel que l'on connaît. Dans un premier temps, il y a donc forcément de l'humour, et celui-ci est globalement de bonne qualité. J'ai de très bons souvenirs par rapport à certains gags, la séquence dans le camp d'entraînement romain étant vraiment hilarante en ce sens. Mais de l'autre côté, on découvre un projet qui essaye de se vouloir plus sérieux que ses prédécesseurs, avec une dose de dramaturgie assez intéressante sur le papier. C'est très rare qu'un film d'animation avec Astérix soit aussi sérieux et vienne autant tendre vers ce genre de tons. On ressent clairement cela dans les séquences impliquant Falbala et Tragicomix, avec une identité visuelle bien plus sombre et des musiques plus graves et pesantes. Globalement, ce style apporte beaucoup de bien à cet ensemble, car on a rarement l'habitude de voir cela et l'expérience est parfois vraiment intéressante. J'aime beaucoup cette idée de mélanger les genres et de proposer autre chose. Certes, la bande dessinée est portée vers un aspect se voulant cartoonesque, mais certains gags ou certaines références étaient déjà plus adultes que l'ensemble, donc ce choix de ton n'est pas sorti de nulle part pour autant. Mais de l'autre côté, ce décalage très important entre l'humour et le drame au sein d'un même film pose problème en ce qui concerne le rythme. Il y a vraiment des séquences assez lentes et qui prennent vraiment trop leur temps, le meilleur exemple étant l'introduction. Celle-ci se concentre sur le personnage d'Obélix pendant 15 longues minutes, avant de vraiment lancer l'intrigue principale du film. Ce qui est le plus frustrant étant que ce développement autour d'Obélix ne reviendra jamais durant le long-métrage. Un paradoxe assez contradictoire donc, et qui ne trouvera pas un gain de cause auprès de tout le monde. Avant de conclure, je tiens à dire que ce film marque quand même une grosse évolution au niveau de l'animation, par rapport aux précédents opus. C'est déjà bien plus joli, et certains dessins offrent vraiment un très joli rendu, notamment au niveau des lumières et du travail des ombres. Par conséquent, même s'il n'est pas parfait, ce volet est probablement mon petit plaisir coupable de la saga. C'est un film que j'ai beaucoup regardé étant petit et qui marche encore sur moi, malgré ces défauts. Pour conclure, un épisode atypique.
L'époque heureuse où on faisait encore de beaux déssins animés si proche de la Bd originale, maintenant à notre époque on fait que du commercial, pourvu que çà rapporte.... des déssins animés sans âme avec des ordinateurs, ce temps présent du mondialisme de l' inhumanisation à gogo, on ira pas loin avec cette société égoïste et cupide, où le moindre " pèquenot " se prend pour une " star ".....La médiocrité est l' avenir de l' homme malheureusement, c' est bien triste alors moi, je regarde Astérix d' avant , l' époque où j' avais moins de 20 ans....Et je lui mets 4 étoiles ( pour pas lui en mettre 5 car personne même un déssin animé est parfait )
Dès les 1ères secondes du film, la nostalgie s'est emparée de moi. Cette chanson kitsch mais iconique est bien ancrée dans mon inconscient, au point de pouvoir la rechanter des années après sa dernière écoute.
Quel plaisir de retrouver le petit gaulois sur un écran de télévision, avec son doublage si mythique et ses gags lorgnant du côté du cinéma muet.
Une petite madeleine de Proust en somme.
Mais elle ne fera pas oublier que tout n'est pas parfait : parfois, les vannes tombent vraiment à côté.
Mais surtout, je n'ai pas eu d'attachement particulier pour Falbala ou son fiancé (dont je ne me souviens même pas du nom, c'est dire !). Du coup, les enjeux dramatiques les concernant ont vite été désamorcés puisque je me fichais un peu de leur sort.
Pour autant, ai-je passé un mauvais moment ? Pas du tout. Ça a même été l'inverse. Mais serai-je aussi magnanime si je n'avais pas vu ce film durant mon enfance ? Ça, je ne sais pas.
Déçue de voir tant de critiques moyennes sur cette oeuvre incontournable ! J'aimais tellement ce dessin animé étant gamine, et je l'aime encore beaucoup aujourd'hui ! Des personnages hauts en couleurs, des répliques cultes, des dessins sublimes... Et que dire de cette fascinante musique signée Cosma, qui instaure une ambiance grandiose de bout en bout. Non vraiment, ce divertissement mérite un max d'étoiles tant il est drôle et chaleureux !
Encore une adaptation d' "Astérix" dont je ne me souviens absolument pas, si ce n'est que je ne l'avais trouvé ni bonne, ni mauvaise. Un second visionnage ne serait probablement pas de trop.
j'ai bien aimer cette asterix je crois que c'est l'un de mes film animation sur asterix qui est mon favoris . Car il est drole et à des scene d'animation génial et aussi quelle que phrase qui reste dans nos tete. Obélix et un peu bébête dans cette opus mais il me fait rire donc tant mieux. la voix de Roger Carrel juste inimitable de l'action, humour , des scène aussi culte avec le temps bref un divertissement qui devrait plaire au petit et les grand
Un excellent film d'animation sur Astérix , Obélix, Paramonix, Tragécomix et Falbala qui affrontent les Romains et Jules César à l'aide d'Idéfix et de la potion magique. Roger Carel et Pierre Tornade prêtent leur voix à Astérix et Obélix.
Après « Les Douze Travaux d’Astérix », les deux gaulois inoubliables nous offrent une nouvelle aventure, avec une histoire revenant aux sources, de nouveau inspirée par les albums d’origine (en l’occurrence, « Astérix, légionnaire » et « Astérix, gladiateur »). La qualité accroit au fil des productions, mais le scénario manque, là encore, d’originalité, et on aura légèrement tendance à s’ennuyer (en tout cas, en ce qui me concerne). Pour ceux qui auront lu les bandes dessinées, le film leur donnera un sentiment de réchauffer (comme ce sera le cas pour les futures productions, en règle générale). Les plus gros problèmes sont le manque de seconde lecture et le fait que le duo n’évolue jamais dans sa relation, comme dans le temps. On a l’impression d’assister à une histoire sans enjeu, seulement une série de situations amusante, et cela ne suffit pas pour me passionner. Toutefois, le film se suit sans peine, si l’on apprécie un minimum l’univers de Goscinny et d’Uderzo.
septiemeartetdemi.com - Deux adaptations en une : Astérix légionnaire et Astérix gladiateur. Un choix qui ouvre l'opus à un traitement beaucoup plus filmique qu'à l'ordinaire, ce qui se ressent dès le début par le fait qu'il y a une chanson thématique et que l'animation y est beaucoup plus débridée. Mise de côté la qualité de l'une comme de l'autre, ce sont des bonnes idées. Les deux BD condensées dans le film lui permettent d'être légitimement qualifié de long métrage, mais il aurait fallu leur être moins fidèle pour revendiquer l'inédit, ou alors plus pour justifier le massacre. À noter pourtant que les ajouts propres au film (l'abeille et la petite histoire d'Idéfix et de la potion, vous comprendrez si vous le voyez) sont plutôt intelligents et bien intégrés. Mais on demeure à la limite de l'acceptable.