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    Tetsuo
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    3,2
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    83 critiques spectateurs

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    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Premier long-métrage de Shinya Tsukamoto, sorti en 1989, qui est également le premier que je vois de sa filmographie est pour le moins particulier. Et c'est tout à fait normal puisque nous sommes devant un film expérimental dans lequel l'idée passe avant la cohérence, qui est ici principalement narrative. Il est en effet assez difficile de suivre notre personnage principal dans ses aventures tellement ces dernières sont éclatées dans une intrigue qui a donc du mal à se tenir. Pour être plus précis, nous suivons ici dans un premier temps un jeune homme qui se rentre une barre de fer dans la cuisse (scène qui nous mets tout de suite dans l'ambiance d'ailleurs) puis qui a un accident de voiture. Le conducteur se mets quant à lui ensuite à se transformer peu à peu en métal. Bon, à première vue, on peut se dire qu'il n'y a pas vraiment de lien entre ces deux histoires et il est effectivement difficile à trouver tant les interprétations peuvent être différentes (et d'un autre côté, les spectateurs cherchent forcément à trouver un sens analytique à tout cela alors que c'est peut-être simplement un gros délire du réalisateur couché sur pellicule) mais personnellement, j'y ai tout simplement vu un homme dont le corps rongé par la culpabilité se transforme peu à peu en quelque-chose de monstrueux, fait de métal et donc peu à peu incapable de ressentir les sentiments, comme la culpabilité donc. Cette nouvelle peau mécanique agissant alors autant comme une punition que comme un soulagement, tout comme la frontière floue entre douleur et plaisir (les scènes de sexe sont assez explicites là-dessus). Car oui, le film appartient au sous-genre du body horror, un genre qui montre des corps devenir monstrueux de quelque manière que ce soit ("Society" en est un des exemples qui m'a le plus marqué, en dehors des films de Cronenberg), c'est donc assez gore (enfin surtout la scène d'intro, après on s'habitue) et puis c'est surtout cette ambiance très dérangeante et oppressante, notamment apportée par le noir et blanc et la "musique", qui mettent le plus mal à l'aise. Seulement voilà, je dois bien avouer que j'ai trouvé l'ensemble bien lassant, surtout sur à peine une heure.Le montage épileptique fini par fatiguer, la musique tape très vite sur les nerfs et puis cette absence d'intrigue fini par ennuyer, tout simplement. "Tetsuo" est donc un film intéressant sur bien des points mais en laissera plus d'un sur le carreau.
    Oranus
    Oranus

    5 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 octobre 2024
    Le film va dans tous les sens. On m'a vendu un -18 mais la seule horreur c'est que le film dure 1h avec un ressenti de 3h (quelle joie quand les crédits ont commencé à défiler). J'ai tenu jusqu'au bout mais ce n'était pas sans mal. Pour être expérimental, ça l'est, mais je suis persuadée que ça aurait pu être exécuté différemment, même avec le petit budget. Dommage, je m'attendais à un retournement de cerveau mais je ne sors pas grandi de ce visionnage. Bref, faite attention sur la route à qui vous écraser, ça pourrait se retourner contre vous.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 125 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2024
    Le film en soi n’est pas mauvais peut-être pour ceux qui aiment un style trash et halluciné. Une sorte de bioman déjanté et une image presque stroboscopique irritante et monstrueuse comme les créatures. Moi je déteste mais une curiosité peut-être mal placée.
    Artriste
    Artriste

    115 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2024
    Film expérimental mêlant horreur et science-fiction, écrit et réalisé par Shin'ya Tsukamoto, dont c'est le premier long-métrage, Tetsuo est un projet totalement déroutant. L'histoire nous fait suivre un homme qui s'entaille profondément la cuisse pour y insérer une tige dans la blessure avant d'y trouver des vers. Pris de panique, il s'enfuit et est heurté par une voiture dont le conducteur se débarrasse du corps. Le lendemain, le conducteur constate qu'un morceau de métal sort de sa joue. Poursuivi dans le métro par une femme dont le corps est envahi de métal, il se métamorphose peu à peu en montre de métal lui aussi. Ce scénario annonce la couleur dès son synopsis particulièrement étrange et s'avère à la hauteur de sa promesse tout du long de sa durée d'à peine plus d'une petite heure. On assiste pendant tout ce temps à une intrigue difficilement compréhensible, une expérience tout simplement unique, à la fois magnétique, trash, crade et bizarre, le tout sur un rythme effréné et condensé du fait de cette durée réduite. L'ambiance se veut tout à fait singulière, à la fois énigmatique et dérangeante. L'ensemble est porté par des personnages sans aucune profondeur pour lesquels il est donc difficile de s'attacher. Ils ne sont présents à l'écran que pour souffrir. Des rôles interprétés par une distribution comportant Tomoro Taguchi, Kei Fujiwara, Nobu Kanaoka, Renji Ishibashi, Naomasa Musaka et Shin'ya Tsukamoto lui-même. Tous ces individus entretiennent des rapports basés sur la terreur. Des échanges dépourvus de paroles puisque les dialogues sont presque absents, laissant plutôt place aux cris de peur et de douleur. Sur la forme, la réalisation du cinéaste japonais s'avère particulièrement amatrice et tout aussi détraquée que son propos. Sa mise en scène est vraiment peu esthétique au point où l'on ne comprend pas toujours ce qu'on voit à limage à cause de ses nombreux angles de caméras jouissant d'une grande liberté de cadrage. L'apport du noir et blanc permet lui d'atténuer la violence graphique alors que les effets spéciaux sont convaincants. Ce visuel atypique est accompagné par une b.o. omniprésente signée Chū Ishikawa. Ses compostions aux percussions inquiétantes apportent des sonorités appréciables et en accord avec l'action. Reste une fin tout aussi déjantée que l'ensemble, venant mettre un terme à Tetsuo, qui, en conclusion, est un objet filmique non identifié méritant d'être découvert pour son côté créatif, même si en terme de qualité l'œuvre est discutable sur de nombreux points.
    Puda
    Puda

    1 abonné 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Voici un ovni experimental qu'il est très dur de noter. C'est un peu un David Cronenberg x100 et la mention -18 n'est pas de trop. J'ai d'ailleurs été surprise de le trouver sur AMC+ vu que c'est quand même un film de genre très extrême. Est-ce que je le conseille ? Non, à part si vous aimez bien des films comme Eraserhead (c'est vraiment un film assez similaire) ce qui est mon cas. Difficile de trouver quelqu'un qui risque de l'apprécier à part des fans de films de genre, ce qui n'est pas courant on s'entend ! Le métrage va souvent à 300 à l'heure donc on sort un peu fatigué après le visionnage. Par contre il y a une vraie patte artistique. L'image est très particulière, la musique colle bien et les acteurs s'en sortent bien ! Marrant quand on pense qu'ils avaient tous quitté le navire avant la fin ! Je conseille de le regarder en 2x et pas d'une traite car c'est quand même difficile à suivre et épuisant pour le cerveau. (30 min au lieu de 60 auraient potentiellement été assez et c'est le genre de films dont on ressort assez déprimé !) A réserver aux adultes car certaines scènes sont vraiment barrées ! A noter que la première partie est bien supérieure à la seconde.
    Vador Mir
    Vador Mir

    257 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    Film expérimental inregardable, sans queue ni tête , hystérique et abrutissant. On dirait un réalisateur d'un épisode de bioman sous coke
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2023
    Tetsuo c est le genre de film où au générique de fin on se demande à quoi on vient d assister. Œuvre expérimentale qui peut entraîner le rejet (ce qui n a pas été mon cas) mais que l on aura bien du mal à faire rentrer dans des cases. De l horreur, du Cyberpunk, un côté manga par l iconisation de ses personnages, du sexe, du morbide; Tetsuo est un film foisonnant et qui pourtant donne l impression d arriver à bout de souffle malgré sa courte durée. Pas vraiment modéré, ni délicat, je comprend tout à fait qu on puisse le trouver grossier. Mais il vaut le coup d être découvert si on est amateur de curiosité et pour ses incroyables maquillages.
    1critique
    1critique

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2022
    Ma critique en vidéo: https://youtu.be/4dAmxVsOCzU Entre Akira et Requiem pour un massacre.

    Analyse et critique du film Tetsuo, l'homme de fer (Shin'ya Tsukamoto - 1989) dont la résonance contemporaine démystifie quelques-uns des thèmes phares du néo-libéralisme.
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    Un body-horror mythique du cinéma japonais. Des effets spéciaux très old-school mais qui fonctionne. Des moments carrément dérangeants et un ensemble vertigineux tant sur le point du cadrage que de la réalisation complètement barrés. Iconoclaste mais à voir. L'aimer ou le détester est déjà avoir une réaction face à cette œuvre vraiment originale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mai 2021
    Un homme, qui vient de se mutiler avec une barre en fer, est renversé par une voiture.
    Un autre homme – dont on comprendra plus tard qu’il était au volant de cette voiture – découvre en se rasant que des excroissances métalliques jaillissent de son corps. Il contamine dans le métro une voyageuse qui, prise de folie et transformée en zombie, menace de le tuer. De retour chez lui, alors que sa mutation s’accélère, il assassine sa femme.
    L’homme qui l’avait renversé, et dont la mutation s’est achevée, est à sa recherche et menace de le transformer en « homme d’acier ».

    "Tetsuo" est un film culte.
    Tourné en 16 mm dans des conditions rocambolesques par quelques passionnés, "Tetsuo" est avec le manga "Akira" le film fondateur du cyberpunk japonais, un sous-genre de la science-fiction qui imagine un futur sombre, pollué et sur-urbanisés dominé par les nouvelles technologies.

    C’est aussi un film qui se réclame du body horror, un sous-genre du film d’horreur qui soumet le corps humain à toutes sortes de transformations horrifiques. David Cronenberg est le maître de ce sous-genre qu’il a traité dans la quasi-totalité de ses œuvres depuis "Shivers" jusqu’à "Crash" en passant par "La Mouche".

    Il faut avoir le cœur bien accroché et être un aficionado de ces sous-genres très pointus pour goûter "Tetsuo", ses soixante-sept minutes hypervitaminées, ses scènes de cannibalisme érotisées, ses séquences bricolées en motion capture, sa bande son hystérisé. Pour cette ultra-minorité, "Tetsuo" mérite sa place au cinéma du panthéon expérimental. La quasi-totalité des autres n’aura jamais vu ce film, quasiment pas distribué sinon dans quelques festivals underground, ne le verront pas et ne s’en porteront pas plus mal. Quant à ceux, dont je suis, que le masochisme ou l’encyclopédisme compulsif aura conduit à regarder ce film, ils en garderont un souvenir paradoxal, horrifié et amusé à la fois.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 décembre 2020
    Ce n'est pas un long métrage.
    C'est plutôt un film expérimentale à regarder lors d'une expo.
    Difficile de tenir seul 1h devant sa TV à regarder tetsuo.
    Il y a de l'idée, il crée des émotions y a pas de soucis mais pendant 1h c'est trop long.
    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Tetsuo est une œuvre boursouflée, à l'image de son (anti) héros. Elle résulte de l'amas d'idées fulgurantes et de savoirs-faire manuels. L'expérience est unique, mais éreintante... Le montage hystérique, la bande son (très à propos), les cris perpétuels participent à rendre le film pénible, expérimental à bien des égards.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Au Japon, la fin des années 1980 marque l'entrée fracassante d'un réalisateur culte pour certains, détestable pour d'autres en la personne Shinya Tsukamoto. Et l'on pourrait réitérer le même ressenti vis-à-vis de son premier long-métrage "Tetsuo". Avec cette histoire curieuse dans laquelle un être humain devient peu à peu homme de fer, son auteur s'impose en tout cas comme une figure importante du cyberpunk nippon, et ce serait mentir que de dire que ce film n'eut aucune influence (on peut citer "Pi" d'Aronofsky). Son noir et blanc poussiéreux ainsi que son ambiance industrielle font aussi beaucoup penser à "Eraserhead". Sauf qu'à la différence de ce dernier, le scénario de "Tetsuo" tient sur encore moins de pages ! En somme le sentiment sur "Tetsuo" est mitigé. Faut-il y voir, à travers la métaphore du fer une allégorie du monde condamné à rouiller ? Le travail est conséquent sur le montage et (surtout!) le bruitage. Le rythme saccadé colle parfaitement au propos sans pour autant que cela fasse clippesque. Tsukamoto est donc venu avec son univers dans sa sincérité, pouvant s'avérer réussi mais aussi par moments agaçant ou répétitif.
    mlight
    mlight

    24 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2017
    J'ai entendu parler de ce Tetsuo comme d'un chef d'oeuvre en la matière, bon à vrai dire je ne connais pas bien cette matière mais ce que je peux dire c'est que je n'ai pas aimé grand chose de ce film. Tout dépend de la perception que chacun aura devant cette oeuvre assez gore, décalée et dérangeante, pour ma part, ça partait plutôt dans le grotesque que dans l'effroi, c'est inconfortable c'est vrai, mais cette expérience m'a plutôt ennuyé et déçu malheureusement.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 356 abonnés 4 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Réalisé en 1988, Tetsuo ou L’homme de fer est peut-être le film le plus étrange que vous verrez dans votre vie. Après un accident d’automobile, un homme voit son corps muter en une sorte d’aimant ramassant tous les détritus métalliques de la société. Employé dans un noir et blanc pixellisé, ce long-métrage du japonais Shinya Tsukamoto résonne comme un vieux film expérimental où le montage semble avoir été fait sous acide. Filmé dans tous les sens, musiques et bruitages carrément flippants, maquillages gores à souhait, Tetsuo est un véritable cauchemar visuel et auditif. A la fois effrayant et dégoûtant, l’œuvre se permet d’ajouter de l’érotisme crado dans un scénario déjà difficilement attractif. Le phallus mécanique du personnage central, son tuyau d’égout comme il dit, aurait pu faire rire, mais bien au contraire, on hésite à crier au scandale. En tout cas, une chose est sûre, le film aurait été en couleur il n’aurait pas eu cet effet outragent. Vu en salle de cinéma, nous avons vu de nombreuses personnes quitter la salle au fur et à mesure des séquences devenues trop indigestes pour eux. Du génie ou de la torture gratuite, Tetsuo est un film dont on ne sort pas indemne et on ne pense pas aller regarder les suites que Tsukamoto réalisera en 1992 et en 2009.
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