Avis sur Switchblade Sisters

Jack Hill possède quelque chose qui rend ses films et ses personnages attachants.Même si ceux ci ne sont pas campés par des acteurs d'exceptions,il arrive a leur insuffler ce qu"il faut pour les suivres avec intérêt.Cette histoire de gangs en surface est surtout une mise en abyme de jeunes paumés dans leur milieu.La vie de ces jeunes femmes qui n'ont pas d'autre choix qu’être aussi forte que des hommes.Hill mani plutôt avec habilité ses personnages féminins sans pour autant les faires tombés dans un discourt féministe bateau.C'est un mix entre un film d'exploitation,et une critique social,le résultat et un savoureux mélange des genre et des émotions.

Un gang de filles met au défi une nouvelle qui vient de s'installer dans le quartier…

Les Loubardes (1975) aka "Switchblade Sisters" ou encore "The Jezebels" est un film mineur dans la filmographie de Jack Hill (The Big Bird Cage - 1972). Un pure film d’exploitation qui précède quelques classiques du même genre, tels que Les Guerriers de la nuit (1979) de Walter Hill ou encore Les Seigneurs (1979) de Philip Kaufman.

Contrairement aux films cités précédemment, l’oeuvre de Jack Hill s’avère parfaitement anecdotique et à pour seule originalité, de mettre en scène des gangs de filles qui sont aussi badass que les hommes qu’elles ont face à elles et qui ne se démontent pas pour les confronter.

Le film était sorti dans l’indifférence générale lors de son exploitation en salles et il aurait pu continuer à le rester si Quentin Tarantino ne l’avait pas l’exhumé au milieu des années 90 pour l’éditer en VHS et ainsi, remettre un coup de projecteur sur lui. En dehors de l’avoir dépoussiéré, le film est clairement dans son jus, un budget modeste et des acteurs essentiellement amateurs qui font la guéguerre en pleine ville en cuissarde et bagnoles tunées.

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Un coté réaliste irrémédiablement charmant, et d'autre part, au lieu de culpabiliser son spectateur & ses personnages pour mieux attraper le réalisateur n'oublie pas de conter la vie difficile de ces gens - ces femmes surtout - et les dangers urbains qu'ils peuvent rencontrer tout le long de leur quotidien, ceci expliquant cela et équilibrant l'âpreté du film; en dépit il est vrai de plusieurs scènes répétitives.