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Nelly M.
94 abonnés
525 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2012
Imaginons tomber sous le charme d'une personne de notre sexe alors que d'habitude... Bon, ça sent peut-être le mobilier Ikéa mais c'est tout de même bien traité grâce à la lumineuse actrice blonde, regard limpide, esprit sans concession aussi, à l'aise dans son corps, ce qui rend tout possible tant la nature l'emporte sur les convenances grâce à la conviction que la demoiselle dégage. Je trouve la critique pro bien sévère du fait qu'il n'y a pas ici de malédiction, que la marge l'emporte sur le croissez-multipliez... C'est une jolie histoire de famille contemporaine partagée entre ce qui s'affiche au dehors et ce que l'on fait réellement. Peut-être filmé avec un peu trop de joliesse, c'est lisse comme la Suède libre de moeurs si longtemps autorise à le peindre. Quoique l'histoire s'avère cruelle pour les hommes soucieux d'exhiber une compagne qui soit leur ombre, ça c'est tout à fait à rebrousse-poil. Délicat côté sexe (il y en a plus qu'escompté !). On pense à "Festen" côté atmosphère avec une toute autre trame, bref, ça se laisse voir.
Un film un peu lent pas mal de moments de silences qq dialogues de vie le meilleur reste la construction de l'amour de ces 2 femmes mais justement si c t un homme et une femme aurait ce ete interessant ? Pas sur..
C'était assez sympa en fait :'O. Le style "esprit libéré" de la blonde est assez cliché, mais ce que j'aime bien dans les films nordiques c'est leur légèreté et leur humilité. Donc formule qui marche. Puis leur relation est bien faite. Je ne dirai pas "réaliste", mais juste que l'histoire est belle. Un peu comme un "Imagine Me & You" nordique en quelque sorte... Sauf qu'elle sonne plus vraie :').
Kyss Mig parle d'une histoire pas si originale que ça mais elle est racontée d'une si belle manière que l'on ne peut qu'aimer. Décidément le cinéma suédois ne cesse de m'impressionner.
Une histoire d'amour romantique et passionnelle. Un drame lesbien virant à la romance (on est en Suède et pas en Arabie Saoudite) La trame, harchi-classique, ne varie pas d'un jota du film standard hétéro. C'est tout l'intérêt du film : parfaitement joué et finement réalisé, on s'identifie aux personnages et on partage leurs émotions, tous sexes confondus. Les pays nordiques on décidément beaucoup de choses à nous raconter. A ne point rater.
Quoique dans l’air du temps, Kyss Mig commence comme Festen (Thomas Vinterberg, 1998) : une fête de famille d’où sourdrent toutes sortes d’embrouilles en puissance et où la caméra amateur tient une grande place, troisième œil voyeur qui récupère les mauvaises humeurs dégoulinantes. C’est l’ouverture d’une première partie austère, toute en sentiments contrariés.
Le film est sur le lesbianisme. Si je ne le cache pas, c’est que le film non plus. Mais comme beaucoup d’œuvres qui prêchent le vrai dans le but avoué de le faire accepter, Kyss Mig donne l’impression de se faire l’avocat du diable, comme s’il s’excusait d’aborder le sujet. Il faudra d’abord traverser des scènes de sexe dépassant le cadre illustratif, extrêmement pudiques mais aux points de vue pourtant multiples. C’est récurrent et long : bref, je ne sais pas si la réalisatrice voulait provoquer, malaiser ou insister, mais la valorisation est un outrage. Il suffit pour s’en rendre compte de compter les scènes qui ne contiennent ni plus ni moins qu’un lit.
Il y a une grande bulle d’amour qui grossit dans cette première partie et l’on va découvrir qu’elle l’altère. On n’a toutefois pas une vue extraordinaire dessus : des protagonistes moins soignés que d’autres sont soudain dedans sans avoir demandé leur reste, et les branchages les plus éloignés de l’arbre amoureux restent un peu trop dans l’ombre. Le passage sur « l’île » est comme une tentative de clin d’œil au Fårö de Bergman sans subtilité aucune.
Une bulle, normalement, est une sphère, mais Keining la prive de sa troisième dimension en créant la plus parfaite platitude avec les notions de coming out, et des parents qui apprennent à accepter leurs enfants à coup de « quelque chose ne va pas ? » vraiment fatigants. C’est quasiment de la vulgarisation, à ce stade, pas de l’art. Mais la bulle grandit. Si l’histoire finit à Barcelone, on a l’impression de voir pousser plus tôt que cela un beau soleil méditerranéen dans l’ambiance qui se transforme.
Les circonstances empirent mais les sentiments se libèrent en une belle et lente explosion d’acceptation de soi et de ses émotions. Ruth Vega Fernandez et Liv Mjönes sont adorables dans leurs rôles et pas trop mal supportées par le reste du casting. Si l’étiquette de « film lesbien » est malheureusement trop vite apposée sur Kyss Mig, que c’est une romance où la timidité tient lieu de motivation créatrice et que l’art n’est pas présent dans des alternances de champ / contrechamp peu photographiques, il a au moins la délicatesse de nous laisser éprouver des choses par nous-mêmes. Certains n’auront pas la patience de le découvrir, et c’est compréhensible, car c’est un peu tout ce qu’il y a à voir.
Tout commence par coup de foudre. Entre deux femmes. L'une est lesbienne. L'autre pas, du moins le croit-elle. Kyss Mig est romantique en diable, filmé avec goût dans des tons pastel. C'est joli. Plutôt que de s'engouffrer dans le drame social, la réalisatrice, Alexandra-Therese Keining, choisit la voie de la comédie sentimentale ultra classique. Avec des actrices très photogéniques et talentueuses. Certes, il y a quelques obstacles sur la route : un père homophobe et le futur mari de l'une des deux amoureuses qui renâclent un peu. Il n'est cependant pas nécessaire d'être devin pour imaginer ce qu'il adviendra in fine. En attendant, l'intrigue s'attarde sur les questionnements de celle qui hésite, qui ne cesse de partir et de revenir, à la recherche de son identité sexuelle. Ce serait intéressant si ce n'était pas adouci par une volonté manifeste de rester consensuel et de ne heurter aucune sensibilité. Cette histoire suédoise est somme toute conventionnelle et emprunte des sentiers battus et rebattus. Mais c'est joli et romantique, il ne faut pas le nier. Presque autant que mièvre.
Très joli film d'amour, plein de douceur et de passion !! Alors certes le début est un peu laborieux car il ne se passe pas grand chose mais passée la demi heure, l'histoire se met en place et la romance entre les deux femmes est si belle et si sincère qu'on ne peut pas résister et on passe une heure et demie très agréable. Classique mais efficace ! Une très belle histoire d'amour...
J'ai beaucoup aimé ce très beau film, beaucoup d’émotion, bien joué , le dilemme entre les sentiments profonds la morale sont mis l’épreuve de façon subtile et intelligente, je le recommande vivement
Le cinéma nordique affectionne les crises familiales révélées au cours de réunions festives. Mais on est bien loin des cris et déchirements de Festen. Ici, c’est une gentille histoire de famille suédoise bourgeoise contemporaine (Volvo, maison de campagne sur une île, vins élégamment bus…) filmée avec joliesse dans des tons pastel et dans une atmosphère de léger trouble et tension érotique. Malgré le sel de l’histoire, le film reste assez lisse, consensuel et conventionnel. Cela rappelle David Hamilton, ses photos vaporeuses de jeunes adolescentes suédoises blondes, longilignes à la candeur floue. Film pas désagréable porté par une interprétation de qualité.
Même si l'histoire d'amour entre les deux filles restent un classique celle-ci vaut le détour tout de même, particulièrement grâce aux actrices qui sont autant touchantes que convaincantes. De plus les décors sont à voir. La seule petite chose négative serait le jeu de séduction entre les deux filles qui se fait un peu trop vite à mon goût car en effet on est peu tenu en haleine au début du film.
Ce film est une pure réussite, avec des actrices totalement investies et une mise en scène tout en sensualité et douceur. Le conflit de l'être entre la passion et la raison est bien transcrit dans un scénario qui implique la relation familiale. A voir absolument.
Kyss Mig, c'est avant tout l'histoire d'un amour, un amour qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie... Même si tout semble être un peu trop simple dans le déroulement de l'histoire, l'alchimie extraordinaire entre Ruth Vega Fernandez et Liv Mjönes, et le jeu de cette dernière font vite oublier les quelques défauts. Sans doute la plus belle histoire d'amour entre deux femmes qu'il m'ait été donné de voir...
Un très beau film d'amour entre deux femmes, les actrices et acteurs sont excellents, et j'ai un petit coup de coeur pour Liv, elle est...tout simplement sublime ! spoiler: Je trouve que le premier baiser vient un peu vite, mais quand on apprend ensuite qu'elle a déjà eu une experience avec une femme...et j'adore aussi le cheminement du père, je savais bien qu'il n'avait pas l'air d'un méchant :)