On a ici un film traitant d'un sujet ultra-intéressant : l'après-guerre d'Irak pour des civils volontaires lambdas. Sur le papier, en plus de la thématique, le film a un joli trio d'acteurs en tête d'affiche (Samuel L. Jackson, Jessica Biel et Curtis « 50 Cent » Jackson). Maintenant, si "Home of the Brave" se ramasse "seulement" la moyenne, ce n'est pas pour rien... Primo, le film ne s'attarde que très peu en Irak (15 minutes je crois), puis bon, pour les scènes de combat, on repassera hein... Secundo, le film est un peu longuet sur les bords, la réalisation fait un peu téléfilm et le personnage de Jamal est bien trop mal utilisé (oui j'suis fan de Fifty, et alors ? Nan mais t'avouera quand même que la critique sous-jacente de la hausse de la criminalité était obvious, et que même là, Mark Friedman, le scénariste, a réussi à bâcler complètement le truc). Puis tertio, je n'ai pas trop apprécié qu'Irwin Winkler joue la carte du sentimentalisme à deux francs pour essayer de séduire le spectateur, puis franchement, l'happy-end bien clichée, vue et revue, te plombe sacrément bien le film. Après, au niveau des acteurs, je dirais que c'est plutôt positif : Samuel L. Jackson n'effectue peut-être la prestation de sa vie, mais il est là, Jessica Biel se débrouille plutôt bien et notre ami rappeur Curtis Jackson, même bridé par le scénario, arrive à donner un peu de matière à son personnage, par contre, Brian Presley joue comme un pied. Au final, il y a du bon, mais aussi du moins bon, donc balle au centre.