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Hotinhere
553 abonnés
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3,5
Publiée le 21 août 2022
S'inspirant d'une histoire vraie ahurissante, Ken Loach met en scène un drame intimiste poignant et révoltant sur le destin d'une femme brisée (interprétée par la bouleversante et bouillonnant Crissy Rock), séparée de ses enfants par des services sociaux britanniques sans âme. 3,75
Un film coup de poing et profondément marquant. La comédienne est époustouflante et on passe toute la projection à prendre cause pour elle . Ken Loach est un réalisateur qui porte haut et fort le social dans son cinéma. Une oeuvre forte
Quoi qu'on en pense, Ladybird crève le cœur. Ken Loach embrasse sans détours la colère, la désolation, contemple au plus près la souffrance de cette Femme, d'une mère aux abois, sans soutien ou presque ...
Tout le discours partisan de son réalisateur prend fait et cause pour cette dernière, il adopte son regard, fonce dessus sans rien prendre de coté. Justice ou Injustice ? Je laisse libre à chacun d'y voir ce qu'il semble être juste ou non. Pour ce qui est de mon cas, j'en reviens à ce déchirement, Maggie et Jorge porte sur leurs épaules tout un chagrin, ce dernier étant quasi insubmersible, et pourtant ...
Ken Loach s'insère dans le quotidien de cette famille et utilise sa caméra avec égard de celle-ci, le découpage entre les Flashbacks et la rencontre du départ stimule d'emblée son rythme, trouve une cadence et boost son intrigue. La direction de ses acteurs est aussi extrême, le calvaire est difficile à supporter.
Ladybird est un immense coup de poing, la blessure n'a rien de superficiel, elle reste là, en surface. Un film d'une très grande violence.
Un Ken Loach basé sur l’histoire vraie d’une femme à qui on retire tous ses enfants. Comme toujours, le réalisateur propose un scénario purement démonstratif et se complaît dans ce que la misère sociale peut produire de plus spectaculaire, que ce soit dans le mélo ou l’hystérie. L’actrice donne de sa personne et se montre très convaincante, mais son personnage finit par devenir presque antipathique à force de hurlements. Comme toujours aussi avec Loach, les intentions sont louables et ce récit a le mérite d’exister, mais il est tellement manichéen, tellement à charge et tellement répétitif dans son engagement sans nuance, que je suis resté complètement en dehors.
Une excellente réalisation de Ken Loach pour ce drame social comme sait les faire le talentueux réalisateur britannique. Il réussi toujours à rendre ses personnages attachants et les sujets qu'il aborde passionnants. La mise en scène parfaite, efficace, sans fioritures est parfaitement réglée. Il nous délivre, une fois de plus, un drame de grande intensité avec des scènes très fortes. Ce film bénéficie en plus d'une bonne affiche avec la belle prestation de Vladimir Vega pour le rôle de Jorge. Quant à Crissy Rock, elle est juste et hyper crédible dans le rôle principal de Maggie. Elle se révèle volontaire et efficace dans son rôle de mère aimante, méritant amplement la récompense d'Ours d'Argent de la Meilleure actrice à Berlin. Le pitch : Maggie vit dans un foyer pour femme sans ses quatre enfants confiés aux services sociaux. Elle rencontre Jorge, un émigré paraguayen bon et sensible, qui contraste beaucoup avec ses ex violents et abusifs.
Un film social pas franchement motivant, il propose plus un portrait psychologique de deux personnages abimés par la vie, sans véritable message. Pas mal joué mais plutôt crispant
On voudrait éprouver de la compassion pour l'héroïne, mais on a beau s'y efforcer, nada. Outre que l'actrice surjoue et en devient prodigieusement agaçante, vient un moment où le principe de responsabilité doit être posé pour tout le monde. L'acharnement de Ladybird à mettre au monde enfant sur enfant alors qu'elle est en situation dramatique révèle plus une compulsion qu'autre chose. On a compris : les enfants, pour elle, sont des béquilles mentales, ce qui lui permet de vivre et de se sentir exister. Mais la planète croule sous plus 7 milliards d'humains, alors, non, définitivement non : si vraiment vous aimez les enfants, alors ne les faites pas pour vous, et ne les faites pas tout court.
Ladybird ou le principe de la femme pondeuse. Non mais sérieusement l'histoire d'une femme qui tient absolument à avoir des enfants sans penser un instant qu'il va falloir subvenir à leurs besoins me sidère. PLV : Ken Loach dénonce une fois de plus mais quoi pour cette fois?
Cette œuvre dure, forte, réaliste, réalisée d’après une histoire vraie, est un coup de poing, filmé au plus près de la misère affective et de la détresse d’une mère à qui les services sociaux arrachent les enfants. Ken Loach, filme la dure complexité de la situation de cette femme : est-elle une mauvaise mère ? Est-elle responsable de rester auprès d’hommes qui la battent ? Ou est-elle enfermée dans un système qui mène de son enfance abusée à la confrontation aux services sociaux implacablement administratifs qui l’accusent à priori. Remarquables réalisation de Ken Loach et interprétation de l'actrice bouleversante.
"Ladybird" nous raconte l'histoire vraie de Maggie, mère de 4 enfants, nés chacun d'un père différent, et qui lui sont enlevés après qu'ils aient failli périr dans une incendie dans la maison où elle les avait laissés sans surveillance. La première partie du film relate ces évènements sous forme de flashbacks (parfois maladroits) alors qu'elle rencontre un sympathique Paraguayen, en situation illégale, mais en qui elle voit une façon de s'en sortir. La deuxième partie, bien plus passionnante, mais également terriblement révoltante, nous montre Maggie et Jorge essayer de fonder une famille, et leurs conflits avec les services sociaux. Loach a l'immense mérite de ne pas se montrer manichéen. Ce n'est pas la gentille Maggie contre les méchants servies sociaux. Maggie est un personnage antipathique, colérique et peu intelligente, mais son passé nous rend indulgents. Si l'on comprend sa souffrance, on comprend également que les services sociaux ne peuvent pas faire autrement. Crissy Rock, actrice non-professionnelle, a remporté un prix d'interprétation à Berlin, même si elle en fait presque trop par moments. Un film marquant.
Un Ken Loach tout à fait intéressant. Une belle mise en scène, avec un bon scénario. Inspiré d'une histoire vraie, ce drame gagne en émotion, et bouleverse le spectateur. Petit bémol à l'actrice principale Crissy Rock parfois agaçante et surjouant et à quelque facilité dans l'émotion.
Cruel, touchant, marquant, il n'y a pas besoin d'en écrire des tonnes pour qualifier ce film de Ken Loach! A travers l'histoire réelle d'une femme qui a vu sa vie lui retirer ses enfants du fait de sa misère, le film dénonce les services sociaux britanniques qui ne font pas le bien qu'ils devraient faire! Grand film!
Un film coup de poing sur le système des services sociaux anglais à travers l’expérience véridique d’une mère. Ken Loach aborde ici les problèmes des services sociaux et leur relative inhumanité face à la misère sociale de ceux dont ils s’occupent. On voici Maggie fille abusée, femme battue qui du fait de ce passé chargé n’arrive pas à avoir une relation autre qu’avec des hommes qui la maltraitent, de ce fait les services sociaux inquiets pour ces enfants lui en retire la garde. Emotionnellement instable, ne sachant absolument pas gérer sa colère et sa frustration autrement que par les cris et les injures, elle échoue dans ces tentatives pour les récupérer. La prestation de Crissy Rock (d’ailleurs récompensée au festival de Berlin en 1994) est absolument époustouflante de conviction et nous fait voir une femme ayant désespérément besoin d’amour qui investit tous dans ces enfants et qui, incapable de prendre les bonnes décisions, se retrouve systématiquement en affrontement avec les institutions. Un film qui porte la marque de la critique sociale que Ken Loach revendique dans son cinéma.
Tendrement cruel, le film tient en haleine tout du long. Pas le moindre temps mort, cela fait limite mal au cœur de voir les enfants arrachés aux parents. L’actrice principale Crissy Rock est admirable et joue vraiment bien, ça sentirait limite le vécu. Donc une très bonne adaptation, je ne sais pas vraiment si l’on peut de scénario puisque c’est tiré d’une histoire réelle. Sinon le dernier plan est magnifique : la main de la femme et celle de l’homme, l’une dans l’autre comme pour dire on reste lié malgré tout Ce film je dois l’avouer m’a remuée comme j’ai rarement été remuée par un film, moi qui ne suis pas très sentiments et chagrin. Très bien dans tous les cas.
Le cinéma social de Loach, dénonçant l'injustice de la société envers le prolétariat souffrant, est un cinéma qui place sa caméra au plus près des sentiments des protagonistes, on sent la détresse de cette femme, qui m'a rappellé celle du film de lars Von Trier, Breaking the waves, le même genre de combat fou, le même hystérisme, la souffrance de la classe ouvrière est bel et bien présent et la société n'est pas juste envers eux, c'est là le propos du film.